Cette affiche démontre très clairement les dérives actuelles que j’observe depuis plusieurs années. Le haut potentiel est placé sur le même plan que les troubles DYS, TDAH, l’autisme. On ne sait pas trop quel est l’objectif , si c e n’est médicaliser le haut potentiel et l’intelligence.

La médicalisation du haut potentiel est patente. On peut l’observer dans les textes de l’Education Nationale, si on compare ceux de 2013 et ceux de 2019 :

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En 2019, ils ont ajouté « une salle dédiée » pour placer à l’écart les enfants précoces qui poseraient problème. En fait, il faudrait plutôt dire des enfants qui ont des troubles que l’on n’a pas diagnostiqués, malheureusement pour les enfants en question.

Cette autre affiche, mise en avant par une association pour enfants précoces, montre bien que le fait est récurrent.

Quelques articles pour approfondir le sujet :

http://les-hauts-talents.fr/lettre-ouverte-de-gabriel-wahl

La stigmatisation des surdoués est en marche

Copinage

Toutes les fausses informations diffusées comme une propagande depuis plusieurs années déjà, finissent par avoir des conséquences négatives visibles.

Vendredi, sur France 5 a été diffusée une émission intitulée « Mon enfant est-il précoce ? »

L’accent était nettement placé sur l’hypersensibilité (que cela presque), alors même qu’il n’est pas démontré que tous les surdoués sont hypersensibles et que ce n’est pas une caractéristique de douance. Le terme « diagnostiqué » est toujours employé. Fabrice Bak indique à 17 mn que les enfants surdoués manquent de confiance en eux, mais il s’agit sans doute de ceux qui viennent dans sa  consultation.

Pourquoi généraliser ?

L’émission cite un livre de chercheurs, les philo cognitifs. Ces chercheurs ont réalisé des études sur les surdoués mais ils ont pris leurs participants à haut potentiel dans leurs consultations ou dans leur hôpital. On peut relire également cet article du 15.09.2014. Pour O Revol, le haut potentiel est un trouble d’apprentissage :

https://sciencespourtous.univ-lyon1.fr/les-enfants-precoces-cerveau-different/

La maman qui témoigne dit que son fils ne tient pas assis et n’écoute pas les consignes. On apprend sur la fin de l’émission que le jeune est TDAH, finalement.

Emission très décevante.

Il vaut mieux écouter celle-ci de la maison des Maternelles de 2017 :

Quelques articles pour approfondir :

Surinterprétations

https://www.franceinter.fr/emissions/ca-va-pas-la-tete/ca-va-pas-la-tete-01-juillet-2015

Asperger ou douance

La fabrique du surdoué déprimé

Ca suffit

Jeanne Siaud-Facchin a fait récemment un cours de morale dans une émission d’information sur France 3, en expliquant comment se passe « une rumeur » et comment s’en afranchir.

C’est peut-être « un poisson d’avril » ? Eh, non.

« La rumeur se fonde souvent sur un mensonge, mais un mensonge crédible. « C’est ça qui lui donne toute sa force. Et elle se propage en gonflant, comme le phénomène de boule de neige, et elle se déforme au fur et à mesure, parce que chaque personne, chaque média qui va relayer l’information, va ajouter un ingrédient, une émotion », souligne en plateau la psychologue. Et d’ajouter : « On pourrait dire que la rumeur a quelque chose de jubilatoire, d’excitant, ce qui probablement l’entretien beaucoup ». »

Mais

Selon la rumeur, initiée et entretenue pendant des années par Jeanne Siaud-Facchin elle-même, mais aussi par beaucoup d’autres personnes et associations, les personnes à haut potentiel sont plus exposées

• au malheur
• à l’échec scolaire
• à l’anxiété
• à la dépression
• aux conflits
• au déficit d’inhibition latente
• à la vulnérabilité de l’amygdale
• à l’intelligence différente
• à des « Résultats justes sans parvenir à expliciter le cheminement » cf le dossier récent sur le site de l’Education Nationale

Les journalistes en ne faisant pas leur travail critique, depuis quelques années, participent à inculquer ces rumeurs. (et n’enseignent pas l’orthographe, en prime, cela entretient la rumeur)

Ces rumeurs ont des conséquences : on voit par exemple des enseignants qui disent à des parents ;

« Votre enfant ne peut pas être surdoué, il n’est pas en échec scolaire »

ou des erreurs très préoccupantes de diagnostics (TDAH, TSA).

Car les rumeurs sont tenaces.

Il faut que cessent ces rumeurs !

Suivons les conseils, mettons en marche notre esprit critique.

Quelques articles pour approfondir le sujet :

La pseudoscience des surdoués

Décryptage d’une vidéo de J Siaud-Facchin (mars 2016)

Copinage

Diverses petites manipulations peuvent être repérées facilement pour un œil avisé dans le flot d’informations sur le haut potentiel.

On peut écouter dans la vidéo sur éduscol, filmée dans un collège public de l’Essonne, deux jumelles qui n’ont pas un haut potentiel simple. Cela a pour conséquence que des enfants présentant d’autres troubles comme le TSA (autisme) ne seront pas détectés ni aidés pour leur trouble.

Autre exemple très préoccupant également, dans les actes du colloque 2018 à la Sorbonne, p 39

en bas du tableau,  des articles scientifiques sont indiqués, sans date.

Tableau 3. Etudes de l’anxiété chez les enfants et adolescents à haut potentiel intellectuel (HPI)(Tordjman et al., L’Encéphale, 2018, 44, 446-456)

Il est écrit à la ligne Guénolé et Al :

« Les enfants HPI ont des scores plus élevés d’anxiété/dépression comparés aux scores des enfants non-HPI. »

S’il s’agit de cet article, le résultat est exactement l’inverse de la conclusion de l’article scientifique publié ;  cliquer sur :

Le paradoxe des enfants surdoués   de  Fabian Guénolé et J Marc Balaeyte  (2017)

RESUME / « Qu’on les nomme enfants « intellectuellement surdoués », « précoces », « à haut potentiel intellectuel » ou autrement, les interrogations sur les enfants présentant des aptitudes intellectuelles jugées particulièrement supérieures à la norme suscitent l’intérêt depuis plusieurs décennies dans le domaine de la santé mentale de l’enfant, chez les professionnels de l’enfance et, plus globalement, dans le grand public. Contrairement à une opinion répandue, la littérature internationale ne met pas en évidence une vulnérabilité psychopathologique particulière des enfants ayant un haut quotient intellectuel (QI).

ou de cet article plus récent :

Article de Guénolé et Al (2018)

Pour l’étude Peyre, il est écrit :

« Les enfants HPI ont significativement plus de problèmes émotionnels (P = 0.045), en particulier plus de peurs (P = 0.009) que les enfants non-HPI. »

S’il s’agit de cet article, le résultat est exactement l’inverse de la conclusion de l’article scientifique publié  :

« We found no significant differences in SDQ scores between gifted children (N = 23; Full Scale IQ > 130) and children with Full Scale IQ in the normal range (N = 1058 ≥ 70 and ≤ 130),  »

« Nous n’avons trouvé aucune différence significative dans les scores de SDQ entre les enfants surdoués (N = 23; QI Total> 130) et les enfants avec un QI Total dans la fourchette normale (N = 1 058 ≥ 70 et ≤ 130), à l’exception d’une association marginalement significative entre haut QI et difficultés émotionnelles à 5-6 ans. Des analyses supplémentaires de sensibilité ne permettent pas de valider l’association entre QI élevé et des difficultés émotionnelles. »

cliquer sur :

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0191886916300691

Premiers résultats de la cohorte EDEN

Je pose la question :

est-ce une petite erreur sur un sujet aussi sensible, hypersensible ?

La seule chose à faire , aiguiser son esprit critique.

Quelques articles pour approfondir le sujet :

La stigmatisation des surdoués est en marche

Les gourous sont parmi nous

Tribune Allo docteurs Franck Ramus /Nicolas Gauvrit 2016

Quand France culture s’intéresse au haut potentiel, ce n’est pas souvent pour le meilleur de ses émissions. On aurait pu s’attendre à ce que Louise Tourret, journaliste « spécialiste » en éducation ait  plus de connaissance du sujet. Mais non, ce n’est pas le cas. Elle s’est laissée entraîner (comme d’autres) dans le dédale de fake news qui entourent ce sujet depuis quelques années. Elle n’a pas invité Nicolas Gauvrit qu’elle cite en fin de page.

Pour écouter le podcast, cliquer sur  Tous surdoués

Que J Siaud-Facchin soit épinglée par cet article La pseudo science des surdoués, en 2017, pour les erreurs flagrantes proférées sur le sujet, ce n’est pas un problème pour Louise Tourret. Elle place le livre de Nicolas Gauvrit comme s’il cautionnait tout ce qui sera dit dans l’émission. Mais curieusement, ce dernier n’est pas invité à débattre. Louise Tourret préfère inviter Jeanne Siaud-Facchin  et Fanny Nusbaum, qui déclare à 36 minutes :

« Le regard sur ces enfants a changé, et la plus grande victoire c’est que les parents sont soulagés, ce n’est plus considéré comme un handicap mais comme une force, Fanny Nusbaum. »

Euh… comment dire ? est-ce que c’est de l’humour ?

Ce qui est très choquant, c’est que J Siaud-Facchin  et Fanny Nusbaum ont participé  à cette théorie fallacieuse, « le surdoué handicapé » par tant d’intelligence.

Fanny Nusbaum qui fait des études avec O Revol sur les surdoués en prenant les participants surdoués dans les consultations ou dans un hôpital de Lyon …

Allo quoi ?

Allo France culture, vous avez travaillé votre sujet ?

https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fnins.2017.00173/full?fbclid=IwAR3K5HfYsrI30nosF-ZDiuKoC3Nr4AlaRxudW8lr1M2J9IXcrxMSfB53hFs

Pour O Revol et Fanny Nusbaum le haut potentiel est un trouble de l’apprentissage, en 2014 :

https://sciencespourtous.univ-lyon1.fr/les-enfants-precoces-cerveau-different/?fbclid=IwAR3R6JdNuvvA57xUBtqMTUQcxPk3supx-eaABLIl-MxzXzN9hIUF_8PEXDY&doing_wp_cron=1553582692.7007761001586914062500

On avait déjà eu droit à Ces drôles de zèbres en 2015. J’avais écrit aux journalistes, bien sûr, je n’ai eu aucune réponse.

4 ans plus tard, J Siaud-Facchin est arrivée au ministère, à la suite de compromissions, de laisser-aller, de petites lâchetés , des uns et des autres , parce que

« J Siaud-Facchin  vend beaucoup de livres, vous comprenez »

Par ailleurs, on peut écouter dans la vidéo sur éduscol, filmée dans un collège public de l’Essonne, Florence Pâris (invitée aussi dans l’émission) , qui a propulsé J Siaud-Facchin au ministère et dans ces colloques à la Sorbonne.
On voit bien comment dans l’Essonne, les professionnels essaient de s’adapter « aux précoces » qui allaient très mal (sans doute des précoces freinés avec force (par les enseignants de maternelle et du primaire) dès la maternelle, des surdoués harcelés ou des enfants présentant d’autres troubles comme le TSA (autisme).
Ces professionnels de l’éducation veulent généraliser à tous les surdoués leurs méthodes au collège (par exemple , éliminer les notes !, proposer une « salle de repos » ).

Dans cette vidéo, n’importe quel psychologue bien formé sait détecter un syndrome d’asperger et détecter qu’il ne s’agit pas du haut potentiel simple.

Le  CP anticipés ni à la prévention, en amont, ne sont même pas pensés. Le dénigrement des enfants surdoués est maximal, puisqu’il est confondu avec des caractéristiques du syndrome d’asperger, notamment les difficultés de relations sociales extrêmes.

vidéo sur éduscol :

https://www.education.gouv.fr/cid28645/la-scolarisation-des-eleves-intellectuellement-precoces.html&xtmc=hautpotentiel&xtnp=1&xtcr=2?fbclid=IwAR11tc_ZGonzchtjRUjSPAyE-SgFCPdoCTGmbAfcI3S2jgkyPpIx8DDaoP0

Aujourd’hui, J Siaud-Facchin a enlevé une fois de plus un de mes commentaires courtois et m’a bloquée sur fb (elle avait débloqué entre temps). J’indiquais qu’il faut lire La pseudoscience des surdoués (Ramus et Gauvrit, 2017) :

Le 26.03.2019 plus de commentaire, mais un petit dessin qui se veut humoristique, mais qui est blessant et inapproprié.

On peut se demander s’il est raisonnable de dénigrer et d’induire en erreur quelques centaines de milliers de surdoués pour 1000 enfants qui vont très mal, et dont les troubles ont été mal diagnostiqués, à cause justement de toutes les fake news diffusées par tous ces acteurs/auteurs de livres à succès, peu scientifiques.

Ces personnes veulent faire des formations, en plus.

Des formations qui vont dire que les surdoués ne savent pas expliciter et démontrer un exercice de Maths ? Que les enfants surdoués ont des problèmes de socialisation ? Qu’il faut qu’ils aient une « salle de repos », parce qu’ils sont trop impulsifs ?

Humour ?

En résumé :

• plus on dit et fait des erreurs, plus on plaît à certains journalistes de France culture.
•  plus on vend de livres, même s’ils propagent des fausses théories, plus on passe en radio.
• plus on fait du lobbying, plus on influence faussement les politiques d’éducation.

Quelques articles pour approfondir le sujet :

Décryptage d’une vidéo de J Siaud-Facchin (mars 2016)

http://les-hauts-talents.fr/

Les surdoués ont-ils un fonctionnement cérébral qualitativement différent?

https://www.journaldunet.fr/business/dictionnaire-economique-et-financier/1198953-lobbying-definition-traduction/?een=5c6d8c777776ba4524aae5835ffcf526&utm_source=greenarrow&utm_medium=mail&utm_campaign=ml50_toutsurlakeynot

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/10/22/01016-20141022ARTFIG00180-la-france-a-la-traine-sur-l-encadrement-du-lobbying.php

Un article écrit par Caroline Goldman relève du simple bon sens, du moins dans le début de l’article. Dommage que C. Goldman soit psychanalyste et qu’elle ne parvienne pas encore à se débarrasser de concepts désuets.

EXTRAIT :

« Certains psychologues auto-proclamés « spécialistes » du HQI règnent médiatiquement depuis des années en France sur ce vaste marché à fantasmes sans aucun soubassement scientifique mais avec le soutien d’associations militantes très actives de parents préférant considérer leur enfant comme supérieurement intelligent, plutôt que simplement douloureux et symptomatique. » C Goldman

Pour lire l’article, cliquer sur

Dialogue avec Caroline Goldman

EXTRAIT :

« Aux parents des enfants dont les symptômes ont déjà été imputés à ce chiffre de QI, de ne pas tomber dans les solutions stéréotypées de sauts de classe, de sur-stimulations ou d’hyper-tolérance à leurs excès : s’entendre répondre qu’on veut du silence ou du calme (que ce soit en classe ou à la maison) n’a jamais propulsé aucun enfant, même très intelligent, dans un malheur insurmontable. » C Goldman

Même si Caroline Goldman met en avant certains concepts de la psychanalyse (refus des sauts de classe, surinvestissement de la pensée, elle signe un article pertinent à certains égards comme :

« nous savons aujourd’hui que cette vision a été tronquée par un biais de recrutement : les psychologues reçoivent par définition des enfants symptomatiques, donc en souffrance psychique. Ils ne croisent pas les enfants à HQI et en bonne santé. Généraliser des observations empiriques issues de leurs consultations n’est donc pas valide pour définir un « profil » d’enfants à HQI. » C Goldman

Mais la récupération de la psychanalyse avec le sujet des neurosciences n’est pas valide en sciences. Lorsque les cliniciens rencontrent un enfant, ils doivent le rencontrer dans sa globalité, et son intelligence fait partie de sa personnalité. On apprend (mais on le savait déjà) que pour la psychanalyse, la sur efficience intellectuelle a toujours été un non-sujet. C’est très curieux et dommage, car de nombreux surdoués se tournent vers des psychanalystes lorsqu’ils sont en souffrance, et s’y perdent, bien entendu :

« Or, ces dernières avancées en neurosciences entrent en écho étroit avec les recherches sérieuses en clinique (Brasseur et Cuche, 2017) mais aussi avec le positionnement de la psychanalyse pour qui la sur-efficience intellectuelle, bien que largement étudiée, a toujours été un non-sujet pour orienter les prises en charge des patients. » C Goldman

Quelques articles pour approfondir le sujet :

Cycle génie du Grand Palais : conférence audio

Les surdoués et la psychanalyse

La psychanalyse et les surdoués

Inné-psys

J’ai écrit ce livre en 2016, préfacé par J Charles Terrassier. Ce dernier m’a affirmé qu’il referait ma préface sans problème. Il avait bien conscience du problème que je soulevais dans le livre, et il n’a pas créé l’ANPEIP pour que les enfants surdoués aillent dans des ULIS et/ou des « salles de repos », j’en suis bien certaine. Il l’explique bien dans la préface de mon livre, d’ailleurs.

« Pathologiser la précocité est une absurdité irrecevable en termes scientifiques »  ANPEIP  1995  p7

Document à télécharger en PDF :   anpeip_eip_1995

Voici ce que l’on peut lire sur la page fb du blog les tribulations d’un zèbre :

Alexandra Reynaud a l’habitude de trafiquer la vérité. Elle a décrit sur son blog depuis des années des caractéristiques de son fils, les imputant au haut potentiel alors qu’il s’agit d’autisme asperger. Tout cela a induit dans l’erreur de nombreuses familles. Ce blog s’est trans-porté en avant en éliminant depuis dix ans tous les contradicteurs scientifiques et experts du sujets.

Alexandra Reynaud n’était pas aux côtés de J C Terassier puisqu’il était au téléphone durant cette audition. C’est confirmé par Arielle Adda, et c’est écrit dans le rapport des députées de la mission flash du 22 janvier 2019.

Pour visionner la vidéo, cliquer sur

Précocité et troubles associés, quelle prise en charge à l’école ? 

Toutes ces fausses informations entraînent de nouvelles problématiques. Les conséquences et les dérives de pathologisation du haut potentiel sont enfin visibles. Elles ne sont plus cachées comme elles l’ont été si souvent. Seules les personnes qui voudront  aller au fond des choses pour comprendre ces « fake news » et leurs conséquences, pourront agir avant qu’il ne soit trop tard.

Quelques articles pour approfondir le sujet :

La stigmatisation des surdoués est en marche

ANPEIP 1995

Le pouvoir du clic

Précocité = handicap pour l’EN

Fausses informations sur le haut potentiel

Les gourous sont parmi nous

Le surdoué crétin