Archives de catégorie : Billet d’humeur

La sémantique malheureuse

L’expression pour les élèves surdoués consacrée par un courant de pathologisation du haut potentiel

élèves à besoins particuliers

montre ses effets délétères dans les textes de loi et les amendements de la commission du Sénat, relatif au texte de loi « école de la confiance ».

On passe aujourd’hui dramatiquement au cran supérieur dans la sémantique malheureuse dans un texte de l’Education Nationale :

L’enfant étrange.

L’enfant étrange, voici comment l’Education Nationale nomme les enfants qui ont des troubles autistiques. Mais, ce texte de l’EN ajoute « précocité » dans le texte « école de la confiance ». Le terme « confiance » n’est pas adapté quand les caractéristiques de précocité ne sont pas compris, ainsi que les symptômes des troubles autistiques. Ce texte ne fait pas la différence entre la précocité intellectuelle et le trouble du spectre autistique. Comme beaucoup de monde, d’ailleurs, même des professionnels auto proclamés spécialistes du sujet.

Même les associations consacrées à l’autisme s’insurgent contre ce vocable péjoratif au possible. Elles ont bien raison.

Demande de révision du vademecum

Etrange.

Évidemment, toutes les alertes que j’ai formulées et analysées sur la pathologisation du haut potentiel en France, via ce blog, sont peu entendues, niées, parfois moquées, jamais ou presque jamais suffisamment prises en compte. Il faudra attendre que de gros quiproquos  se produisent, comme dans ce texte, pour que la majorité des surdoués qui vivent leur vie sans problème, prennent conscience du phénomène qui se trame.

Peut-être.

Les conséquences des dérives innombrables sur le sujet de la douance ne se sont pas fait attendre. Notamment des confusions entre le haut potentiel et le syndrome d’asperger. Plus graves et inquiétantes que ne l’avait pressenti, au départ. Car tous ces mots employés mal à propos entraîneront des actes possiblement malsains. On imagine aisément l’impact négatif pour des enfants d’être élevés dans l’idée qu’ils sont « étranges », avec ce regard inquisiteur sans cesse porté sur eux, qu’ils soient doués, autistes, asperger ou simplement des enfants.

EXTRAIT L’enfant étrange, p32:

L’étude de ses compétences scolaires permet de savoir s’il présente des particularités sur le plan scolaire : difficultés de compréhension, dysharmonie des résultats selon les matières, précocité, etc.

vademecum sur la souffrance psychique

Quelques articles pour approfondir :

Penser différemment, à manier avec précaution…

La pseudoscience des surdoués

Blogs de désinformation

Autisme asperger ou haut potentiel ?

 

Asperger ou douance

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Intelligence = trouble ?????

Comment assimiler l’intelligence à un trouble ?

Pour y parvenir, il suffit de rassembler des personnes et des parents qui ont des enfants qui cumulent le haut potentiel avec un trouble DYS (dyslexie, dyspraxie), TSA (Trouble du Spectre Autistique) et/ou TDAH( Trouble de l’Attention) .

Au fil des années, ils finissent par croire et laisser croire que l’intelligence est un trouble. Même aux librairies Payot.

Heureusement qu’il existe une pluralité de livres, mais pour les parents et les enseignants, cela doit être difficile de s’y retrouver devant de telles désinformations.

  • Quand la majorité silencieuse des personnes surdouées qui vont bien, vont se réveiller devant un tel marasme, il sera trop tard.
  • Quand l’enseignant de leurs enfants leur dire « votre enfant a un trouble, c’est le haut potentiel » il sera trop tard.
  • Quand on les placera à part, dans des « salles dédiées » ou dans les ULIS, il sera trop tard.

Quelques articles pour approfondir le sujet :

Responsables mais pas coupables ?

Non, le surdoué n’est pas un handicapé !

Le blog Enfants précoces Info a enlevé la vidéo de ma conférence à Lausanne 2016

« Dans cette vidéo, tirée d’une conférence qu’elle a donnée à Lausanne en septembre 2016, elle s’attache à démonter quelques idées reçues sur le haut potentiel, chez l’enfant comme chez l’adulte. Mythe de l’échec scolaire des surdoués, dangers de l’idée de pensée différente, influence négative de la psychanalyse, la conférence de Nadine Kirchgessner aborde avec intelligence des sujets parfois présentés de façon trop simpliste. Elle termine son intervention en donnant quelques conseils pleins de bon sens. »

Voici la vidéo :

La stigmatisation des surdoués est en marche

ANPEIP 1995

 

Plus sérieux.

La pseudosciences des surdoués

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Au Québec

On a vu les dégâts causés par la surmédiatisation de cet enfant Arthur. Aussi, j’ai été interpelée par cet article canadien.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1173816/politique-provinciale-eleves-surdoues-haut-potentiel-quebec?fbclid=IwAR1XusCfBk9u3B86ejv6_Dn7VMNYRP5nMw-Ou63ShhHitmPj53GnjjNvhxI

Il montre tout ce qu’il ne faudrait pas faire avec un enfant surdoué de seulement 4 ans.

Laisser des journalistes le filmer, alors qu’il a des problèmes d’élocution.

Le laisser croire qu’il sait tout, comme il le dit (même on comprend difficilement ce qu’il dit).

L’empêcher d’aller à l’école, sous prétexte qu’il est à haut potentiel. A l’école, il aurait la possibilité de croiser d’autres enfants et de parler pour se faire comprendre. La maman cherche une école pour le             stimuler, soit, mais il est important surtout qu’il apprenne la socialisation et le langage. Qu’importe qu’il ne fasse pas toute la classe en relation avec son niveau, il peut le faire à la maison. Il faudrait surtout le laisser avancer à son rythme vers 5-6 ans et ne pas désigner cela comme des « besoins particuliers » , ce qui est très péjoratif. les enfants apprennent dans l’école des choses qu’ils n’apprennent pas ailleurs, ni avec leurs parents.

On en parle comme d’un astronome en herbe, alors qu’il n’a que 4 ans.  la pression posée sur un enfant si jeune posera peut-être problème à l’avenir. Cet enfant adorable devrait être absolument protégé.

https://www.fm93.com/nouvelles/sante/221371/un-astronome-en-herbe-de-4-ans

https://www.quebechebdo.com/local/journal-lappel/167598/lastronome-en-herbe-mathilde-alain-se-distingue/

 

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Blogs de désinformation

 

Quand on lit cette page de ce blog, nommé Le cheval à rayures, et que l’on apprend que les caractéristiques, supposées de haut potentiel,  de la jeune ado , décrites depuis des années, sont en fait des signes de TSA (Troubles du Spectre autistique), cela fait froid dans le dos. Ses difficultés sociales et émotionnelles ont été attribuées à tort au haut potentiel, par la webmaster.

Le titre est évocateur (dans la désinformation)  Coming out :

http://www.le-cheval-a-rayures.fr/?p=5295

Josef Schovanec

Bien sûr, le témoignage de mon livre Des femmes surdouées qui aurait pu aider cette jeune fille a été complètement occulté par tout ce courant de pathologisation du haut potentiel. Ce blog cheval à rayures y a participé.  D’un extrême à l’autre

A commencer par son blog « ami »  Les tribulations d’un zèbre , qui a également tout confondu, et qui n’a même pas remarqué ce témoignage capital d’une jeune femme asperger, en 2014, lors de la première parution du livre Des femmes surdouées .

Que de gâchis, que de familles désinformées, que de temps perdu, quand on sait que le temps du développement pour un enfant ne se rattrape jamais.

On peut écouter dans la vidéo sur éduscol, filmée dans un collège public de l’Essonne, deux jumelles qui ne semblent pas avoir un haut potentiel simple.

Tout cela a pour conséquence que des enfants présentant d’autres troubles comme le TSA (autisme) ne seront pas détectés ni aidés pour leur trouble, puisque ce courant de pathologisation du haut potentiel indique depuis des années que les difficultés viennent du haut potentiel. Comme des difficultés d’écriture

Alors que c’est faux, comme on peut le lire sur des supports plus sérieux.

La pseudosciences des surdoués

On peut remarquer (malheureusement) qu’aucun mea culpa n’a été écrit par ce blog,  Le cheval à rayures, quant au fait d’avoir induit en erreur de nombreux lecteurs, suiveurs et familles, à cause de fausses croyances largement diffusées.

La désinformation a des conséquences.

Quelques articles pour approfondir le sujet :

L’aplomb

http://www.scilogs.fr/ramus-meninges/la-pseudoscience-des-surdoues/#comment-7120

https://les-hauts-talents.fr/lettre-ouverte-de-gabriel-wahl

Haut potentiel intellectuel et syndrome d’Asperger : à la rencontre des nouveaux spectres

Penser différemment, à manier avec précaution…

Petites erreurs

Les personnes incompétentes ont souvent tendance à se surestimer, et il y a une explication scientifique

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Libérez nous des fake news

 

Discussion hier avec la responsable de la bibliothèque, alors que je demandais pourquoi il y avait DEUX livres de Idriss Aberkane(parce que un , cela ne leur suffisait pas :

« Libérez votre cerveau »

Réponse surréaliste :

Nous répondons à la demande du public.

Moi qui croyais qu’une bibliothèque municipale devait répandre la culture a minima, j’ai été stupéfaite de cette réponse.

Inutile d’ajouter que le rayon « surdoués » est rempli des livres de « vulgarisation », c’est à dire des livres emplis de fake news de ces dernières années.

Pour comprendre toute cette mascarade, on peut lire cet excellent article de   La menace théoriste

 

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La sauce ramus et gauvrit

Une recherche de participants pour une étude sur les adultes surdoués a été lancée récemment sur les réseaux sociaux par une doctorante du laboratoire COSA, – Cognitive Science and Assessment de la Faculté des Lettres, des Sciences humaines, des Arts et des Sciences de l’Education du Luxembourg,

Mail de contact : anna.schmitt.001@student.uni.lu

Il s’agit d’une étude universitaire scientifique. Comme toute étude, elle comporte des limites, des biais. En l’occurrence, le biais principal est que les participants connaissent leur QI puisqu’ils ont passé les tests, et qu’ils vont sur les réseaux sociaux et dans les groupes de surdoués. Ce n’est pas le cas de tous les surdoués ordinaires qui travaillent (ou pas) et ne se soucient pas de cela et/ou ne savent même pas qu’ils sont à haut potentiel. Ces surdoués là ne seront pas représentés dans l’étude.

Par ailleurs, je suis tombée sur un commentaire « amusant » qui  démontre un certain manque de compréhension des études scientifiques. Ce commentaire a contribué au titre de cet article (qui n’est pas un argument culinaire 🙂 ) :

Les personnes ayant des troubles associés sont exclues de l’étude, et c’est le droit le plus strict du chercheur, si elle veut axer sa recherche sur les caractéristiques du haut potentiel « seul ». C’est ce qui est intéressant dans cette recherche, surtout que ces dernières années, de nombreuses caractéristiques des troubles ont été et sont encore malheureusement attribuées à la douance, à tort, par manque de discernement des différents commentateurs et des « experts auto proclamés ».

Quelques articles pour approfondir le sujet :

http://www.scilogs.fr/ramus-meninges/comprendre-la-publication-scientifique/

http://www.scilogs.fr/ramus-meninges/la-pseudoscience-des-surdoues/#comment-7120

Etude haut potentiel 2015 partie1

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Si on comprend bien

Si on comprend bien cet article, le haut potentiel est un « trouble de l’apprentissage ». Le début de l’article, écrit en écriture inclusive (malencontreusement) par Nonfiction (ce n’est pas de la science fiction, si ?) , est formulé très malencontreusement ainsi :

« diagnostic des troubles des apprentissages, du haut potentiel intellectuel (HPI), des troubles «dys», du trouble du déficit de l’attention avec/sans hyperactivité (TDA/H), et des troubles du spectre autistique (TSA). »

Pour lire l’article , cliquer sur

les tests de QI

Alors, je tiens à le répéter, une fois de plus, le haut potentiel n’est pas un trouble de l’apprentissage.

Pour contrer ce mythe et la pathologisation du haut potentiel, venez nous rejoindre à l’association

AFEAAS – Les hauts talents

Quelques articles pour approfondir le sujet :

La stigmatisation des surdoués est en marche

Penser différemment, à manier avec précaution…

La fabrique du surdoué déprimé

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Wikipédia, pour le savoir ?

Wikipédia est l’encyclopédie collaborative que chacun connaît et consulte souvent. chacun peut y contribuer.

J’avais écrit tout au début du blog, un article intitulé

Wikipédia est-il fiable ?

C’était en 2009. Apparemment, à l’heure des fake news, cela ne s’est pas amélioré. L’esprit critique est de rigueur sur le net.

Un internaute de ma connaissance m’a fait part de ses déconvenues avec wikipédia. Nous l’appellerons Meshgilga.

Meshgilga a voulu modifier la page wikipédia sur l’autisme, considérant que ce qui était écrit sur ce sujet était erroné, avec des sources à l’appui. Il a été banni à vie de cette encyclopédie collaborative.

Je conseille vivement de chercher d’autres sources que wikipédia lorsque l’on s’intéresse sérieusement à un sujet.

Voici le témoignage de Meshgilga :

Voici le contexte de mon histoire :

Depuis quelques mois, je constate que malgré certaines modifications, les pages Wikipédia françaises sur le spectre de l’autisme sont mauvaises. Et que de nombreux articles relier à l’autisme raconte des bêtises.
Ces bêtises, c’est le fait d’amalgamer le spectre de l’autisme à une maladie ou un handicap ; de dissocier les autistes des asperger ; de ne prendre en compte que les enfants qui plus est des garçons, et d’attribuer l’origine de l’autisme à Leo Kanner.

  • Les traits autistiques ont d’abord été visibles dans les populations de malade. Car c’est moins facile de « cacher » ses différences ou de « s’adapter » à une culture intolérante, lorsqu’on possède un trouble mental associé. Mais l’autisme n’est plus identifiable dans une population de malade.
  • Depuis 1980, grâce à Lorna Wing et l’APA, la recherche scientifique confirme que l’autisme n’est pas une maladie (ou une psychose) !
  • En 2017, la commission scientifique internationale sur l’autisme a rappelé aux français que « les derniers développements de la génétique parlent de variante génétique. Et que si on définit l’autisme par des traits, il a des gens qui en ont beaucoup et d’autres moins ; que prétendre que les avantages sont en dessous des inconvénients est arbitraire. C’est une mauvaise explication scientifique de définir l’autisme comme une maladie, au même niveau qu’une grippe ou qu’une tuberculose ! ».
  •  Le DSM-5, publié en 2013 précise que « les catégories décrivant la sévérité (qui varient entre « 0 : ne nécessitant pas de soutien » et « 3 : Nécessitant un soutien très important ») ne doivent pas être utilisées pour décider de l’attribution de droit ou de services ; ceux-ci sont à déterminer à un niveau individuel, après avoir analysé les priorités et les objectifs personnels»
  • Le DSM-5, rappel (page liv) que « ces troubles [autisme et syndrome d’Asperger] ne sont pas distincts et leurs symptômes font partie d’un seul continuum… ». D’où l’annulation d’une catégorie « à part » du syndrome d’Asperger, ou l’emploi du mot Asperger pour distinguer les autistes majoritaires qui ne souffrent pas d’une déficience mentale ou d’un trouble du langage !
  • L’autisme n’est pas associé à un déficit intellectuel (Lossifov et al., 2014, Ronemus et al., 2014), et ne nécessite pas obligatoirement de mesures d’adaptation ou de soutien spécifiques (Baron-Cohen, 2000).
  • Les études d’Eapen et Clarke en 2014, de Focquaert et Vanneste en 2015 et de Constantino et Charman en 2016 confirmeront l’existence d’une très forte hétérogénéité interindividuelle, tant génotypique que phénotypique des personnes autistes. Toute généralisation handicapante est IMPOSSIBLE.
  • En 2014, l’article scientifique « Anatomical Abnormalities in Autism? » démontre que les différences anatomiques du cerveau des autistes et des neurotypiques sont indiscernables. L’autisme n’est donc pas identifiable par un cerveau défectueux !
  • L’article scientifique « Autism genetics – an overview » de 2016 précise qu’il existe plus de 800 gènes plus ou moins proches de l’autisme. Et que la recherche est encore LOIN de prendre conscience de l’implication génétique de l’autisme. Donc, il est impossible de relier l’autisme seulement à une dizaine des gènes problématiques.
  • Eugène Bleuler parle en 1911 de la pensée autistique, une pensée normale qui représente l’imagination et le monde des rêves. Une pensée qui est habituelle dans la majorité des métiers intellectuels, mais peu usités dans les métiers manuels.
  • Grunia Soukhareva parle des autistes en 1926, sous l’appellation « Trouble de la personnalité schizoïde ». Soukhareva constate une nette amélioration du comportement des adolescents observés. Elle conclura que ces enfants n’étaient pas à guérir, mais à éduquer différemment.
  • Hans Asperger a défendu l’autisme comme une diversité humaine viable face à un public nazi.
  • « Ce qui tombe hors de la ligne est anormal, mais cela ne doit pas être considéré comme inférieur ».
  • «  Qui parmi nous ne reconnaît pas le scientifique autiste dont la maladresse et le manque d’instinct font de lui une caricature familière, mais capable d’accomplissements extraordinaires ? »
  • « L’autisme montre particulièrement bien que même des comportements anormaux sont capables de se développer et de s’adapter. Des possibilités d’intégration sociale auxquelles on n’aurait jamais rêvé peuvent se présenter au cours du développement. »
  • «Il existe aussi des autismes par automatisme qui malheureusement dans la majorité des cas, ne permet pas aux aspects positifs de l’autisme de l’emporter sur les aspects négatifs du handicap associé ».
    Mais, il y a un mois, j’ai pris mon courage à deux mains, et je me suis inscrit sur Wikipédia, dans l’espoir d’ajouter ma pierre à l’édifice.
    Bien évidemment, comme tout contributeur, j’ai essayé de participer avec impartialité et en apportant des sources/explications. Mais je reste un simple humain avec des défauts, et je souhaite reste ouvert au dialogue en cas de conflit.

    J’ai donc modifié « légèrement » la page sur la Neurodiversité[2] (pour enlever le vocabulaire pathologisant, pas du tout neutre), sur les Neurotypiques[3] (pour expliquer la véritable origine de l’invention de ce mot), sur le spectre de la schizophrénie[4] (qui définissait encore l’autisme comme un symptôme de la schizophrénie, 1 siècle après la démonstration scientifique de Bleuler, que ce n’était pas le cas), et sur le médicament Bumétanide[5] (qui considère que l’autisme est une maladie génétique qui se guérit). Etc.
    Et à chaque fois j’ai essayé d’apporter ou de me justifier, par un raisonnement logique neutre, et des sources scientifiques. Même si parfois, je me suis peut-être énervé (mais je suis humain, et personne n’est parfait).

    Histoire :

    Mais sur mon chemin, j’ai croisé une femme au nom de Braveheidi[6] qui s’empressait de supprimer mes participations, sans prendre conscience que si mes contributions n’étaient pas parfaites (fautes d’orthographes, mauvaise utilisation du code Wikipédia, ou contribution dans la mauvaise partie de l’article, etc) il n’était pas nécessaire de supprimer l’entièreté de mes interventions. S’il n’y a que 10% d’erreurs, c’est complètement con de supprimer 100% du message, il suffit de corriger ce qui ne va pas.
    Mais cela allait encore plus loin ! Cette femme supprimait mes contributions, sans explications ni tentative de dialogue pour s’expliquer. Et elle légitimait ses actions avec des procès d’intentions, en m’accusant de faire du militantisme (du militantisme pour quoi précisément ? Jamais personne ne le saura, puisqu’elle ne s’expliquera jamais sur ce sujet).

    À force de subir l’obsession de Braveheidi à supprimer mes participations sans même essayer de dialoguer de façon constructive ou de légitimer ces corrections (car si on m’explique mes erreurs je me corrige. Mais si on me fait des procès d’intention, je me défends. Cela parait logique). À bout, je me suis donc permis de faire une requête administrative[7] pour sanctionner cette personne.

    Quelle ne fut pas ma surprise de constater qu’à la place, des administrateurs ont nié la gêne que j’ai subie, ont nié mes arguments et mes preuves. Et ils se sont empressés de faire des procès d’intention, remplis d’argument fallacieux pour me diffamer, et légitimer un blocage à vie ! Rien que ça !

    Aujourd’hui, je suis donc bloqué à vie, pour motif de « Attitude non-collaborative ». Mise à part la Corée du Nord, je ne savais pas que ce motifs été valable pour bloquer à vie une personne ! Autrement dit, dans 50 ans, je serais toujours interdit de contribuer sur les pages de Wikipédia parce que 5 personnes ont jugé que mon attitude n’était pas collaborative vis-a-vis de Braveheidi.
    Mais que je sache, ce n’est pas moi qui aie « milité » pour supprimer chacune de mes participations en lien avec l’autisme, ou qui ait « milité » pour me faire bannir à vie, histoire que je ne puisse plus me défendre face à mes agresseurs. Car entre temps, j’avais fait une requête administrative pour dénoncer les agissements pas du tout neutres, les arguments fallacieux, et les réactions disproportionnées des administrateurs Sammyday[8], Sebk[9], Jules[10], Hégésippe[11] et Hexasoft[12]. J’ai donc bien compris que mon attitude légitime à me défendre de diffamation n’était pas tolérée par ces gens.

    Bien évidemment, ces personnes ne savent pas que je suis un autiste, mais ils n’ont pas besoin de le savoir ! Ce n’est pas un défaut de comportement, de relation, ou que sais-je encore de ma part, qui est à l’origine de mon bannissement à vie, mais bien leur comportement excessif, leur diffamation et leur militantisme à défendre Braveheidi qui ne supporte pas que la recherche scientifique moderne ne définisse plus l’autisme comme une maladie (parce qu’elles considère mes contributions comme du militantisme. Mais il n’y a rien de militantisme dans mes contributions, je ne fais qu’appliquer les définitions scientifique de l’autisme, avec des sources à l’appui).
    Entre temps, j’apprendrais (par mails, et sur Wikipédia[13]) grâce à des contributeurs qui souhaitent rester anonymes, que l’administrateur Sammyday (et ces amis administrateur) et l’utilisatrice Braveheidi sont réputés sur Wikipédia pour leur malhonnêteté et leur complicité, préférant bloquer les gens que de se remettre en cause. J’ai ainsi pu découvrir sur le site Wiki-Buster, de nombreux exemples de leur comportement intellectuellement malhonnête[14].

    Au final, ce qui m’attriste le plus n’est même pas de savoir qu’un groupe d’humain avare et prêt à tout pour garder leur pouvoir, sévissent sur Wikipédia pour imposer leur pensée. Puisque c’est l’apanage de toutes les associations et communautés internet, malheureusement. Mais bien que ces gens contribuent à perpétuer des préjugés extrêmement malsains sur l’autisme en France !

    Pour exemple, voici ce qui est écrit sur une partie de la page actuelle du Bumétanide :

    • Recherche
      Le bumétanide pourrait être utilisé pour améliorer la sociabilité et réduire des comportements répétitifs3. Ces recherches concernent les gens « souffrant de différentes formes de syndromes autistiques »4,5,6.
    • Notes et références
      3↑ Netgen, « De l’efficacité du bumétanide dans la prise en charge de l’autisme » [archive], sur Revue Médicale Suisse (consulté le 19 mars 2019)
      4↑ http://www.medscape.fr/neurologie/articles/1487323/ [archive]
      5↑ Autisme : le diurétique bumétanide pour atténuer les symptômes [archive]
      6↑ « Un diurétique pour lutter contre l’autisme » [archive] (consulté le 2 septembre 2013)

    On y voit là, aucune sur le fait que l’autisme n’est pas définissable par un « syndrome » ou une « maladie guérissable », et que ces recherches sur l’autisme sont infondés.

    Et voici ce qui a été supprimé :
    • Recherche
      D’après les recherches françaises du neurobiologiste Yehezkel Ben-Ari et du pédopsychiatre Éric Lemonnier, le bumétanide pourrait être utilisé pour amélioration la sociabilité et réduire les comportements répétitifs3. Ces recherches concernent les gens « souffrant de différentes formes de syndromes autistiques »4,5,6. Mais les études reliant le bumétanide au spectre de l’autisme sont basées sur des animaux atteints du syndrome d’Angelman7, « un trouble du développement qui a des traits communs avec l’autisme » d’après ces chercheurs, et dont certains symptômes seraient liés à un excès de chlore dans les neurones8, ce qui pourrait constituer un mode d’action du diurétique. Mais une étude démontre en 20149, que les différences anatomiques du cerveau des autistes et des neurotypiques sont indiscernables. L’autisme n’est pas identifiable par un système nerveux différent. Donc, ses recherches ne concerneraient pas le spectre de l’autisme, mais seulement des autistes atteints du syndrome d’Angelman.
    • Notes de références
      3↑ Netgen, « De l’efficacité du bumétanide dans la prise en charge de l’autisme » [archive], sur Revue Médicale Suisse (consulté le 19 mars 2019)
      4↑ http://www.medscape.fr/neurologie/articles/1487323/ [archive]
      5↑ Autisme : le diurétique bumétanide pour atténuer les symptômes [archive]
      6↑ «  Un diurétique pour lutter contre l’autisme » [archive] (consulté le 2 septembre 2013)
      7↑ Marie Briand, « La fabrique d’une souris autiste », Le cercle Psy,‎ 2 novembre 2011
      8↑ Un essai clinique prometteur pour diminuer la sévérité des troubles autistiques [archive], sur Inserm. Consulté le 11/12/2016.
      9.↑ Shlomi Haar, Sigal Berman, Marlene Behrmann et Ilan Dinstein, « Anatomical Abnormalities in Autism? », Cerebral Cortex (New York, N.Y.: 1991), vol. 26, no 4,‎ avril 2016, p. 1440–1452 (ISSN 1460-2199, PMID 25316335, DOI 10.1093/cercor/bhu242, lire en ligne [archive], consulté le 19 mars 2019)
    Bien qu’imparfaite ce texte été plus représentatif de neutralité, de la science moderne sur l’autisme.
    Et bien évidemment, j’ai légitimé après (trop tard ?) ces phrases en soulignant durant mon plaidoyer que :
    • Comme l’explique le docteur Laurent Mottron, titulaire de la Chaire de recherche en neurosciences cognitives de l’autisme à l’Université de Montréal, dans l’article de médiapart « Pourquoi le Bumétanide n’est pas un médicament contre l’autisme[15] »,  ou encore sur le site de la fondationbs.org [16]qui parle de l’entreprise neurochlore[17], ainsi que l’article du site scienceshumaines[18], etc-etc… Tout ceci (et plus encore, Google est votre ami) montre que les chercheurs Yehezkel Ben-Ari et Éric Lemonnier à l’origine des « théories pour soigner l’autisme avec du Bumétanide » ont fondé leur théorie sur des souris génétiquement modifiées (avant d’être fondé sur des humains réellement autistes) pour avoir le syndrome de l’X fragile (qui est maladroitement confondu avec le spectre de l’autisme dans les années 1970). Donc ses théories sont infondées, elles ne concernent pas les enfants autistes, mais les enfants atteints du syndrome de l’X fragile ! Et ce n’est pas moi qui le dis, mais plusieurs sources scientifiques moderne !
      Les diffamations de Braveheidi sont malvenues, et son mépris pour les autistes qui vise à les amalgamer à des malades mentaux ou génétiques est honteux ! Ça, c’est un constat objectif et réaliste au vu des agissements et des propos de Braveheidi.

    Mais tout cela n’a jamais était entendu ni pris en compte. Au contraire, ces gens ont préféré me bannir à vie, ce qui je pense est une mesure disproportionnée flagrante. Sans parler du comportement des administrateurs Wikipédia pas du tout neutres (à base de procès d’intention, d’argument fallacieux et diffamation) qui manquent au règlement de Wikipédia, et dont je ne me suis pas gêné de dénoncer/démontrer/expliquer/réfuter (mais là encore… c’est tombé dans l’oreille d’un sourd).
    S’il y a un militantisme, je pense qu’il vient évidemment de Braveheidi qui est incapable de reconnaitre ses erreurs de jugement envers l’autisme; ainsi que tous ses amis administrateurs qui ont été près à toutes les bassesses humaines envisageables pour me faire taire.

    Meshgilga

article intéressant sur l’autisme :

https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/blog/280419/la-recherche-dune-treve-dans-les-guerres-de-lautisme?fbclid=IwAR0EQx0juR0pvpYxz7PPyoDkXU_cumAdZU6GORo6bddmJ07y0qxMN_MjayU

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Katie Bouman

Katie Bouman est une jeune femme scientifique. Elle a été mise en avant par le prestigieuse  MIT (Massachusetts Institute of Technology),pour avoir découvert l’image d’un trou noir. Elle fait évidemment partie d’une équipe, le reconnaît volontiers, et n’a pas décrété qu’elle a travaillé seule. Néanmoins, elle est la cible d’une campagne de harcèlement sexistes. Un comble.

Que l’on soit homme ou femme dans la recherche ne devrait avoir aucune espèce d’importance.

On peut lire les articles :

https://www.liberation.fr/checknews/2019/04/12/est-ce-vraiment-a-la-chercheuse-katie-bouman-qu-on-doit-la-premiere-photo-d-un-trou-noir_1720887

et

https://www.huffingtonpost.fr/entry/katie-bouman-trou-noir-harcelement_fr_5cb43822e4b082aab0881ffb?ncid=fcbklnkfrhpmg00000001&fbclid=IwAR1tNY7FlW2jCUldOxItYfGsLZuXzO7ZinNRw7V4xctgA0ttzJkKc-fpn_4

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