Archives de catégorie : Non classé

L’étude sur le haut potentiel

répartition participants 109

répartition avec 109 participants au 1.03.2015

Je vous remercie pour vos réponses et votre participation. J’attends encore quelques jours jusque fin mars pour les retardataires. Après cette date, je bloquerai les réponses. Vous avez été 125 à remplir le questionnaire et 155 à vouloir participer. Comme vous voyez, il y a plus de femmes que d’hommes! Alors j’attends les hommes, sinon , on va dire qu’il y a plus de femmes surdouées que d’hommes!  (dans mon étude…)

Je remercie l’association MENSA et les sites  adulte-surdoue.fr  et  talentdifferent.com pour avoir relayé l’information.

J’espère que cela sera intéressant comme étude. C’est déjà intéressant avec 125 !

Un grand MERCI

 

Share

à lire L’ours de Dalécarlie

l-ours-de-dalecarlie-laure-malaprade

je donne un petit coup de pouce pour le livre d’une des lectrices assidue de mon site . on peut lire le début du livre sur le site des Editions du net, et cela donne envie de le lire !

Laure Malaprade connaît bien la Suède et nous embarque pour un voyage décalé, loin des clichés touristiques. L’auteur a été membre du jury du Prix du Livre Inter en 2013 et nous livre ici son premier roman.

pour commander cliquer sur L’ours de Dadécarlie   

Share

« Quand on sait, on se tait ! »

Pour poursuivre sur l’article précédent , voici le témoignage de Catherine Pinder, professeur de Français au Lycée Michelet. Au moins, ce témoignage n’est pas négatif, comme on en lit top souvent au sujet des enfants surdoués. Même si selon moi, les classes IEP  ne me paraissent pas indispensables, sauf si on ne peut faire autrement.

J’ai vécu exactement la même chose, en cinquième, la prof de Maths m’ayant demandé de ne plus répondre…

 

il est issu d’un texte ancien ,écrit par Monique Binda, ancienne présidente de ANPEIP et A Giordan. intitulé  « Ce qu’il faut dénoncer…par M. Binda et A. Giordan »

« Pour preuve, ce témoignage de Catherine PINDER, enseignante Lycée Michelet,

(extrait du bulletin ANPEIP 1989).

« MERCI ! » « Quand on sait, on se tait ! »

C’est sans doute cette phrase prononcée par un enseignant, qui a suscité chez moi le désir de m’occuper d’enfants intellectuellement précoces. Elle avait réveillé le vieux souvenir, endormi au fond de ma mémoire, d’un jour de classe (j’étais en

9ème – CE2 actuel) où ayant affirmé à la maîtresse que Vinci appartenait au quattrocento, je m’étais entendu répondre: « Tu ne peux pas savoir cela ! »

L’injustice absolue : il y a donc un âge pour savoir certaines choses, un âge où l’on “doit” ignorer ? La confiance qui chancelle : le professeur en qui on a confiance et qui, tout à coup, vous rejette, parce que l’on sait. Paradoxe inacceptable qui fait douter l’enfant, entier dans ses affections, de l’utilité de l’école. Commence alors la dérive.

Première solution : l’enfant s’adapte et se « médiocrise » pour être conforme à ce que l’on attend de lui (certains m’ont avoué avoir fait exprès des fautes d’orthographe pour que l’on s’intéresse à eux), parce qu’il a besoin d’être aimé.

Deuxième solution : l’enfant se dissipe parce que le savoir est “ailleurs”.

Ces deux solutions sont bien évidemment inacceptables.

D’autre part, comment un enseignant peut-il gérer une classe de 25 élèves, dont l’un seulement est intellectuellement précoce ? Là encore, deux solutions s’offrent à lui.

Ou bien, il laisse cet enfant s’exprimer à sa mesure, c’est-à-dire répondre toujours avant les autres à toutes les questions et il frustre les 24 autres. Ou bien, il laisse les autres s’exprimer en priorité et frustre alors celui qui est intellectuellement précoce. Dilemme insoluble !

Voilà pourquoi les classes Intellectuellement Précoces pour Enfants me paraissent indispensables. Elles permettent à ces enfants d’évoluer à leur rythme (rapide !), de s’épanouir, d’être heureux. Voilà pourquoi, depuis 8 ans, elles me passionnent.

Je voudrais donc aujourd’hui dire MERCI à ces enfants.

Merci parce que chaque cours est une fête grâce à eux. Une fête du savoir, de la découverte, du plaisir d’apprendre et de jouer avec les mots.

Qu’il s’agisse de grammaire ou de littérature, leur capacité d’analyse me stupéfie.

Quelques rapides anecdotes peuvent donner une idée de l’intelligence de leurs définitions. Ainsi l’un d’eux m’a défini les pronoms : « ce sont les employés par intérim du nom ». J’avoue que n’y avais pas pensé ; la perfection de la définition m’a laissé pantoise.

Cette année en 6ème, en comparant les deux éducations de Gargantua (Rabelais les a enchantés) ; celle des précepteurs solistes, et celle, moderne, de Ponocrates, un élève a fait remarquer que dans la première, le vocabulaire de Rabelais était beaucoup plus trivial, moins recherché que dans la seconde, et donc qu’elle correspondait aux idées développées (il est des élèves de seconde qui ne le perçoivent pas encore !).

Nous en sommes, ce mois-ci, à la quatorzième fiche de lecture de l’année, et nous avons atteint le sommet de la jubilation avec “Cyrano”. Lors du dénouement, quelle ne fut pas ma surprise de voir la moitié de ma classe en pleurs, révoltée par l’injustice de cette vie gâchée (ce sont d’ailleurs les garçons qui pleuraient à gros bouillons !). Il m’a fallu consoler les chagrins causés par des mots vieux de cent ans, qui sonnaient “vrai” (Heureusement, l’an prochain, le Cid finira bien !).

J’ai prévu pour la séance de récitation hebdomadaire (il me paraît indispensable d’apprendre une douzaine de vers par semaine), un faux nez, un feutre et une épée, mais j’éprouve une certaine crainte : emportés par le “panache” ne vont-il pas se laisser choir, “blessés à mort” par la poutre perfide?

Prenons le risque. Inutile donc de préciser combien sont vivants les cours de français avec ces enfants. Et combien est grande leur imagination!

Dernier sujet de rédaction “décrire un objet banal, utile, et considéré comme laid, de façon poétique”. Et bien, le saviez-vous ? « Il y a dans chaque maison deux balais. Un que l’on mouille et que l’on souille après un mariage forcé avec la serpillière, l’autre que l’on promène pour lui faire rassembler le troupeau de moutons » (sic).

« Les pylônes électriques, ils élancent fièrement leur structure métallique vers les cieux, la tête dans les nuages, ils flirtent avec le soleil.»

« Les poubelles ? Sentinelles vigilantes de nos villes, ventrues, trapues elles avalent nos déchets, et si elles saturent, nous le voyons vite, elles régurgitent ! »

Je pourrais continuer longtemps mais il faut bien conclure…? Je leur dirais donc tout simplement MERCI. Merci pour leur gaieté, leur humour! Merci pour leur inventivité, leur audace. Merci pour cette pratique du gai savoir!

Merci à ces enfants qui me permettent de pratiquer un métier de jouvence. »  Catherine Pinder

Share

changer le monde

Un enfant de 5 ans écrit des lettres au monde entier

« INSOLITE – Si beaucoup d’enfants ont en commun leur volonté de changer le monde, il est bien possible que Toby Little, du bout de ses cinq ans, soit le plus déterminé d’entre eux. Originaire de Sheffield en Angleterre, le petit Toby tend la main au monde entier à travers la poste internationale, bien résolu à envoyer une lettre manuscrite à au moins une personne de chacun des 193 pays que compte l’ONU… et à en obtenir une réponse.

L’idée lui est venu plus tôt cette année, suite à un exercice de lecture à l’école… »

la suite  cliquer sur  :

http://www.huffingtonpost.fr/2013/09/23/toby-enfant-5-ans-lettres-monde_n_3974639.html?ncid=edlinkusaolp00000009&ir=France

Share

Epoustouflant

Je n’ai pas l’habitude de diffuser des performances d’enfants jeunes , mais une amie m’a montré cette vidéo et je pense que , comme moi, vous ne serez pas déçus.  Amira Willighagen a une voix divine et un regard lumineux. Elle n’a que 9 ans… comme dit le commentateur, elle a une vieille  âme… de la pure beauté.

 

 

http://youtu.be/cWWqp-IVfb8

Share

« L’enfant doué et la rentrée » article d’Arielle Adda

 

 Un article de l’an dernier mais toujours d’actualité, écrit par Arielle Adda.

« La rentrée est souvent chargée d’un peu d’angoisse pour tous les enfants. Rares sont ceux qui ignorent le pincement bien spécifique rongeant sournoisement le cœur des écoliers. L‘enfant doué lui, vit la rentrée à sa façon.

  1. L’école maternelle
    Quand il entre pour la première fois en maternelle, il est particulièrement heureux et excité à l’idée de pénétrer dans un lieu magique où il va découvrir quantité de choses nouvelles et intéressantes.

    • Du bonheur à la déception

    Première déconvenue : il s’aperçoit que les autres enfants pleurent désespérément et il pense alors qu’il n’a pas dû très bien comprendre ce qu’on lui a expliqué. Loin d’entrer dans un paradis, il va pénétrer dans un enfer où ses parents, pourtant aimants et attentifs, sont obligés de le conduire.

    L’enfant doué, tout comme l’adulte doué, pense toujours que les autres savent mieux que lui la façon dont il faut se comporter ; il a l’impression de ne pas posséder le mode d’emploi de l’existence que les autres connaitraient tout naturellement. On voit bien que ce sentiment, flou mais persistant, s’installe très tôt dans la façon dont les individus doués perçoivent la vie sociale… »

  2. la suite  :  http://www.journaldesfemmes.com/maman/expert/52155/l-enfant-doue-et-la-rentree.shtml
Share

A.Bouferguene « un mal qui ne se dit pas »

A lire ! Anne Bouferguene   « un mal qui ne se dit pas »

http://www.laffont.fr/site/un_mal_qui_ne_se_dit_pas_&100&9782221125908.html

 

Le livre d’Anne Bouferguene illustre tristement une réalité qui concerne la précocité.  Pour elle, la recherche de sensations qui n’étaient pas « normalement «  de son âge a eu des conséquences dramatiques. Elle a connu à l’âge de 15 ans un garçon qui se droguait et qui lui a transmis le virus du VIH.

Les adolescents surdoués sont très curieux de tout. Pour cela,  ils n’hésitent pas à braver les interdits et à essayer tout ce qui attise leur curiosité. Ils peuvent se diriger vers la sexualité très jeunes, vers les drogues ou vers des personnes qui se droguent sans se droguer eux-mêmes forcément, vers l’alcool, et puis se trouver très rapidement accrocs, plus facileemnt que d’autres, vers des groupes un peu border line, vers des personnes qu’ils ne devraient pas fréquenter, quelquefois vers les sectes ou des religions . C’est leur curiosité débordante qui est à la base de ces comportements à risque , qui parfois peuvent paraitre extrêmes pour l’entourage.  Ce n’est pas parce qu’ils se sentent mal forcément ou qu’ils ont des « problèmes familiaux ». ils sont juste très curieux.Comme ils sont décalés sur différents domaines,  leurs centres d’intérêt n’ont pas grand-chose en commun avec les gens de leur âge, ils se dirigent souvent vers des jeunes plus âgés qu’eux, et ces derniers n’ont pas les mêmes activités que des jeunes de 15 ou 16 ans, s’ils ont 20 ans ou plus. Malheureusement ils peuvent le payer ensuite toute leur vie.

La réussite de A  Bouferguene est exemplaire à plus d’un titre. Le challenge de réussir à tout prix malgré ce virus a été un moteur pour elle. Elle l’a caché jusqu’à aujourd’hui. néanmoins elle a l’énergie débordante des surdoués. J’ai été émue par cette histoire , car il se passe pour elle exactement l’inverse de ce que j’ai connu. J’ai eu une maladie grave tôt (19 ans), qui a compromis mes études.

Le parallèle avec la douance pourrait se penser ainsi : faut-il en parler ou non à son entourage , au travail, quand on sait que l’on est adulte « doué » ?

 

Share

L’échec scolaire ordinaire des adolescents doués non reconnus. Arielle Adda. Colloque Eurotalent à Barcelone. 1989.

 

Je lis souvent que  Jeanne Siaud Facchin  a parlé la première des adultes surdoués, et comme je n’aime pas les injustices, je mets l’accent sur ce texte .

Voici le texte d’Arielle Adda datant de 1989. L’échec scolaire ordinaire des adolescents doués non reconnus.  Colloque Eurotalent à Barcelone.

« De nombreux enfants précoces se retrouvent en situation d’échec scolaire, contrairement à ce que l’on pourrait penser. Un article, paru dans « Marie-France », a constitué le point de départ de cette étude.
Je vais évoquer l’histoire de ces enfants, dont l’entrée dans la vie scolaire avait été brillante et prometteuse, et tenter d’identifier les processus responsables de cette dégradation.
Nous verrons aussi les conséquences, chez certains adultes, de cette scolarité gâchée.
Quelques chiffres, tirés d’un sondage effectué auprès des MENSA, viendront compléter cet exposé ; ils seront parfois comparés aux chiffres concernant la population générale, fournis par la Direction de l’Evaluation et de la Prospective de L’éducation Nationale…

La suite se trouve dans la page  Publications

Share