Archives de catégorie : Réflexions

Climat

Non je ne vais pas vous parler de météo aujourd’hui ! Mais d’un climat qui règne depuis quelques temps, voire quelques années, dans le monde de la douance, en France. Qu’est-ce qu’un mauvais climat, un ciel sombre, des nuages gris ou noirs, une atmosphère quasi irrespirable… il se passe un peu cela dans le monde de la douance. Ou plutôt un climat trompeur qui envahit petit à petit tout le champs des idées. Je m’explique : Je lis des livres, des articles, des sites, des PDF destinés aux enseignants, j’écoute des interviews, je lis beaucoup sur la douance, partout ou presque, des mots me heurtent tels que difficulté, malheur, souffrance, fragile, vulnérable, associal, malhabile pour écrire, toute puissance, toute une masse de mots et d’idées négatifs… très peu de place pour d’autres mots comme bonheur, intelligence, gaité, vivacité, humour, qualité. Et j’oublie le sacro saint mot : la différence. On ne peut parler des surdoués que si l’on dit qu’ils sont différents.  C’est plus politiquement correct. Ces mots (les négatifs) presque stéréotypés ne reflètent pas la réalité que je côtoie, que je reçois en messages privés ou en témoignages, que je vis personnellement. Ces mots sont issus d’une réalité d’une partie des surdoués, et certains concluent « tous les surdoués sont… » Ainsi ils égrènent la litanie de tous les défauts de la terre.

Je « lutte » avec mon blog, avec mon livre « des femmes surdouées » (surtout avec le chapitre 5 des femmes en réussite) contre ces idées reçues qui sont délétères pour notre image et pour notre vie de tous les jours, notre insertion et l’insertion de nos enfants dans la vie. Je ne nie pas cette évidence : des difficultés existent, mais elles ne sont pas intrinsèques à la personnalité des surdoués. Elles peuvent être les conséquences de mauvaises connaissances de la douance, de scolarisations inadéquates, de non détection précoce par les parents et les enseignants.  Confondre ainsi les causes et les conséquences est une vraie source de malentendus. Tout ceci contribue à une déprime générale, ou même peut la générer. Même s’il peut arriver que les surdoués soient déprimés à un moment de leur vie, cela ne dure pas tout la vie. Et ces 6 mois, un an de déprime ne reflètent pas leur personnalité. Les surdoués sont souvent bien plus résilients que la plupart des gens. C’est ce que j’ai décrit dans le chapitre de mon livre consacré aux femmes résilientes. Ils ou elles ont une force vitale hors du commun, et, si vous voulez mon avis, ils sont bien trop intelligents pour être malheureux. Cela parce qu’ils sont sensibles, ils détectent très vite les failles d’un entourage, d’un système, qui ne leur convient pas et ils savent s’en extraire. Cette sensibilité, décrite par certains comme quelque chose de négatif ou de trop envahissant peut être, au contraire, une force.

Les connaissances sur le fonctionnement cognitif , c’est- à dire sur le « comment nous pensons » en sont à leurs débuts pour les personnes tout venant. En ce qui concerne les études sur les 2 % de la population qui sont douées, c’est encore plus balbutiant. Accréditer et diffuser des thèses qui sont issues d’observations de personnes qui consultent les psychologues pour des difficultés scolaires, pour un mal-être ou des dépressions est un biais si grossier que l’on ne peut le nier. On dirait que plus le biais est gros, plus il passe… Nous devons éduquer les enfants et les adolescents dans la positivité et non dans la négativité Le climat et les nuages dans lesquels les personnes surdouées risquent d’être engluées, pour ne pas dire prisonnières, à cause d’une généralisation (un passage intempestif de X% à 100% de difficulté…) ont pour objectif de faire fonctionner un système florissant, alors qu’au départ, tout partait de bonnes intentions, c’est-à-dire se préoccuper des X % ?(chiffre à démontrer) qui sont en échec. Aux USA, ce chiffre d’échec n’est d’ailleurs que de 10%, selon une étude de Georges Betts (président de la National Association of Gifted Children) & Maureen Neihart (docteur en psychologie), pour les enfants détectés jeunes.

Nous avons tous une forme de responsabilité collective dans ce processus, nous sommes intelligents parait-il, alors ayons une intelligence collective, celle de ne pas nous laisser envahir par des thèses négatives. Alors plutôt que d’ouvrir nos parapluies sous les hypothétiques pluies acides à venir, ouvrons bien nos yeux pour admirer le soleil.

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La psychanalyse et les surdoués

La psychanalyse et les surdoués

La psychanalyse (ses fondements et ses résultats) est mal connue en général du grand public, et même lorsque je dis que j’ai étudié la psychologie, certains pensent de suite psychanalyse, alors que cela a vraiment peu à voir. La psychanalyse serait une sous-branche de la psychologie, et dans certaines universités françaises, elle est encore malheureusement enseignée comme une matière à part entière. En 2014, cela parait surréaliste.  La psychologie générale est l’étude des comportements humains et étude du fonctionnement du cerveau, pour la neuropsychologie plus précisément. La psychologie étudie entre autre le développement du petit humain. La psychologie clinique étudie la psychopathologie, la psychologie sociale étudie les comportements de l’individu dans la société. Vous l’aurez compris, c’est passionnant !

Les associations de familles d’enfants autistes se sont d’ailleurs énormément mobilisées pour ne plus subir les effets néfastes de théories psychanalytiques obsolètes. Elles ont compris que B. Bettelheim était un illuminé qui voulait séparer les enfants autistes de leur mère. Sophie Robert le démontre bien dans son film « Le mur, la psychanalyse à l’épreuve de l’autisme ».

Mais ce n’est pas le cas dans le monde de la douance.  Souvent les personnes surdouées se tournent vers des psychanalystes lorsqu’elles sont en mal-être ou en deuil. Elles pensent que c’est cela qui va résoudre leurs problèmes. Malheureusement, ce n’est pas adapté, à moins qu’elles aient enfoui un grave traumatisme qui pourrait resurgir ou un « secret familial». La psychanalyse, au sens où elle est pratiquée actuellement en France encore aujourd’hui, est désuète, à mon sens, et ne tient pas assez compte des dernières avancées scientifiques. Elle est issue d’une « théorie » vieille d’une centaine d’années, et il est assez étonnant que de si nombreuses personnes y croient encore. L’excellent livre « le livre noir de la psychanalyse, vivre, penser et aller mieux sans Freud » (sous la direction de C. Meyer) et le livre de Michel Onfray  « le crépuscule d’une idole » l’ont démontré, mais les croyances sont tenaces. Comme dirait ce dernier très judicieusement, comme Freud avait envie de coucher avec sa mère, il en a inventé une théorie qu’il pensait adaptée à tout le monde, ou qu’il a adaptée à tous pour se déculpabiliser… Théorie très lucrative, par ailleurs.

La psychanalyse est basée sur la libre association d’idées et sur le transfert. Inutile de dire qu’avec des personnes surdouées, les associations d’idées fusent et ne sont pas forcément issues d’un réel traumatisme, ou d’un secret de famille gravissime, ce que recherche en général le psychanalyste, lorsqu’une personne va mal. Quant au transfert, parfois, le psychanalyste garde le patient sous son emprise durant des mois ou années, lorsqu’il s’aperçoit qu’il en tient un ou une qui va vraiment très mal…Quelle aubaine ! On voit des adultes surdoués en souffrance, qui ont consulté un psychanalyste durant des années, et qui leur a toujours dit, (lorsque le psychanalyste daigne parler) qu’ils surinvestissaient le verbal, ou qu’ils ne savaient pas gérer leurs émotions, ou pire encore…que c’est à cause de la mère…il suffisait d’y penser !

J’ai écrit un court article sur ce sujet épineux, par manque de temps, mais on pourrait en écrire … N’hésitez pas à lire les deux livres que j’ai cités. Comme il est écrit dans le livre noir, « A l’étranger, la psychanalyse est devenue marginale ». Il est surprenant (ou pas surprenant en France), une fois encore que le livre d’un psychanalyste, surdoué, mais psychanalyste, avec une thèse…comment dire ?…, ait une si grande place dans les médias…je veux parler du livre de Carlos Tinoco, « Intelligents , trop intelligents » qui nous explique que les personnes d’intelligence « normale » seraient inhibées, ou plutôt que leur intelligence serait inhibée.

Je recopie la fin de la 4eme de couverture : « Et s’il n’y avait pas de « dons» particuliers, mais un type de positionnement psychique, un certain rapport au monde, qui produirait des résultats remarquables sans relever pour autant d’une faculté cérébrale ? En bout de ligne, que signifie vraiment « être intelligent »?
Poser cette question, c’est prendre le risque de porter sur nous-mêmes, mais aussi sur la société et les institutions, un nouveau regard. C’est une démarche audacieuse, tant philosophique que politique, et salvatrice en ce qu’elle redonne à l’humain toute sa profondeur. »

 

Une partie des psychologues des CMPP( centres médico-psycho-pédagogiques) sont d’obédience psychanalytique, et souvent les parents de surdoués qui ont peu d’argent ou pour d’autres raisons se tournent vers ces organismes. Ils s’entendent dire que:  » ils poussent leur enfant, que c’est à cause de la mère, que si l’enfant a une phobie scolaire, c’est à cause de la peur de la séparation d’avec la mère » etc… etc, et ils passent parfois à côté de la douance malheureusement. Il faudrait que les parents témoignent.

 

La douance est plus que jamais taboue en France. Si nous laissons ce sujet de la douance entre les mains des théories psychanalytiques et des psychanalystes, alors, il ne faudra pas s’étonner que l’intelligence soit encore synonyme de souffrance encore de longues années…STOP ! Soyons courageux comme l’ont été les associations de parents d’enfants autistes. Et effectivement, ne laissons pas notre intelligence et notre esprit critique s’inhiber…disons simplement stop à la psychanalyse. Simple, il fallait y penser !

Etre intelligent, c’est POSITIF

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arboré-sens

Je voudrais préciser ce que j’ai écrit dans mon livre au sujet de l’arborescence. J’ai remarqué avec une très grande stupéfaction que quelques personnes (peu en fait) semblaient n’avoir pas compris ce que j’ai voulu dire, alors qu’il s’agissait d’une phrase simple. Certaines avaient même totalement inversé ma pensée, insinuant que je ne comprenais rien à l’arborescence. Alors peut-être, je me suis mal exprimée. Pourtant, j’ai pesé chaque mot et j’ai fait relire mon texte à 5 personnes, dont une orthophoniste qui connaissait peu le problème de douance afin qu’elle joue le rôle de candide. Il est indéniable que, pour elle, les mots ont un sens.

J’ai écrit sur l’arborescence, car j’ai retracé l’historique de la douance, mais très peu, ce n’est certes pas l’essentiel du livre:

 p 26: « Pour résumer la pensée en arborescence, c’est une théorie qui explique que les personnes à haut potentiel ont « des pensées en tous sens », …, réalité ou propos déformés ? »

réalité ou propos déformés ?  (je me questionne)

Et p27 : « SI la définition de cette arborescence est « une pensée en tous sens », incontrôlée, de « non hiérarchisation des idées » rien ne permet actuellement d’affirmer que tous les surdoués ont une pensée en arborescence. Cette définition est par trop négative et non conforme avec la réalité de nombreux surdoués, enfants ou adultes, qui au contraire pensent excellemment et vite ! »

 Cela ne veut pas dire que je cautionne cela, bien entendu, comme j’ai pu le lire, et comme l’on m’a écrit en mail perso. Je défends les surdoués et je suis contre ce négativisme ambiant actuel qui voudrait que les surdoués passent pour des handicapés dans la société. J’ai bien écrit pour cela « réalité ou propos déformés ? »

Je ne cautionne pas ce mot d’arborescence s’il est défini ainsi, et s’il représente aujourd’hui dans l’inconscient collectif une pensée non maîtrisée. Les surdoués ont des associations d’idées rapides et claires, ils savent les hiérarchiser, les maîtriser, au moins pour ceux d’entre eux qui ont appris de bonnes méthode à l’école à leur rythme, ils savent synthétiser, et même certains synthétisent trop !

J’ai bien écrit SI, au conditionnel.

Beaucoup emploient ce mot qui est un joli mot, certes, et j’aime les jolis mots de la langue française, mais si on l’emploie pour définir la pensée des surdoués, il faut le définir. Actuellement il définit trop souvent négativement les surdoués, et dans ce cas, je ne l’emploie pas car c’est l’arbre qui cacherait la forêt des réussites.

Je voudrais ajouter que, le titre dédié aux femmes, mais ce n’est pas dans le sens d’un féminisme étriqué, ou pour séparer les hommes des femmes surdouées. Pas du tout ! J’ai voulu mettre les femmes surdouées à l’honneur, car on parle peu d’elles. Mais le premier chapitre est aussi dédié aux hommes, car il est général.

Merci à tous ceux qui l’ont acheté et qui l’ont apprécié.

 

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Réflexions autour du reportage « Enfants précoces : le paradoxe »

pour revoir le reportage: http://pluzz.francetv.fr/videos/enfants_precoces_le_paradoxe_,98835851.html

Le reportage de Réjane Varrod a été rediffusé il y a deux jours sur france3 :

 Enfants précoces : le paradoxe.

Encore une fois, la généralisation outrancière a été diffusée, généralisation qui consiste à dire : « La souffrance des précoces est fréquente, le surdoué qui réussit est un cliché « , ainsi tous les enfants surdoués vont mal, ont des besoins « particuliers», (dans un collège on les appelle les BIP, besoin intellectuel particulier), même si je dois préciser, pour être honnête, qu’il est dit à un moment dans le reportage que seulement un tiers des enfants à haut potentiel est en échec scolaire grave. C’est beaucoup trop évidemment. même un seul, cela serait trop! Un enfant dit « être un BIP, c’est une catastrophe, une maladie… »

Mais dans le titre et dans le commentaire, on parle de « enfants précoces », et la généralisation à tous les surdoués vient très vite. On voit d’ailleurs que l’enfant qui a sauté deux classes se sent bien avec la douance. Mais il n’a pas une élocution ordinaire. Il a pu être mis à l’écart dans son école peut-être à cause de cela. Les autres l’ont senti. peut-être, Est-ce la timidité face à la caméra. Mais il va très bien , il ne voit que des « bons côtés à la précocité »!

Je recommande la lecture du chapitre un de mon livre « Des femmes surdouées »,dans lequel j’explique, avec des arguments scientifiques, pourquoi il faut que les enfants « doués » apprennent à leur rythme dès la maternelle. Cela n’est pas exactement des « besoins particuliers », ce sont des besoins de vitesse à un jeune âge. Evidemment, une fois qu’ils sont bien « abîmés », qu’ils ont été harcelés par les camarades, que fait-on ? Là, ils ont des besoins de reconstruction. Je pense qu’il vaudrait mieux prendre les devants ! Ce serait si simple ! Ils n’auraient pas de difficultés dans l’apprentissage.

On voit que l’enfant qui est très anxieux (à la réunion de l’afep) ne va surement pas aller mieux si on dit « TU ES DIFFERENT », quelle angoisse ! Et les parents ont eu bien raison de ne pas trop en parler en milieu scolaire, surtout s’ils ne se sont pas assurés auparavant que le milieu n’était pas « hostile aux surdoués ».

Quant au lavage de dents et à la vie quotidienne, ce n’est pas un problème de surdoués, c’est un problème d’éducation, beaucoup d’enfants rechignent à se laver les dents, il faut en faire une habitude dès le plus jeune âge. Mais il est certain que la vie quotidienne peut être fatigante avec des surdoués, car ils discutent tout, ils contestent tout, ils veulent des explications à tout, à nos moindres faits et gestes, (ce que parfois nous n’avons pas) et il faut être ferme avec eux et ne surtout pas les placer sur un piédestal, car l’adolescence risque d’être très difficile. On le voit avec ce jeune qui parle en ne quittant pas sa tablette des yeux et qui ne se lève pas pour prendre un mouchoir, tel un pacha !  et non l’enfant précoce ne s’immisce pas dans les conversations d’adultes tout le temps s’il est bien éduqué !

 ils ont besoin de fermeté bienveillante. il est important de les éduquer pour vivre dans le monde ordinaire.

Dans les réunions de l’afep, j’ai relevé une erreur de chiffre, la proportion de personnes à haut potentiel est de 2,5 % et non de 4 à 5 par classe.

Je dois préciser aussi que tous les enfants précoces n’apprennent pas à lire seuls. Certains oui, mais d’autres, non.

En conclusion, selon moi, le reportage  explique bien les difficultés des hauts potentiels « abîmés ». Mais ce n’est pas le cas de tous, heureusement ! Et je salue le professionnalisme de ces enseignants qui se donnent à fond pour redresser la barre. On remarque surtout qu’ils ont des problèmes sociaux, et il faudrait surtout enseigner la tolérance à tous les enfants. Antony l’explique bien à la fin , « il faut trouver l’âme sœur ».. cela se trouve !

On remarque aussi qu’il y a une plus grande proportion de garçons.  la seule jeune fille du groupe cache sa précocité, elle dit : « j’essaie de faire comme si j’étais pas précoce » ! elle ne veut pas que l’on mette une étiquette surdouée sur elle. comme si en n’étant pas elle-même , cela pouvait la  rassurer… c’est malheureusement un leurre et c’est risqué.

Alors, je vous encourage à lire « Des femmes surdouées » !

pour commander cliquer sur :  (paiement sécurisé et livraison rapide)

http://www.leseditionsdunet.com/culture-societe/2196-des-femmes-surdouees–nadine-kirchgessner-9782312027401.html

 

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La culture et l’inculture

Dernièrement j’ai entendu au zapping un petit extrait de reportage. Il était demandé à des enfants (CM2 je crois) qui était célèbre en ce moment. Réponse …Nabilla

A mettre en relation avec la baisse de niveau des collégiens qui regardent la téléréalité.

Alors j’ai relu le livre d’Alain Finkielkraut « La défaite de la pensée »(Folio). Avant de lire son dernier livre. Ce livre date de 1987 mais il est d’actualité. ! Tristement. Il essayait à l’époque de répondre à la question « Comment en est-on arrivé là ? » à l’époque…aujourd’hui la situation a empiré.

Beaucoup de choses révélées exactes…l’orthographe…On peut lire sur des fora des écrits de personnes qui se disent enseignants qui ne savent pas écrire quelques phrases sans fautes d’orthographe graves, comme l’inversion des verbes être et avoir. Certains enseignants ne connaissent pas l’orthographe…Alors comment peuvent-ils enseigner, se pose-t-on la question. Comment, si on ne connait pas l’orthographe, comment peut-on comprendre le sens de certaines phrases, comprendre les finesses du langage, comment ne pas faire de contre-sens si on inverse le verbe être et le verbe avoir, si on confond ses et ces, se et ce ?  Où est le sens ?

 

« qu’il s’agisse, en effet, de sa nation ou de sa langue, l’homme entre dans un jeu dont il ne lui appartient pas de fixer, mais d’apprendre et de respecter les règles. Il en va des constitutions politiques comme de l’accord du participe passé ou du mot pour dire « table »   P26

 

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Un éléphant, ça trompe énormément

Entre les affaires « Dieudonné » et « Valérie Trierweiler », même si on ne veut pas faire de politique, en ce moment , on est un peu obligé d’avoir une réflexion sur la société. Le mot « politique » est pris au sens large, politikos, la vie de la cité. Avec la croyance de l’égalité entre tous les citoyens.

Au moment même où l’état veut lutter contre les inégalités « garçon-fille »,  « homme femme », en éduquant les enfants dès l’école, le chef de l’Etat nous montre par son attitude tout le contraire. Depuis quelques années, il a trompé une première fois la mère de ses enfants, alors même qu’elle était bien placée pour devenir la première présidente de la République. Je rappelle qu’elle a obtenu 47 % des voix, chiffre plus qu’honorable si l’on tient compte du contexte « privé ». Ah oui, c’est vrai , il s’agit d’une affaire privée…

Puis une autre affaire, Valérie Trierweiler, une autre, donc, vous suivez toujours…Valérie Trierweiler, que personne n’épargne, qui n’a pas droit à la dignité, qu’aucune association féministe ne défend, contre ce qu’il faut appeler un déferlement d’horreurs médiatiques, contre elle, devant la planète entière.

Alors homme-femme ? Même combat ? Même vie dans la cité ?

Extrait du projet du gouvernement : « L’égalité des filles et des garçons constitue une obligation légale et une mission fondamentale pour l’éducation nationale. Si les écoles et les établissements sont devenus mixtes dans les années 70, trop de disparités subsistent dans les parcours scolaires des filles et des garçons. L’éducation à l’égalité est nécessaire à l’évolution des mentalités. L’année 2013-2014 est une année de mobilisation pour l’égalité à l’école. »

« Après le baccalauréat, dans les classes préparatoires aux grandes écoles, 74 % des élèves des filières littéraires sont des filles, pour 30 % des élèves scientifiques. Seulement 27 % des diplômes d’ingénieurs sont délivrés à des femmes. »

http://www.education.gouv.fr/cid4006/egalite-des-filles-et-des-garcons.html

On nous dit que garçon-fille, homme-femme c’est pareil ! Que pour les enfants, avoir un père et une mère, deux mères, deux pères, c’est pareil ! Que ce n’est qu’une question d’éducation, que si les petites filles jouent aux voitures et les petits garçons à la poupée, les stéréotypes s’estomperont.

Mais la première éducation, n’est-ce pas l’éducation par l’exemple ?

 

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La guerre à l’école‏

Voulant déconnecter avec « les guerres » que l’on nous montre régulièrement à la télévision, j’ai lu un article d’un blog ami , et je me suis aperçue que la guerre existait dans nos écoles !
Le petit garçon de « A.zebrounet » , 9 ans , s’est fait tabasser par un garçon de sa classe d’allemand de 6 e pour une raison pour le moins dérisoire : « il m’a regardé », sans même « de travers ».  Comme si cela ne suffisait pas, cette agression, j’ai lu la cinquantaine de commentaires, presque tous relataient des sarcasmes, des sévices, des insultes, subis par des enfants et certains parents relataient leur scolarité à eux de la même façon.  Le phénomène m’est apparu énorme et cela semble représenter une population de personnes à haut potentiel. Et ce ne sont pas seulement les enfants avancés scolairement qui sont harcelés.
En analysant mon expérience d’élève , cela n’existait pratiquement pas (années 70-80). Lorsque mon fils aîné était scolarisé, il a été harcelé mais non tabassé (années 90). D’après tout ce que j’entends et lis, il y aurait une réelle augmentation de ces phénomènes de harcèlement, et cela pose vraiment question. Il ne faut pas considérer seulement la violence physique, le harcèlement moral est aussi problématique. Aujourd’hui, la réussite scolaire est très mal vue et est même stigmatisée et fortement réprimée par les ‘camarades ». C’est une guerre , insidieuse et souterraine, une guerre froide.

 

http://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2014/01/10/est-ce-le-prix-a-payer-pour-etre-hors-norme/comment-page-1/#comment-53914

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Femme asperger

Je relaie le témoignage édifiant de cette femme asperger sur le blog de Martin Winckler

Cela explique la situation déplorable de la France en matière d’autisme, phagocytée par la psychanalyse. Cela contredit également les tenants des thèses de la théorie du genre qui voudrait nier l’apport biologique  (cf article  Le gène ou la gêne). Dans l’autisme asperger, les différences homme/femme sont décrites de l’intérieur, dans divers blogs que je cite dans cette page.  les asperger
« Je suis autiste et cela n’est pas « exactement » ce que vous croyez…
par Miss Titi, du réseau DÉesCAa
Article du 16 mars 2012

Suite à un échange avec Martin Winckler – Médecin et écrivain (Montréal). sur 2 occurences d’utilisation inappropriée du mot « autiste », je lui ai promis d’écrire un article sur l’autisme vu de l’intérieur…

Je ne suis pas qu’autiste : je suis aussi une très jolie femme à l’aspect extérieur anormalement juvénile, avec un gros cerveau, tout plein de diplômes, en plus d’être une terrible pipelette… »

http://martinwinckler.com/spip.php?article1083

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Le gène ou la gêne

Le gène de la ménagère existe-t-il ?

En juin , il y a eu débat sur la théorie du genre et je n’ai pas eu le temps de m’en préoccuper. Aujourd’hui j’ai lu sur le sujet et j’ai écouté des débats et vidéos…je n’avais pas pris la mesure du phénomène ! La lutte contre l’homophobie , contre toutes les différences, contre la bêtise finalement,
doit-elle passer par la négation des filles et des garçons ?

Trois vidéos ont retenu mon attention et je les partage avec vous. Elles ne concernent pas directement la douance mais elles concernent l’éducation et l’éducation à la sexualité. Vous remarquerez en passant qu’il est peu question d’amour…

En premier, une vidéo d’une conférence d’une professeur de SVT très courageuse et très lucide. A écouter jusqu’au bout !

Une interview d’Alain Finkielkraut . Il sait avoir le recul nécessaire pour réfléchir aux conséquences de propagandes telles que celle-ci, orchestrée très silencieusement, sous couvert d’égalité Homme-Femme contre laquelle nul ne peut être contre.

 

Si on écoute certaines discussions, l’éducation sexuelle serait influencée par une sensibilité de gauche ou de droite, ou à une question religieuse…Un peu court et à mon avis assez faux, en tous cas pour moi,. je m’occupe très peu de politique, et encore moins de religion.
Lorsque l’on éduque des enfants , on les éduque à l’amour, et la dimension politique et religieuse est vraiment secondaire…
une autre question, est-ce à l’école d’éduquer à la sexualité ?

 

la théorie du genre expulsée de Norvège :

 

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Enfant prodige, cela existe

Akim Camara  sur ces vidéos est un petit violoniste de 3 ans exceptionnel ! Il est irrésistible, motivé et on voit qu’il adore le violon et qu’il en joue joyeusement. Il est visible que ce n’est pas un enfant que l’on force à faire de la musique ! Deux ans après, sur une autre vidéo ,  il a 5 ans. Durant ces deux ans , il a fait des progrès extraordinaires pour un enfant de cet âge. certains esprits chagrins penseront que ses parents l’ont forcé à faire du violon dix heures par jour…mais peut-on vraiment forcer un tel talent ?

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