Archives de catégorie : Billet d’humeur

Supercerveaux débiles ?

Un article encore empli de contre vérités et de clichés insupportables sur les surdoués a été publié récemment.

On les appelle zèbres, hauts potentiels, surdoués, etc. Fantasmés et surmédiatisés, on les sait « doués », « précoces », mais aussi atypiques, fragiles et pas toujours adaptés à leur environnement. Comment fonctionnent-ils ? Quels sont les différents profils ?

Supercerveaux Mode d’emploi

Fragiles ? Vraiment ? L’auteur Valérie Fontaine ne semble pas bien connaître le sujet. D’ailleurs, elle interroge J Siaud Facchin qui semble accuser cette surmédiatisation des super-cerveaux, alors que cette dernière en est le principal acteur.

L’article regroupe tous les clichés récents négatifs puisque les témoignages sont pris dans les consultations des psychologues.

Force est de constater que les individus à hauts QI rencontrent la plupart du temps des difficultés d’apprentissage et des troubles psychologiques plus ou moins sévères.

Ecrire cela montre une vraie désinformation, grave.                            Cette phrase « ignoble » étant l’apogée de l’article :

« Être surdoué exige une vie sur mesure et adaptée à son trouble. »

La suite de l’article n’est guère mieux, on est sidéré, exemple : « Les surdoués ont souvent la bonne réponse mais ils ignorent, la plupart du temps, comment ils sont arrivés au bon résultat.  »

On peut se demander s’il ne s’agit pas d’une plaisanterie, mais non, ils y croient réellement. On a un semblant de réponse, le surdoué ne saurait pas se concentrer. En fait, il s’agit surtout d’erreurs de diagnostic, ces psychologues n’ont pas détecté un TDAH (trouble de l’attention, ou un TSA (trouble de l’autisme). Je propose à ces psychologues de refaire leurs études de psychologie pour parvenir à faire des diagnostics différentiels, et repérer les troubles réels. Car faut-il le rappeler, le haut potentiel n’est pas un trouble.

Si la personne est « incapable de décoder les implicites. » il s’agit d’un TSA.

les zèbres pètent régulièrement les plombs pour déverser leur souffrance, leur colère et leur frustration.

« ce travail thérapeutique souvent fastidieux et douloureux doit être mené auprès d’un professionnel aguerri qui a une bonne connaissance des hauts potentiels et des troubles associés. »

Je dois dire que je suis assez fatiguée de lire toutes ces inepties, qui ont pour objectif de « rouler » les personnes et de les envoyer en thérapie. Vous savez ce qu’il faut faire : soyez vigilants !

Quelques articles pour approfondir le sujet :

Non, le surdoué n’est pas un handicapé !

L’hypersensibilité supposée des surdoués

Décadence intellectuelle

Diffamation

Les influenceurs

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Dénigrement systématique

Sur un bus…
Grosse grosse pub pour une série qui va (encore) dénigrer les adultes surdoués…
J’ai vu une annonce de cette série qui va passer jeudi sur TF1 avec le mot
« ingérable »…
pour désigner la personne à haut potentiel de la série.
Mais attendons jeudi.
Alors on dit MERCI QUI ?
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Jusqu’où iront-ils ?

LA PATHOLOGISATION DU HAUT POTENTIEL se poursuit à bas bruit, via « des formations » des associations. On apprend que pour former des référents haut potentiel pour l’EN, l’association AFEP fait appel à un directeur de SEGPA. (et ce n’est pas la première fois).

Les SEGPA sont des sections créées pour les élèves en grande difficulté :

« Au collège, les sections d’enseignement général et professionnel adapté (Segpa) accueillent des élèves présentant des difficultés scolaires graves et persistantes auxquelles n’ont pu remédier les actions de prévention, d’aide et de soutien.

Mis à jour : janvier 2021 »  EDUSCOL
Alors, il ne faut pas s’étonner des conséquences : les parents d’enfants surdoués sont confrontés, à leur grand étonnement souvent, à des équipes qui sont spécialisées sur le handicap. Et cela induit les désagréments que l’on connaît, puisque cela n’est pas adapté. Pour des gens qui prônent un enseignement adapté, c’est assez cocasse.
Jusqu’où iront-ils ?
Jusqu’à la Sorbonne, semble-t-il. Si on regarde de près les études de cas exposées lors du dernier colloque sur le sujet du haut potentiel, on constate en fait qu’il s’agit de cas de TDAH et de TSA.
Il est remarquable que pour ces cas, les enfants ont pu obtenir des années d’avance, malgré le trouble. Imaginons le désarroi des cas d’élèves surdoués sans trouble que l’on empêche de sauter même une seule classe.
L’ANPEIP n’est pas en reste, elle propose le lien vers ce colloque 2021 :
Dans les commentaires heureusement, une maman nous fait sourire (ou pas) car elle voudrait :
« faire reconnaître que les bons résultats scolaires ne sont pas forcément synonymes de réussite ».
Comprenne qui pourra.
Quelques articles pour approfondir le sujet :
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Dérive au ministère

Quand on parcourt les textes de l’Education Nationale, on se rend vite compte d’une dérive au ministère sur le sujet du haut potentiel.

Les textes sont écrits d’une façon qui prête à confusion.

parcours des élèves haut potentiel

« Les élèves à haut potentiel (EHP) font partie des élèves à besoins éducatifs particuliers. Un élève excellent n’est pas forcément précoce et un élève à haut potentiel n’est pas forcément un élève excellent. Si la plupart des EHP ne rencontrent pas de difficulté particulière dans leur parcours scolaire, certains EHP peuvent présenter des difficultés psychologiques ou scolaires. »

Dans les ressources académiques, le document du ministère présente le dossier de l’académie de Nice en premier. Si on a la curiosité de cliquer, on « tombe » et on tombe de sa chaise :  « Adaptation scolaire et Scolarisation des élèves en Situation de Handicap »

On se rend surtout compte de la supercherie et de la confusion dans le colloque récent Elève haut potentiel 2021. Quand il est écrit « certains » , il s’agit en fait d’enfants qui présentent des troubles « en même temps ». Dans les travaux du ministère de 2019, cela n’est pas  précisé, ce qui bien sûr prête à confusion, pour les néophytes.

Les études de cas de ce colloque 2021 (itinéraires) exposent des enfants HQI, ou THQI certes, mais leurs difficultés sont dues à d’autres problèmes : TDAH (trouble de l’attention), TSA (trouble du spectre autistique). Un enfant a même vécu le décès de son père en CP. Il est triste l’année suivante, bien sûr, et qu’il soit agité n’étonnera personne. Nous avons la preuve, s’il en fallait une, de toute cette manigance (propagande), qui a pour conséquence directe de dénigrer les personnes surdouées. On se demande bien quel est l’objectif final ?

ITINERAIRES

Documentation du colloque 2021

Pour faire une analogie, c’est un peu comme si un colloque titrait

Information sur les gauchers, et :

  • Que l’on prendrait des études de cas de gauchers ayant un cancer,
  • que l’on s’appesantirait sur leur cancer,
  • Que l’on laisserait penser que  c’est « la gaucherie » qui gâche leur vie.

Le ridicule de la situation n’échapperait à personne.

Alors, on ne sait pas trop si c’est voulu, ou si c’est un phénomène inconscient, ou autre.

Gageons que « certains » au ministère reprennent leurs esprits.

« Au bout de ces ténèbres, une lumière pourtant est inévitable que nous devinons déjà et dont nous avons seulement à lutter pour qu’elle soit. Par delà le nihilisme, nous tous, parmi les ruines, préparons une renaissance ».
—- Albert Camus, L’Homme révolté (Gallimard, 1951)

Quelques articles pour approfondir le sujet :

Les pompiers pyromanes

 

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La deuxième révolte

Deux révoltes dans la semaine, cela fait un peu beaucoup pour ma petite santé. Cette fois-ci, c’est une émission de radio avec comme invitée J Siaud-Facchin sur europe 1. Adultes surdoués : trop intelligents pour être heureux ?

Les journalistes la présentent comme une spécialiste « reconnue » du sujet des surdoués. Ils n’ont pas dû bien lire l’article La pseudoscience des surdoués. Il est vrai que le site est bloqué depuis l’incendie de OVH, mais espérons que cela va être vite réparé. On peut lire le même article( mars 2017), (mais sans le florilège et sans les commentaires) dans le magazine La recherche avec le titre

La légende noire des surdoués

EXTRAIT   »

Ce sont les surdoués « ordinaires », ceux qui généralement réussissent brillamment à l’école et dans leur vie professionnelle et qui, s’ils font parler d’eux, ne le font jamais en tant que surdoués puisqu’ils n’ont jamais été identifiés comme tels (6). Ceux-là sont ignorés des psys, des associations, des sites internet, des livres spécialisés et du discours médiatique sur les surdoués.

Succès médiatique

Qu’un mythe puisse naître est une chose, qu’il se répande et se trouve défendu bec et ongles par ses adeptes en est une autre. La diffusion spectaculaire de la « légende noire » de la précocité se fait par différents biais. En première ligne se trouvent les psychologues praticiens qui côtoient au quotidien des enfants surdoués et observent chez eux un ensemble de difficultés scolaires, émotionnelles et cognitives – mais tous les psychologues ne sont pas d’accord avec cette observation de terrain. »

Que J Siaud-Facchin ose dire que les adultes surdoués sont naïfs, voire des enfants est révoltant, au premier sens du terme. Sont des enfants, ceux qui l’adulent, oui ! Au contraire, les adultes surdoués, les vrais, sont lucides et clairvoyants, en général. Ceux-ci ont rapidement vu la supercherie et ne veulent pas être des « zèbres ». Quand on sait que c’est ce courant de zébritude qui a pour conséquence les dérives de l’article du magazine sciences et vie, qui confond le haut potentiel avec un trouble du développement, on ne peut qu’être révolté par la place médiatique prise par ce courant de pathologisation.

Toutes les réponses sont dans mon dernier livre.

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La révolte

Voici le début d’un article du magazine sciences et vie :

« HP, TDAH, TSA : derrière ces sigles qui envahissent librairies, blogs, journaux… se cachent des catégories hypermédiatisées devenues de vrais fourre-tout où parents, école, médecins classent enfants agités, en décrochage scolaire, ou tout simplement différents. Au point que certains spécialistes, inquiets, dénoncent les risques de surdiagnostics. État des lieux.

Notre société serait-elle atteinte du syndrome de la « diagnostite » aiguë ? Depuis quelques années, voire quelques décennies, la prévalence d’un certain nombre de troubles ne cesse de grimper, chez l’enfant comme chez l’adulte. »

Hyperactifs, surdoués, autistes…La tentation du surdiagnostic.

L’indécence de cet article et de son titre m’interroge. Je n’ai pas la totalité de l’article car non abonnée. Ce genre d’article interdit toute réflexion pour toutes les personnes qui débutent leurs connaissances sur le haut potentiel. Seules quelques personnes surdouées ont la possibilité et la présence d’esprit de se révolter devant ces confusions. Les plus lucides comprennent qu’il s’agit d’une supercherie. Effectivement, Placer sur le même plan le haut potentiel et des troubles cognitifs comme le TSA ou le TDAH est révoltant. C’est la conséquence d’un travail de sape continu effectué par les cliniciens et/ou médecins qui s’affichent spécialistes su sujet. Cela rend très visibles les dérives délétères de ces 15 dernières années, que j’indique depuis si longtemps, via ce blog.

C’est assez stupéfiant en fait de « confusionner » à ce point. Même si les troubles peuvent être concomitants avec un haut potentiel, cela se produit parfois. Et ce sont ces personnes (avec troubles et qui ont un haut potentiel, en même temps) que rencontrent essentiellement les cliniciens et/ou les médecins qui s’affichent spécialistes du sujet. Leur analyse est biaisée, mais ce sont eux qui ont envahi le champs médiatique du haut potentiel. Les éditeurs et les journalistes ne se sont pas aperçus de la confusion.

On connaît actuellement , un courant de pathologisation du haut potentiel , en France, comme je l’explique longuement dans mon deuxième livre. Ce qui est très dommageable pour tout le monde, anxiogène pour les personnes et les familles.

Toutes les réponses sont dans mon dernier livre.

Quelques articles pour approfondir le sujet :

C’est du surf

Les pompiers pyromanes

L’opportunisme

 

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Confusions TDAH/Haut potentiel

Des Confusions entre un TDAH et un Haut potentiel ont été faites par Marc Lavoine dans cet article à propos de Vianney :

https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/marc-lavoine-se-lache-sur-vianney-il-casse-les-clles_465683?fbclid=IwAR34588ciAw4CDoYvCGeeFtdtn_lywpY784oQq61VHlioStytzBYBdlkNS8

Selon cet article « grand public » , l’énergie débordante et le côté agaçant seraient dus à un haut quotient intellectuel !

Certes le chanteur Vianney a sûrement un très haut « quotient intellectuel », mais son côté dissipé provient peut-être d’un TDAH (trouble de l’attention avec hyperactivité.

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Harcèlement des « intellos »

Aujourd’hui, et cela dure depuis quelques années déjà, il ne faut pas être trop intelligent dans les écoles/collèges/lycées. Même si au lycée, cela va un peu mieux, en général. Ceux qui réussissent sont jalousés, dénigrés et traités d’intellos. C’est une insulte. Ce qui bien sûr est aberrant et contribue à la décadence intellectuelle ambiante.

Une jeune adolescente a été tuée hier, par deux autres jeunes de son âge, ce qui est terrifiant. On apprend qu’elle était harcelée dans son collège et qu’elle travaillait bien, ce qui a suscité de la jalousie, selon sa mère. Ce point a été peu relayé dans les médias, qui ont surtout accusé les réseaux sociaux.

Dans ce cas, dans une société décadente, difficile de croire pour le public que d’être surdoué est une chance. C’est le titre de mon livre, qui est peu relayé. On pourrait dire « évidemment ». Les journalistes et les éditeurs préférant relayer des livres qui dénigrent l’intelligence et les personnes intelligentes, en les appelant « des zèbres » ou des handicapés, c’est selon.

Quelques articles pour approfondir le sujet :

Décadence intellectuelle

Les zèbres ne prennent pas de vacances

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Les influenceurs

Certaines personnes se demandent comment le marasme de la pathologisation du haut potentiel est arrivé en France, et pays francophones. Les conséquences délétères sont énormes pour les enfants et les adultes. En fait, il y a eu l’action de certains influenceurs ces dernières années, de certaines associations qui ont dérivé, le relâchement, les compromissions et/ou la lâcheté de certains acteurs et auteurs  du domaine.

Les responsables sont nombreux :

au premier chef, J Siaud-Facchin, dès 2002 :

relayée par des référents de l’EN qui font fi des « chiffres » et qui généralisent les « souffrances » de certains surdoués, (en fait souvent ceux qui ont des troubles associés) à tous les surdoués.

(12.02.2017)

qui a placé « sa patte » et ses théories au ministère en 2019 :

relayée par des blogs peu fiables, et soutenus par des réseaux sociaux complètement en vrille, par des personnes qui ont cru aux fables, parfois en toute inconscience :

relayée par d’autres livres qui expliquent que c’est un problème de penser.

relayée par Nicolas Gauvrit qui a retourné sa veste en toute dernière minute, pour coller au texte du ministère de 2019 qu’il a signé et qu’il approuve :

“cela a été dans le bon sens” Nicolas Gauvrit

vidéo de début 2020, Nicolas Gauvrit

Ensuite, les éditeurs continuent dans la même direction, car ils veulent avant tout vendre des livres. La victimisation, c’est plus vendeur. La véracité des faits leur importe peu, pour certains. En fait, être édité par un grand éditeur n’est plus un gage de qualité, comme il y a quelques années.

Exemple, Nathalie Clobert, qui se forme sur le haut potentiel sur un blog en mars 2019, prend la direction d’un livre sur le sujet chez un éditeur prochainement en mai 2021 :

Et enfin les journalistes ont œuvré par un matraquage médiatique de grande envergure depuis 2002-2003. Certains journalistes ne font pas le moindre travail d’investigation, ce qui devrait être la base de leur métier. Ceux qui l’ont fait, et j’en connais, n’ont pas la force de lutter, disent-t-ils ou disent-elles, contre ce courant négatif, et surtout faux.

Tout cela est très problématique. Lorsque les gens se rendent compte de la supercherie, lorsque les familles se rendent compte qu’on les envoie chez un référent académique spécialisé pour les élèves handicapés, quand ils questionnent les enseignants pour la scolarité d’un enfant surdoué,

il est trop tard.

 

Quelques articles pour approfondir le sujet :

Décadence intellectuelle

Le pouvoir du clic

Surdoués: la galère

On ne pense jamais trop

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C’est du surf

Je ne pensais pas écrire un article au sujet de cette  émission de France 2   diffusée hier après-midi.  On peut la regarder en REPLAY 

Hypersensibilité : et si c’était une force ?

L’émission était normalement sur l’hypersensibilité, mais on constate dans les commentaires que des questions se posent sur le haut potentiel. Mais j’ai reçu un mail hier soir via l’association AFEAAS qui m’a attristée et j’ai pensé écrire cet article pour expliciter ce sujet. Je cite le mail d’une maman effrayée par les situations qu’elle rencontre dans l’Education nationale pour son enfant haut potentiel.

Voici un extrait avec son accord :

« Bonjour,

Je suis maman d’une petite fille de 6 ans, en CP, à HPI. J’ai été saisie par le caractère pathologique employé sur le site de la dsden. En effet, je recherchais conseils auprès d’un réfèrent EHP qui est également AESH… mais quel est le lien ?

Et puis, le plan de formation de 2019 qui a permis de répondre aux questions quant aux besoins éducatifs « particuliers »…

Parents nouvellement concernés, nous sommes effrayés. Vont-ils pondre une 1ère MDPHI (maison dép. pour pers. hdcpées intelligentes) ? »

Il faut comprendre que grâce ou à cause de l’action militante de Jeanne Siaud-Facchin au sein du ministère et de quelques autres membres des travaux récents, et moins récents, les référents haut potentiel sont des spécialistes de l’enfance handicapée (AESH).

Les conséquences sont là pour les familles, et plus personne ne comprend rien. Des confusions ont été faites entre le haut potentiel et l’autisme asperger, et l’hypersensibilité, depuis 15 ans environ, en attribuant toutes les difficultés des personnes à leur  haut potentiel. Même si parfois, il n’y avait qu’un seul indice du test qui était supérieur à 130.

Mais c’est du surf, car l’invitée spécialiste Jeanne Siaud-Facchin a depuis de nombreuses années surfé sur la vague « de la douance » . Aujourd’hui, elle s’attaque à l’hypersensibilité, en ayant fait un passage par la méditation.

Quelques commentaires après l’émission qui montrent quelques incompréhensions :

Une maman par exemple écrit :

« Par contre on peut avoir un énorme QIT sans être Haut Potentiel. Intelligence ne veut pas dire douance. »

Une autre maman explique que son fils a été testé dans le cadre scolaire , avec la psychologue accompagné de l’infirmière !

Voilà où nous en sommes.

Tellement triste et incroyable.

Tout cela se passe aujourd’hui, en 2021, depuis que J Siaud-Facchin est parvenue à entrer dans les travaux du ministère en 2019, et a largement contribué à pathologiser le haut potentiel (elle n’est pas la seule) ces dernières années. Alors évidemment, hier, J Siaud-facchin dit dans l’émission  » le haut potentiel n’est pas une pathologie », parce qu’elle sait que tout cela est allé trop loin, et qu’une dérive s’est installée durablement. D’ailleurs, beaucoup de personnes emploient le mot « diagnostic », c’est un signe. On se souvient que J Siaud-Facchin expliquait il y a quelques années sans sourcilier que les surdoués ne comprenaient pas les implicites. Il s’agissait d’une confusion avec le syndrome d’asperger.

J Siaud-Facchin a largement contribué à pathologiser le haut potentiel mais dit que  » le haut potentiel n’est pas une pathologie »

MAIS  : C’est du surf, nous dit-on. Comment s’exercer pour éviter le marasme ?

En surfant. de compromissions en petites lâchetés, sur une vague de plus en plus difficile à dompter, au détriment des enfants surdoués. Enfin, pour ceux qui n’ont pas de troubles. car tout ce système a été pensé pour les enfants avec des troubles. Mais, cela n’est pas dit.

On surfe.

Les familles ne seront pas dupes longtemps.

Quelques articles pour approfondir le sujet :

La stigmatisation des surdoués est en marche

On ne pense jamais trop

Décryptage d’une vidéo de J Siaud-Facchin (mars 2016)

Des compromissions

Penser différemment, à manier avec précaution…

 

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