Archives de catégorie : Billet d’humeur

Les belles âmes

Dans le domaine du haut potentiel, on assiste depuis quelques années à une banalisation de termes tels que « prise en charge  » ou « structures d’accueil », comme si le haut potentiel était une sorte de handicap ou de tare qu’il fallait absolument mettre de côté, à part ou même éradiquer, si on anticipe la prochaine étape.

Après la volonté affichée d’observer et de décréter la baisse du QI  (à l’encontre des faits et des études scientifiques), voici que l’on veut « prendre en charge » les EIP, les lycéens surdoués dans ce lycée de l’académie d’Amiens.

On peut lire dès le début d’un article de l’académie, des termes profondément injustifiés et inappropriés au sujet du haut potentiel.

C’est ce que je nomme dans le titre banalisation des termes :  le vocable « prise en charge » est complètement erroné dans ce contexte ; c’est un terme de pathologisation.

Ce lycée espère obtenir un « label national ». Au nom de quoi, permettrait-on à ce lycée de dénigrer l’ensemble des personnes surdouées, comme l’enseignant de ce lycée le fait dans la petite vidéo, en généralisant les problèmes de 10 lycéens à toute la population des surdoués. Pour ces 10 jeunes, il était sans doute utile de les placer « à part », mais qu’en est-il de leurs relations sociales avec les autres élèves tout venant ? Ces derniers trouveront injuste ce plan de mise l’écart des EIP.

Ayant étudié ce sujet lors de mes études de psychologie (en psychologie sociale), il me semble qu’il faudrait plutôt travailler sur ces relations sociales pour ces jeunes plutôt que les placer à part dans « des ateliers » deux jours par semaine, ce qui n’est pas rien.

Voici l’article en question :

« Prise en charge des enfants intellectuellement précoces : le lycée Boucher de Perthes d’Abbeville innove en proposant un dispositif d’accueil unique dans l’académie, et même en France ! »

http://www.ac-amiens.fr/1962-prise-en-charge-des-enfants-intellectuellement-precoces-le.html

 

On voit bien le piège (invisible pour beaucoup) se mettre en place  :

je cite pêle-mêle

« prise en charge  »

« 2 jours par semaine, les mardis et vendredis, ils suivent des ateliers »

« des structures d’accueil »

Quelques articles pour approfondir le sujet :

Les bonnes intentions

L’art d’avoir tort en toute bonne foi de Nicolas Gauvrit

La banalité du bien ou la possibilité d’un altruisme radical

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Pédagogie Steiner ? Non merci.

De toutes les informations que l’on peut lire sur le net, ce que l’on peut lire sur le site vérités Steiner est toujours édifiant.

Je viens de lire cet article, et je le partage :

EXTRAIT :

« L’attraction d’élèves présentant des difficulté d’intégration dans le secteur scolaire ordinaire en raison de capacités intellectuelles supposées plus élevées (les surdoués)

Un discours récurant développé dernièrement par les écoles Steiner-Waldorf consiste à dire que leurs structures seraient mieux à même d’accueillir les enfants dis « surdoués ». Elles tentent ainsi d’attirer vers elles ces élèves connaissant des problèmes de scolarité dans le système scolaire traditionnel en raison du niveau élevé de leur coefficient intellectuel.

Dernièrement, l’école du Domaine du Possible, appartement à Jean-Paul Capitani et Françoise Nyssen, la Ministre de la Culture du gouvernement d’Édouard Philippe, à cherché à communiquer dans ce créneau. Madame Nyssen expliquait en effet volontiers à qui voulait l’entendre que son fils surdoué serait mort parce qu’il n’avait pas bénéficié d’une structure comme la sienne, dont le directeur est Henri Dahan, le Délégué Général de la Fédération des écoles Steiner-Waldorf. Selon elle, son suicide s’expliquerait en effet par le fait que le système scolaire ordinaire ne serait pas en mesure d’accueillir ni de s’adapter au phénomène dit de la douance, ni de comprendre ceux que l’on appelle les « zèbres », tandis que les écoles comme la sienne « s’inspirant notamment de la pédagogie Steiner-Waldorf », seraient mieux à même de le faire. Qu’en est-il en réalité ?

Tout d’abord, il faut savoir que les pédagogues des écoles Steiner-Waldorf sont absolument hostiles, pour des raisons doctrinales, à l’intelligence en tant que telle. Pour eux, cette faculté n’est pas une qualité, mais plutôt un signe de la présence chez les élèves qui en possèdent beaucoup d’entités maléfiques appelées « ahrimaniennes » (ou sataniques). Les pédagogues voient donc d’un très mauvais œil un élève doté d’un fort potentiel et feront tout, conformément à leurs conceptions, pour freiner son développement intellectuel,… »

Pour lire l’article :

Les publics des écoles Steiner-Waldorf

Autre article :

Le mensonge de Françoise Nyssen

 

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Handicap ?

Mon livre est toujours d’actualité. Sur le site de l’Education nationale , à la rubrique EIP 2018 (Mise à jour : octobre 2017)

les ressources académiques nous font cliquer vers l’académie de Nice et voici ce qui est écrit, alors qu’il s’agit de la scolarisation des Les élèves intellectuellement précoces :

Adaptation scolaire et Scolarisation des élèves en Situation de Handicap

http://www.education.gouv.fr/cid28645/la-scolarisation-des-eleves-intellectuellement-precoces.html

 

http://www.ac-lyon.fr/cid96392/scolarisation-des-eleves-en-situation-de-handicap.html

 

Précocité = handicap pour l’EN

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Les atypiques

Les atypiques :  un mot nouveau débarque dans le monde de la douance pour embrouiller un peu plus les parents.

Comme si la situation n’était pas assez embrouillée comme cela.

L’émission démarre vraiment sur les « atypiques » à  6 minutes. Les enfants surdoués sont présentés comme des enfants « différents »

et le terme « les atypiques » est bien défini comme un mot « fourre-tout ».

Un moment de lucidité.

Les troubles de l’apprentissage réels comme les troubles DYS sont très mal expliqués.

Arielle Adda indique bien à un moment que « c’est toute une histoire pour un saut de classe », et c’est bien là où le bât blesse. Mais on ne comprend pas bien pourquoi le haut potentiel est décrit de cette façon. Les enfants surdoués sont complètement dénigrés, une fois de plus. Comme s’ils ne savaient pas se maîtriser, maîtriser leurs émotions, et qu’ils avaient plus de troubles DYS.

Apprendre plus vite est considéré comme un problème. Les enfants doués ne sauraient pas faire le tri dans leur cerveau. Tiens donc.

En résumé, il ne faut pas écouter cette émission pour apprendre quoi que ce soit sur le haut potentiel, hors généralisation à partir des cabinets de consultation. Le seul concept à retenir est « le sens de l’effort » qu’il faut vraiment apprendre pour chaque enfant. En ce sens, entre déresponsabiliser l’enfant (et les parents) en disant « tu es atypique » ie « ce n’est pas ta faute », et passer facilement à « je ne fais pas d’effort » il n’y a qu’un pas.

Finalement inventer ce terme « atypique » est contre-productif.

Au moins, l’émission a laissé notre annonce de la création de l’association Les hauts talents

Quelques articles pour approfondir le sujet :

Dyslexie :

Difficultés en lecture et dyslexie: état des lieux  (Franck Ramus)

L’approche « réponse à l’intervention » pour les difficultés en lecture

Création d’une association

Penser différemment, à manier avec précaution…

Etude haut potentiel 2015 partie1

Le sens de l’effort.A.Adda.2006.

Le déficit d’inhibition latente

Le saut de classe ?

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Mieux vaut être aveugle

Il faudrait que les fausses informations au sujet du haut potentiel cessent. Nous avons créé l’association Les hauts talents avec cet objectif affiché de donner les informations scientifiques sur le sujet.

Il y a des jours où l’on se dit qu’il vaut mieux être aveugle que de lire certaines phrases (en référence au fameux « il vaut mieux entendre cela que d’être sourd » ) des phrases donc, telles que :

« une conférence sur l’enfant étiqueté «instable» et son panel de dysharmonies évolutives tels que TDA/H, HP, troubles d’apprentissages, troubles anxieux, phobie scolaire… »

Après avoir été qualifié de handicapé, voilà que l’enfant surdoué est qualifié d’instable et l’intelligence serait une  » dysharmonies évolutive » dans la présentation de cette conférence :

http://www.hepl.ch/cms/accueil/actualites-et-agenda/actu-hep/conference-dolivier-revol.html

 

Cet article montre une nouvelle fois, que notre association a toute son utilité. Si vous aussi, vous en avez assez de toute cette campagne de dénigrement  peu amène, venez nous rejoindre

http://les-hauts-talents.fr/

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Apprentissage de la lecture

J’ai beaucoup étudié l’apprentissage de la lecture durant mes études de psychologie et en Sciences de l’Education, et des débats étaient vifs sur le sujet avec certains enseignants, forts de leurs convictions et contre le décodage. Une polémique stérile enfle ces dernières semaines à propos des récentes « directives  » ministérielles qui ne seraient pas appropriées pour l’apprentissage de la lecture. Certains enseignants s’insurgent : cf Le café pédagogique

La consigne est d’apprendre les enfants à lire avec la méthode syllabique, qui donne de meilleurs résultats en lecture. On peut même lire sur certains commentaires ou articles, comme dans le café péagogique, que la méthode syllabique (le décodage)  serait « de droite » et que les méthodes « globales et mixtes » seraient « de gauche ». C’est assez pathétique, surtout quand on sait à quel point il est urgent d’apprendre à lire à tous les enfants. Les résultats sont alarmants, plus de 20 % d’enfants ne savent pas bien lire ni comprendre un texte, en 6 ème.

D’après la Conférence de consensus Cnesco-Ifé/ENS de Lyon  (mars 2016), en lecture « 39 % des élèves sont en difficulté à la sortie de l’école primaire (Cedre, 2009).  À l’entrée en 6 ème, un élève sur cinq avait, en 2007, des difficultés liées à la connaissance de mots du langage courant, un élève sur trois avait des difficultés liées à la connaissance de mots rares (DEPP 2007 – réponses au test SPEC 6). En 2012, 37% des élèves de 15 ans ne maîtrisent pas la compréhension de l’écrit à la fin du collège (PISA 2012).»…

Les études sont nombreuses et très intéressantes, mais il faut les connaître et bien les comprendre.

On peut écouter ces vidéos :

 

et lire cet article

Début de l’article :

« Bien décoder pour bien comprendre (version intégrale)

Edouard Gentaz, Liliane Sprenger-Charolles

Que nous disent les recherches sur les relations entre, d’une part, compréhension écrite et décodage en début d’apprentissage de la lecture et, d’autre part, décodage et capacités précoces de prélecture, d’analyse et de discrimination des sons du langage ? Ces recherches permettent-elles de justifier la nécessité d’évaluer et d’entrainer, dès la grande section, certaines capacités ? Sont-elles en phase avec le développement actuel des sciences cognitives de l’éducation et les travaux des fondateurs français des sciences de l’éducation ?

Nous présentons ici des travaux de recherche sur les relations entre, d’une part, compréhension écrite et décodage en début d’apprentissage de la lecture et, d’autre part, décodage et capacités précoces de pré-lecture, d’analyse et de discrimination des sons du langage, travaux qui permettent de justifier la nécessité d’évaluer et d’entrainer dès la Grande section certaines capacités. En conclusion, nous soulignons que la conception de la recherche sous-tendant ces travaux est non seulement en phase avec le développement actuel des sciences cognitives de l’éducation mais également dans la continuité des travaux des fondateurs français des sciences de l’éducation. »

http://www.cahiers-pedagogiques.com/Bien-decoder-pour-bien-comprendre-version-integrale#.WvbWf-hcyz0.facebook

ou cet article

http://www.cahiers-pedagogiques.com/Comprendre-vraiment-ce-que-les-neurosciences-ont-a-dire#.WvP4g42bk-M.facebook

 

Des parents me disent parfois qu’ils achètent ce livre avec cette méthode syllabique et progressive très ancienne, quand ils s’aperçoivent que leur enfant ne lit pas bien :

le Boscher est très vendu en france, on comprend bien pourquoi.

http://www.lire-ecrire.org/conseils-pratiques/manuels-scolaires-primaire/manuels-de-lecture-et-decriture/methode-boscher.html

méthode plus moderne :

http://grapholearn.fr/

https://www.odilejacob.fr/catalogue/sciences/neurosciences/apprendre-a-lire_9782738126801.php

Enfin pour les puristes, voici un article scientifique :

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25793519

Differences in the predictors of reading comprehension in first graders from low socio-economic status families with either good or poor decoding skills.

traduction du résumé :

Partant de l’hypothèse que les bonnes capacités de décodage constituent un mécanisme de bootstrap pour la compréhension en lecture, la présente étude a étudié la contribution relative de la compétence précédente à celle de trois autres prédicteurs de la compréhension écrite (compréhension auditive, vocabulaire et conscience phonémique). 392 élèves de première année francophones issus de familles à faible revenu. Ce grand échantillon a été divisé en trois groupes en fonction de leur niveau de compétences de décodage évalué par lecture pseudoword. En utilisant un seuil de 1 SD supérieur ou inférieur à la moyenne de l’ensemble de la population, il y avait 63 bons décodeurs, 267 décodeurs moyens et 62 décodeurs médiocres. 58% de la variance de la compréhension en lecture s’explique par nos quatre prédicteurs, les capacités de décodage s’avérant être le meilleur prédicteur (12,1%, 7,3% pour la compréhension orale, 4,6% pour le vocabulaire et 3,3% pour la conscience phonémique). L’interaction entre les compétences de groupe et de décodage, la compréhension à l’audition et la conscience phonémique représentaient une variance supplémentaire significative (3,6%, 1,1% et 1,0%, respectivement). Les effets sur la compréhension en lecture des compétences de décodage et de conscience phonémique étaient plus élevés chez les décodeurs médiocres et moyens que chez les bons décodeurs, alors que la compréhension auditive expliquait plus de variance dans les décodeurs bons et moyens que dans les décodeurs médiocres. De plus, le pourcentage d’enfants ayant des difficultés de compréhension à la lecture était plus élevé dans le groupe des décodeurs pauvres (55%) que dans les deux autres groupes (décodeurs moyens: 7%, bons décodeurs: 0%) et seulement 6 enfants (1,5%) avait des facultés de compréhension de lecture altérées avec des capacités de décodage, une compréhension à l’audition ou un vocabulaire inaltérés. Ces résultats remettent en question les résultats des études sur les «pauvres apprenants» en montrant que, au moins en première année, une mauvaise compréhension de la lecture est fortement liée au niveau de compétences en décodage.

 

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suites du documentaire

 

Ajoutée le 2 avr. 2018

Chacun son tour: Marie Drucker réalisatrice du documentaire « Le courage de grandir »
répond aux questions des élèves de notre établissement qu’elle a suivi dans ce projet.
Premier Chapitre: Le documentaire

 

ANALYSE :

Marie Drucker explique sans complexe la réalisation de son documentaire :

elle voulait faire changer le regard sur la précocité, c’est à dire qu’il ne faut surtout pas dire que les surdoués réussissent parce que, elle Marie Drucker n’a pas réussi ses études comme elle l’aurait dû. Bien sûr, le travail réalisé n’a rien de journalistique, Marie Drucker s’identifie totalement aux personnages filmés, pense que les enfants de cette école pour surdoués sont représentatifs des « surdoués ».

Marie Drucker avoue d’ailleurs, sans aucune forme de honte, que les enfants de cette école ont été sa seule source de connaissance sur les surdoués.

Surréaliste.

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QI > 130

J’avais eu une discussion il y a quelques temps avec quelqu’un qui me disait que dans certains centres de psychologie qui se sont fait une spécialité pour déceler les surdoués , on prenait les limites du QI > 130 un peu à la légère. Et je me souvenais de cette émission de RTL qui l’exprime très clairement vers 12 mn :

La précocité n’est pas qu’une question de QI

Mais on est heureux d’apprendre qu’il compte 🙂 :

 

Quelques vidéos articles pour approfondir le sujet de façon plus scientifique :

 

https://www.allodocteurs.fr/bien-etre-psycho/etre-tres-intelligent-ne-predispose-pas-a-des-troubles-psychologiques_21171.html

L’intelligence des enfants podcast

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Incroyable

 

 

Incroyable cette phrase insidieuse et délétère dans cet article du Québec. Des cours sur la douance sont attendus et souhaités. Mais quels cours ? Quels contenus ? Si les contenus sont aussi ambigus que cette phrase, alors on peut se demander si cela vaut la peine de prendre des cours pour les enseignants. réussir scolairement est un « cliché » selon cet article.

« De quoi faire reculer nos clichés de l’élève doué réussissant bien scolairement, dépourvu de problèmes de comportement et isolé socialement. »

Pour que la douance reste une chance

Mais ce n’est rien à côté de cet article qui écrit :

« Incompris, hypersensibles et souvent déçus du système scolaire qui ne correspond pas à leurs attentes, les enfants surdoués décrochent vite : un sur trois n’aura pas son bac. »

ou

« On considère que l’enfant est précoce dès que son QI atteint 120-125.  »

Faut-il rire ou sourire ? Ou se mettre en colère ?

https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/25373-VIDEO-Enfants-surdoues-suivre

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SOS parents battus

 

 

Un article a attiré mon attention, et pas positivement. Effectivement, sur le sujet de parents battus, il est indiqué dans la dernière phrase de la présentation que les enfants violents seraient « souvent précoces ou hyperactifs ». Après avoir pathologisé le haut potentiel à outrance, on va assister dans les médias à une autre fake news, c’est – à dire que les précoces seraient violents ? Est-ce bien raisonnable ? Où est-ce une « affaire de linge sale » ?

Bien sûr, cette consultation pour ces parents en détresse n’est pas remise en cause, et même si le premier témoignage rend compte du comportement d’un enfant précoce. La difficulté, c’est que la maman a mis tous ces problèmes familiaux et éducatifs sur le compte de la précocité, elle a suivi ce qui est diffusé depuis plusieurs années sur le haut potentiel. Il est certain que les enfants précoces ne sont pas toujours faciles à éduquer, il faut justement redoubler de vigilance, lorsqu’ils sont jeunes, et ne pas confondre avec d’autres troubles. Il faut également bien comprendre la précocité.

Pour écouter le podcast édifiant, cliquer sur :  SOS parents battus

Sonia Kronlund, la productrice des “Pieds sur terre”, évoque un fait divers survenu l’année passée à Arles pour aborder un sujet tabou : les parents maltraités par des enfants tyranniques.

« Si son linge n’est pas lavé, il frappe sa mère et sa sœur. Le mois d’avant, il avait incendié le véhicule de ses parents pour un motif jugé dérisoire par la police », rapporte Sonia Kronlund en introduction de ces Pieds sur terre, sur France Culture. La productrice évoque un fait divers survenu l’année passée à Alès pour aborder un sujet tabou : les parents maltraités par des enfants tyranniques.

Pédagogie positive

Au CHU de Montpellier, la pédopsychiatre Nathalie Franc anime un programme de consultation hebdomadai­re au milieu d’une vingtaine de pères et de mères désemparés. Leila Djitli est allée à la rencontre de Johanna, Catherine et Emmanuelle, qui trouvent des solutions grâce à cette méthode de thérapie de groupe inédite en France. Elles racontent leur calvaire jusqu’à ce que les outils d’une pédagogie positive leur permettent de trouver un dialogue avec leurs enfants, souvent précoces ou hyperactifs.

Quelques articles pour approfondir le sujet :

Les fake news

 

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