Archives de catégorie : Billet d’humeur

Surdoués-phobie

Le dossier de l’Obs paru en janvier a suscité de nombreux commentaires sur leur page facebook. 2700 en 5 jours.

On peut observer une très grande confusion dans la définition du haut potentiel, qui est simplement, je le rappelle,

« présenter un QI supérieur à 130« .

Le terme diagnostic est souvent employé à tort.

Des troubles qui n’ont rien à voir avec le haut potentiel sont décrits comme souvent (TDAH, DYS, TSA). Les personnes décryptent et les vivent vraiment ces troubles, mais elles  attribuent les difficultés au haut potentiel. Il faut dire que la mauvaise littérature sur le sujet les y a incités depuis quelques années de désinformation.

Quelques exemples :

Le mot « handicapé » est là

J’ai lu quelques commentaires sur facebook , je n’ai pas lu les 2700 j’avoue, mais la teneur est inquiétante. Parfois amusante. Ou pas.

Arguments des commentaires concernant cet article de l’Obs sur fb (plus de 2700 en quelques jours), preuve de l’intérêt pour le sujet, alors que cela ne concerne que 2.3% de la population.

  • les parents veulent que leur enfant soit surdoué
  • le haut potentiel c’est une mode
  • c’est un phénomène de riches
  • L’école subit une baisse de niveau, alors il est plus facile de paraître surdoué qu’avant.
  • on ne peut se fier aux tests ni aux psychologues
  • les enfants surdoués sont mal élevés

Se révèle une sorte de Surdoués-phobie, un dénigrement des surdoués en règle de la part des participants, des parents ou parfois d’enseignants. Ces derniers sont lassés de voir des demandes manifestement farfelues, et on les comprend. Mais…

On peut sans problème en France dénigrer les surdoués, enfants et adultes, sans aucune raison. C’est ce que je nomme                                    La Surdoués-phobie 🙁

Le must :

Les commentaires qui font éclater de rire :

Le commentaire vrai qui résume tout.

Enfin, un beau commentaire d’une personne qui est bien informée :

Conclusion :

La situation pour les enfants et adultes surdoués est bien pire que lorsque mes enfants étaient petits et lorsque j’ai démarré ce site, en 2009. Je voulais raconter la réussite de mes enfants THQI, une association m’en ayant empêchée.   Tribulations

Le niveau a vraiment baissé, c’est pourquoi beaucoup de parents se tournent vers le privé. Mais ce que dit ce commentaire n’est pas exact. Par contre, si je pense à la scolarité de mes enfants, aujourd’hui ils devraient peut-être sauter trois classes et non deux .

 

J’ai commenté :

Quelques articles pour approfondir le sujet :

J’ai écrit cet article en 2012 !

Penser différemment, à manier avec précaution…

J’ai écrit cet article en 2017 !

Les gourous sont parmi nous

Intensément Podcast

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Haut Potentiel d’Intox

Un dossier  » haut potentiel  » est publié en ce début janvier, par l’Obs comme je le disais dans mon précédent article. Comme je n’avais pas lu l’article en entier, je ne pouvais donner mon avis. Je l’ai donc lu. Malgré quelques erreurs, le dossier est intéressant. comme

  • « le QI résulte de l’addition de sept subtests »,
  • comme confondre Micheline Abergel et Sophie Cote pour la création de l’AFEP.

Franck Ramus a heureusement été interviewé :

Pour le chercheur Franck Ramus, il
ne faut cependant pas jeter le bilan avec l’eau du bain.
« Pour les élèves très en avance sur leur niveau, ça peut
poser problème qu’ils s’ennuient. Il faut alors trouver
des solutions et, donc, que ces situations soient iden-
tifiées. Comme dans tout cas de figure qui donne cer-
tains droits, certains les demandent abusivement. Ce
n’est pas pour ça qu’il faut en couper l’accès. »

Mon avis est mitigé quant aux conséquences de cet article. J’ai lu quelques commentaires sur facebook et c’est inquiétant.

Arguments des commentaires concernant cet article de l’Obs sur fb (plus de 2000 en quelques jours)

  • les parents veulent que leur enfant soit surdoué
  • le haut potentiel c’est une mode
  • c’est un phénomène de riches
  • L’école subit une baisse de niveau, alors il est plus facile de paraître surdoué qu’avant.
  • on ne peut se fier aux tests ni aux psychologues
  • les enfants surdoués sont mal élevés

Haut Potentiel d’Intox c’est le bandeau de mon dernier livre :

L’intelligence ne fait pas le bonheur, mais elle y contribue

J’ai publié ce livre en 2021, et il est cité parmi les dix livres fiables sur le sujet par Intensément podcast.

Un autre article de l’Obs assez féroce est consacré à Jeanne Siaud-Facchin, la psy à haut potentiel commercial

EXTRAITS

« centre Cogito’Z de Paris. C’est là que cette charismatique psychologue à la chevelure blonde a l’habitude de recevoir ses patients, essentiellement des hauts potentiels intellectuels (HPI), depuis qu’elle a été propulsée papesse du sujet.
Dès le début des années 2000, elle s’est particulièrement intéressée aux enfants surdoués et à leurs difficultés, avant de multiplier les livres à succès et les centres de psy, contribuant largement à l’essor des bilans HPI. Aujourd’hui, elle est la cible de nombreuses critiques sur sa méthodologie et la juteuse machine économique qu’elle a bâtie. Essentiellement parce que cette psychologue, passée de l’étude clinique au libéral, a construit son approche sur la base de cette théorie, qu’elle résume aujourd’hui avec beaucoup de précautions : « Les personnes à l’intelligence aiguisée ont un rapport au monde différent, une sensibilité accrue, qui, pour certains, peut conduire à une souffrance. »Dans ses écrits, le trait est volontiers bien plus grossier, assénant qu’« être surdoué associe un très haut niveau de ressources intellectuelles […] et une sensibilité, une émotivité, une réceptivité affective, une perception des cinq sens, une clairvoyance ».En somme, le haut potentiel intellectuel, à savoir un QI supérieur à 130, s’accompagnerait nécessairement d’une hypersensibilité, et cela conduirait à des troubles, »
« Une ancienne de Cogito’Z Marseille reconnaît que « les bilans disent à peu près tous la même chose ». Une autre, de Cogito’Z Paris, évoque aussi des résultats au doigt mouillé dès que le QI s’approche des 130 « 

 »

Et de dénoncer, la voix tremblante, « tout ce business autour des hauts potentiels, tous ces charlatans, ces experts autoproclamés qui font de l’argent sur le dos de personnes en souffrance, avec cette notion de “zèbre” ».
Avec ces mots, la psy tente une acrobatique pirouette. Elle s’approprie les critiques à son encontre, pour les renvoyer contre ceux qui évoluent dans son sillage. Le meilleur exemple est son rejet du vocable de « zèbre », qu’elle a elle-même inventé. »

 »

Jeanne Siaud-Facchin plaide « un côté hyper naïf », participant à des événements sans forcément savoir qui est derrière, et ne semble pas bien au fait de son actionnariat dans Divii – « une petite participation dans une boîte de copains, pour les aider ».
Il n’empêche, la Mission interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives sectaires (Miviludes) dit avoir été saisie une douzaine de fois sur son cas, mais précise « ne pas disposer pour l’heure d’éléments mettant en évidence une dérive de nature sectaire ». Décontenancée, Siaud-Facchin balaie l’information, accusant des ennemis, et se disant irréprochable dans son traitement des patients. « Je comprends qu’on ait envie de faire le ménage dans ce qui est devenu pour certains un vrai business. Je ne vais pas me bagarrer pour des questions d’image. L’important, c’est de ne pas oublier les personnes en souffrance. Et pour ça, j’ai toujours fait du mieux que j’ai pu. »
Un article intense, donc.
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L’ANPEIP dérive ?

Ce livre a été préfacé par J C Terrassier

psychologue de Nice qui a créé l’ANPEIP en 1971. Il a créé aussi le terme de Dyssynchronie, pour indiquer que les enfants à haut potentiel ont leur âge affectif et leur âge corporel, même s’ils ont un âge intellectuel en avance. Je vous livre sa préface, et le début du livre. Il a donné également pour le livre un très joli texte d’humour en annexe.

Préface

Avoir un enfant précoce : chance ou difficultés ?

    Chance bien sûr, même si son éducation va soulever des questions spécifiques.

    L’auteure, Madame Kirchgessner, s’étonne et s’indigne que l’Education Nationale ait reconnu leur existence en les classant dans la catégorie des handicapés.

    Ainsi, le référent « élèves intellectuellement précoces » est le responsable MDPH dans chaque académie, ce qui peut signifier que ces enfants sont atteints de difficultés relevant de soins.

    En réalité, c’est l’Education Nationale qui est en difficulté face à ces enfants et qui leur crée des difficultés en les plaçant dans un système éducatif qui répond difficilement à leur potentiel et à leurs besoins.

    Bien sûr, la tâche est difficile d’autant plus que les enfants à haut potentiel sont très divers non seulement du fait de personnalités très variées mais également par leurs profils de développement.

    Un même haut QI peur recouvrir des profils très divers avec des résultats atteints par des processus de réflexion variés. En effet, l’intelligence est totalement intriquée à la personnalité qui en conditionne et module l’expression.

    Les difficultés que peuvent éprouver ces enfants et que je décris sous le terme « dyssynchronies » ne sont pas intrinsèques mais simplement la conséquence d’une méconnaissance de leur développement normal et d’une réponse éducative difficilement adaptée. Les autres « dys », dyslexie, dysorthographie, dysgraphie, dyspraxies etc… relèvent par contre d’aides spécialisées.

    Comme le remarque fort justement Madame Kirchgessner, une proportion importante des enfants précoces présente une scolarité réussie grâce à leur capacité d’adaptation et sans renoncer à exprimer leur haut potentiel. Une statistique valide est difficile à établir car il est vraisemblable que les précoces en difficulté ont davantage tendance à consulter les psychologues. A ma consultation de psychologue clinicien, je constate que la demande d’examens de développement concerne des enfants nettement plus jeunes qu’autrefois. Des parents mieux informés souhaitent éviter à leurs enfants les difficultés que prédisent certains médias et certains auteurs en dramatisant leur avenir. Le rôle du psy est alors de rassurer les parents et de les aider à déjouer les pièges qui peuvent se présenter et qui sont maintenant bien identifiés.

    Le terme « difficile » revient constamment, vous l’avez constaté, dans ma brève préface.

   La précocité est, certes, embarrassante mais reste une chance et doit le rester.

   Aidons les enfants à vivre une précocité heureuse.

Jean Charles Terrassier

Mais l’ANPEIP  aujourd’hui crée un webinaire en hommage à Jean Charles Terrassier, en indiquant que la dyssynchronie interne des enfants à haut potentiel serait

« révélateur d’angoisse et d’anxiété »

!!!!!

Il aurait fallu écrire « révélatrice » d’ailleurs, puisque le sujet est la dyssynchronie !

Voici un extrait d’un document ANPEIP 1995 , lorsque J C Terrassier était encore vivant :

« Pathologiser la précocité est une absurdité irrecevable en termes scientifiques »  ANPEIP  1995  p7

Document à télécharger en PDF :   anpeip_eip_1995

Heureusement que nous avons les écrits et vidéos de J C Terrassier pour éviter de le trahir. Je considère, pour avoir longuement discuté avec J C Terrassier, que ANPEIP 2022 ne traduit pas sa pensée, dans cette affiche. Pour J C Terrassier, la dyssynchronie était un décalage, mais n’était pas synonyme « d’angoisse et d’anxiété ».

AJOUT après le webinaire :

En fait, en hommage à J C Terrassier, la dyssynchronie est redéfinie de façon négative …

« Eric Turon Lagot a défini la dyssynchronie comme le fait de ne pas avoir développé toutes ses compétences de façon synchrone »

On ne sait pas quel âge ont les enfants, sont-ce des adolescents ? Comme si la dyssynchronie était définitive.

AJOUT

Dans le Journal des femmes, en janvier, Arielle Adda qui a très bien connu J C Terrassier , a évoqué la dyssynchronie :

Jean-Charles Terrassier, qui les connaissait et les comprenait à merveille, a très tôt parlé de  » dyssynchronie  » pour évoquer le décalage entre l’âge réel des enfants doués et leur maturité intellectuelle, qui peut être différente de leur développement moteur ou de leur affectivité.

Journal des femmes

Quelques articles :

Jean-Charles Terrassier

L’intelligence malmenée

ANPEIP 1995

 

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De l’aide ?

 

J’ai hésité à écrire cet article, car fatalement, cela risque de faire de la publicité. Mais le titre de ce livre m’a interpelée, et je ne peux pas laisser des inexactitudes sur le sujet proliférer davantage sans écrire un petit article :

selon l’auteur l’élève à haut potentiel aurait besoin d’aide…                  Ce titre est presque dénué de sens. Un certain nombre de personnes ont besoin de cantonner les enfants surdoués dans le camp des « handicapés », ayant un grand besoin de soutien dans leur scolarité. C’est récurrent et désespérant.

Comme souvent, et comme dans les travaux de l’EN (2019) , auxquels ont participé cet auteur et les préfaciers du livre, dans les actions à mettre en place pour les l’élèves à haut potentiel, le saut de classe est indiqué en tout dernier point dans ce livre. On peut constater facilement la pathologisation et la médicalisation du sujet sur cette page : Ressources

Ils auraient besoin d’un tuteur ? J’essaie d’imaginer mes enfants à qui ont leur aurait imposé un tuteur. Non, je ne peux l’imaginer. C’est presque risible, ils auraient probablement envoyer bouler cette idée fantaisiste. Et ils auraient eu raison.

Je parle de hauts potentiels sans trouble, évidemment.

De l’aide ?

Oui il en faut pour contrer toutes ces fausses informations de ce livre ; en fait l’auteur décrit quelques témoignages pour en faire une généralité, mais ne prend pas la peine, vraisemblablement, de lire les études scientifiques qui sont, elles, représentatives. Elles se trouvent dans mon dernier livre :

A propos de la préface de Jeanne Siaud-Facchin, que l’on peut lire sur le site de l’éditeur, J Charles Terrassier n’a jamais été psychologue scolaire.

Au sujet de Terman et des ses surdoués étudiés sur le long terme, même si aucun n’a obtenu le prix Nobel, 77 sur 1500 « termites » avaient une renommée internationale en 1955 ! Ce qui n’est pas rien. Comme je l’explique dans cette conférence en 2016.

Dans sa préface, Jeanne Siaud-Facchin qui a très largement contribué à la pathologisation de la douance depuis 2002, se plaint aujourd’hui de la situation. Ironie ?

Enfin, le pire du pire dans cette préface est le déni de réalité (et du mépris) du travail de chercheurs français :

Alors que voici une des études en question, publiée dans une très sérieuse revue internationale (avec une base de donnée de 30789 élèves) :

Are high-IQ students more at risk of school failure?

« Résumé :  S’il est bien établi que les tests d’intelligence prédisent positivement la réussite scolaire, il reste une croyance répandue selon laquelle les élèves doués éprouvent des difficultés à l’école et sont particulièrement à risque d’échec scolaire. De nombreuses études ont prouvé le contraire, mais peu étaient basées sur des échantillons représentatifs de la population. Cet article visait à évaluer si les résultats antérieurs sur la réussite scolaire des enfants surdoués pouvaient être généralisés à un large échantillon de la population française générale. Nous avons analysé une base de données de collégiens français (N=30 489), incluant les scores à un test d’intelligence fluide en 6e année et une variété de mesures de performance scolaire en 9e année (résultats à un examen national, notes des enseignants, orientation scolaire en lycée école). De plus, l’auto-efficacité et la motivation ont été évaluées. Nos résultats reproduisent et étendent les résultats précédents : les étudiants à QI élevé ont obtenu de bien meilleurs résultats sur toutes les mesures de performance académique, ce qui a été corroboré par des niveaux plus élevés de motivation et d’auto-efficacité. Conformément à la littérature précédente, il y avait une relation positive robuste entre l’intelligence fluide en 6e année et la performance scolaire en 9e année dans l’ensemble de l’échantillon, qui a également été observée chez les élèves à QI élevé. Des analyses exploratoires ont révélé que le QI a modéré l’association entre l’origine sociale et la réussite des enfants, de sorte que le lien positif entre l’éducation des parents et la réussite s’est stabilisé pour les enfants à QI élevé. L’association positive entre le QI élevé et la réussite était similaire pour les garçons et les filles.« 

Quelques articles pour approfondir :

Copinage

Avoir un haut QI : chance ou malchance ? F Ramus

Dérive au ministère

 

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Journalistes naïfs

Dans cet article :

l’enfant prodige vient de terminer son master de physique

On apprend que le jeune Laurent Simons termine son master de physique à l’Université d’Anvers. Alors qu’il avait eu son baccalauréat en physique l’an dernier.

Les journalistes sont franchement naïfs, car même si ce jeune a un QI de 145, il n’a pas fait les 3 années de licence, et il n’a sûrement pas le niveau et les connaissances d’autres étudiants qui ont fait toutes les années d’études complètes. Le QI ne remplace pas les années, même s’il est élevé, et surtout pour les études supérieures.

Soit il doit travailler non stop, mais uniquement la physique qui l’intéresse, délaissant les autres matières. Soit le niveau du master est bas.

J’ai l’expérience de mes enfants qui ont ce niveau de QI, (et même davantage)  avec deux ans d’avance en classes prépa, et franchement, cette situation me paraît impossible. Et surtout très difficile pour ce jeune d’avoir des amis et une vie sociale.

Je remercie encore une fois Arielle Adda, par le biais de cet article, qui nous avait conseillés de ne faire prendre que deux ans d’avance pour nos enfants. C’est un conseil des plus judicieux, que je vérifie régulièrement. Les parents doivent penser à l’adolescence de leur enfant, puis à la vie du jeune adulte, aux relations amoureuses et amicales, à la vie en général.

master en physique

Quelques articles pour approfondir :

Laurent Simons

tribulations

tribulations

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Comique

Comique, le classement Amazon de ce matin

Le livre de Jeanne Siaud-Facchin est toujours en tête, malgré le reportage de FRANCE 2.

et le livre Mon cerveau est hyper, tout aussi peu regardant au sujet des résultats scientifiques.

Mais associés à un livre avec un titre intéressant

Pourquoi croit-on ?

Certaines personnes ont un besoin irrépressible de se croire surdouées, alors qu’elles ne le sont manifestement pas.  C’est une énigme de notre époque, (parmi d’autres).

 

D’autres articles pour approfondir :

 

Le juteux filon des surdoués (France 2)

Les surdoués atterrés

Décadence intellectuelle

Les conséquences du climat

Supercerveaux débiles ?

 

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Jeanne Siaud-Facchin, entre science et croyances

Jeanne Siaud-Facchin m’a bloquée sur facebook, depuis la diffusion de l’excellent reportage de Sophie Broyet sur le JT de FRANCE 2.

Le juteux filon des surdoués   (à 30 mn)    JT FRANCE 2

Mais une âme charitable m’a copié le commentaire incroyable et non étayé scientifiquement, qui fait suite à ce reportage de début juin. Jeanne Siaud-Facchin indique qu’il ne faut pas se fier à la science. Et surtout pas à la science française.

Mais les études internationales, cela ne fonctionne pas comme cela.

Comprendre la publication scientifique

 

Mais c’est quoi le plan ?

  • Aller à l’encontre des études scientifiques internationales ? Pour diffamer la majorité des surdoués qui vont très bien,  pour jeter le discrédit sur un groupe de personnes qui n’ont rien demandé.
  • Jeter le discrédit sur un groupe de chercheurs français en sciences cognitives qui ont étudié sérieusement la question ?

L’explication précise de « l’état de l’art » sur ce sujet par l’un des auteurs de ce groupe de chercheurs français, incriminé et méprisé par Jeanne Siaud-Facchin se trouve dans cette vidéo. On peut comprendre très facilement ce qui est dit, même si on est novice en psychologie ; et non, il n’est pas dit que tous les HQI vont tous bien ; ils peuvent , comme les autres populations, aller mal de temps en temps. Mais ils vont plutôt mieux, globalement. C’est un fait scientifique.

Etonnant, non ?

Conférence de Franck Ramus, Directeur de Recherche au CNRS, Professeur au laboratoire de Sciences Cognitives et Psycholinguistique à l’Ecole Normale Supérieure, membre du Conseil scientifique de l’Education nationale.

 

Jeanne Siaud-Facchin continue encore et toujours la désinformation sur le sujet du haut potentiel . Elle était même invitée à faire une conférence avec Olivier Revol ce samedi dernier.

Certainement, beaucoup de gens ne sont pas au courant des enquêtes   france info

Certainement, beaucoup de gens ne sont pas au courant des dérives.

Méditation de pleine conscience

D’autres articles pour approfondir :

Les enfants indigos

La bleuite subite

Le juteux filon des surdoués (France 2)

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Vous avez dit « zèbre » ?

Les deux invitées de cette émission de Radio notre dame sont psychanalystes. Déjà, c’est préoccupant pour parler de la douance.  Dans ce livre, j’ai écrit un chapitre sur la psychanalyse et les surdoués.

Hélène Vecchiali, psychanalyste et auteur d’ »Un zèbre sur le divan » (Albin Michel)

Monique de Kermadec, psychologue clinicienne, psychanalyste et écrivain, auteur de « L’adulte surdoué » (Albin Michel)

https://radionotredame.net/emissions/enquetedesens/07-06-2022/

 « Un zèbre sur le divan »
Cumul de la zébritude et de la psychanalyse :
le duo gagnant pour des journalistes peu scrupuleux du bien -être de leurs auditeurs, qui n’ont plus aucun esprit critique.
Bon, la veille la question était
Sait-on vraiment ce qu’est l’esprit saint ?
  On comprend qu’ils ne sont pas dans l’objectivité la plus totale, lorsqu’ils posent la question
Comment savoir si vous êtes un haut potentiel ?

 

M de Kermadec dit que l’on parle des surdoués depuis 1995…Là, il y a comme un problème d’historique. J C Terrassier a créé l’ANPES en 1971. Si on se concentre sur la France.

Hélène Vecchiali n’est pas en reste, puisqu’elle dit qu’il y aurait 10 % et non 2.5% de surdoués, car un grand nombre n’est pas détecté… Bon, je suis sans voix. Problème de compréhension des statistiques.

Et bien sûr, on a le problème du soi-disant sur investissement intellectuel théorie courante chez les psychanalystes.

Que dire ?

Vous pouvez écouter, mais vous n’apprendrez rien de scientifique.

D’autres articles pour approfondir :

Avoir un haut QI : chance ou malchance ? F Ramus

La désinformation continue encore

Inné-psys

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Imaginons

Petit exercice d’imagination

FERMEZ LES YEUX

Vous transposez le mot surdoué, HQI, Haut Potentiel Intellectuel, tous les termes entendus pour désigner de hautes potentialités cognitives

à

gaucher

roux

asiatique

noir

homosexuel

femme

ou toute autre communauté de personnes ayant un point commun.

IMAGINEZ.

et vous appliquez ces défauts bien imaginaires à cette communauté de personnes, que vous avez choisie, ces phrases que l’on entend ou qu’on lit sans arrêt :

  • a une vulnérabilité de l’amygdale
  • ne sait pas faire le tri entre toutes les informations
  • a des difficultés pour activer sa métacognition
  • a une hypersensibilité qui le dépasse
  • n’a pas de méthode de travail
  • ne sait pas où est le bouton off de son cerveau
  • ETC…

IMAGINEZ

Eh bien, vous seriez sommé de vous taire, voire de vous excuser.

Où vous auriez un procès en diffamation. Et ce serait très normal.

Mais concernant les surdoués, on aurait le droit ?

On aurait le droit impunément d’inventer des défauts à un groupe de la population. Sans base scientifique.

Jusqu’à quand ?

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Jeanne Siaud-Facchin bloque

Les personnes surdouées sont dénigrées depuis des années dans l’indifférence quasi générale, et avec l’appui de journalistes peu informés. Il vous suffit de venir lire mon site, ou mes livres 🙂

Pour une fois je suis prétentieuse.

Heureusement la journaliste Sophie Broyet a sauvé l’honneur des journalistes la semaine dernière, dans son reportage JT du 02 06 2022.

MAIS la journaliste Morgane Miel avait déjà écrit son article dans  Madame Figaro.

Dans cet article, on y lit des poncifs comme l’hypersensibilité, l’arborescence, l’amygdale , vibrer au murmure du monde ?????

Dans cet article, on y lit toutes les fausses informations qui sont débitées non-stop par Jeanne Siaud-Facchin depuis 2002, son premier livre. Et d’autres à sa suite. EXEMPLE (mais chaque page quasiment pose problème et diffuse des confusions avec le TDAH ou avec le TSA).

Entre temps Jeanne Siaud-Facchin m’a bloquée sur fb
, je voulais discuter du reportage JT du 02 06 2022.

Mais j’ai l’habitude, j’avais copié.

 

Cela m’a permis de voir le commentaire d’E Feytit

ET

Ce ne sont que deux exemples, mais on voit que beaucoup de monde a regardé le JT de FRANCE 2 et qu’il ne suffira pas de bloquer des commentaires fb pour faire taire la lassitude de

toutes ces fausses informations sur les surdoués.

On peut lire par exemple des commentaires de parents englués dans cette proppagande ; des parents expliquant que leur enfant « fait des crises » et qu’ils ont eu l’explication « il est surdoué »

Eh bien non, sachez que l’enfant surdoué ne fait pas de crises comme ça. s’il y a un problème, il faut investiguer davantage.

Entre temps, ce matin, vous avez l’auteur de « un zèbre sur le divan » qui est interviewée par d’autres journalistes.
Là, on a un cumul de la zébritude et de la psychanalyse. J’en ferai un article demain après l’avoir écouté.

Depuis 20 ans, la société subit toutes ces fausses informations sur les surdoués.

STOP STOP STOP
Les journalistes, suivez l’exemple de Sophie Broyet
faites du bon journalisme,.

D’autres articles pour approfondir :

actualitte.com

 

Les surdoués atterrés

La bleuite subite

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