Archives de catégorie : Actualite

« Dans la tête d’un génie » Masha Gessen La tête au carré France inter

Hier La tête au carré recevait Masha Gessen pour son livre  « Dans la tête d’un génie, de , Ed. Globe, l’école des loisirs » .

Grigori Perelman est un matheux de génie qui a prouvé la conjecture de Poincaré et refusé toutes les récompenses.  Selon elle les mathématiciens seraient nombreux à être asperger. Elle nous parle du système russe qui se préoccupe des élèves doués.
 » Il vit dans la banlieue de Saint-Pétersbourg avec sa vieille mère. Il prétend ne plus faire de mathématiques, et je pense qu’il dit la vérité. II va souvent à l’Opéra et se contente de la petite retraite de sa mère »

Masha Gessen est journaliste, née à Moscou. Elle collabore à Slate, New York Times… et est l’auteur de nombreux ouvrages sur la Russie post-soviétique.

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A lire Eloge de la faiblesse de Alexandre Jollien (2010)

En cette veille de téléthon,  un livre à lire ou à relire qui remet les choses en place dans notre tête grâce à la philosophie !

Les forts ne sont pas ceux que l’on croit.

Le Mot de l’éditeur :

« Eloge de la faiblesse retrace un itinéraire intérieur, une sorte de conversion à la philosophie. L’auteur, handicapé de naissance, imagine recevoir la visite de Socrate en personne. Dès lors, s’en suit un échange où de proche en proche émergent des outils pour apprendre à progresser dans la joie, garder le cap au cœur des tourments et ne pas se laisser déterminer par le regard de l’autre. La philosophie est ici un art de vivre, un moyen d’abandonner les préjugés pour partir à la découverte de soi et bâtir sa singularité. Peu à peu, une conversion s’opère, le faible, la vulnérabilité, l’épreuve peuvent devenir des lieux fertiles de liberté et de joie. »

 

Le téléthon pose toujours la question de l’argent de la recherche. Sans paraître naïve, on peut espérer que les choses se passent mieux aujourd’hui , mais… Est-ce bien sûr que l’argent soit toujours utilisé à bon escient ?  Pour reparler brièvement de Jean Bernard, je ne peux parler que de ce que je connais , je peux affirmer qu’il était un grand médecin. Je l’ai rencontré , un lundi matin…en hématologie à l’hôpital Saint-Louis, j’avais été 15 jours durant piquée de partout pour faire des examens de sang…exangue , je ne refabriquais pas les cellules qu’ils me prenaient. En un quart de seconde, en très grand professionnel qu’il était, il a vu de suite que j’allais très très mal, ce que tous les autres (une bonne dizaine de personnes…) ne sentaient pas…il m’a tenu le pied et il a presque hurlé : « transfusez-la tout de suite! »  il était temps, je crois…

Alors , soyons positifs, peut-être que les chercheurs aiment se battre entre eux pour être les premiers à obtenir la trouvaille !  avoir le prix Nobel…  moi j’aime croire que ces batailles sont non mesquines et apportent une saine émulation pour la recherche en médecine !  Et que l’intelligence l’emporte !

Je rassure tous mes nombreux lecteurs, je vais très bien !

cliquer sur  :     maladies rares (8.12.2012)

L’aplasie médullaire correspond à une raréfaction des cellules de la moelle osseuse.

https://www.orpha.net/data/patho/Pub/fr/AplasieMedullaireIdiopathique-FRfrPub8751.pdf

don du sang et don de moelle osseuse   :               http://www.dondemoelleosseuse.fr/

transplantation du sang de cordon ombilical          http://www.cmleukemia.com/dr-eliane-gluckman.html

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Hugo Horiot « L’empereur c’est moi, une enfance en autisme »

Hugo Horiot, impressionnant  dans l’émission de laurent Ruquier « On n’est pas couché »  du 30.11.2013 pour parler de son livre « une enfance en autisme » .   Il rend hommage à sa mère,  Françoise Lefèvre,  auteur du  » Petit prince cannibale »  et c’est très juste, car elle a dû affronter de lourds préjugés, de lourds regards réprobateurs, certainement, sans parler  de la difficulté d’élever cet enfant.  J’en parle dans cet article du 5.11.2013  ci-dessous

et

dans cet article    à lire : L’empereur c’est moi une enfance en autisme Hugo Horiot

A visionner  sur  http://www.france2.fr/emissions/on-n-est-pas-couche

entre   2.38   et   3.02

Certaines questions sont difficiles, notamment   « si l’on choisit d’être autiste » !   « Où est le père » ?   sans commentaire…

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Comment le fait d’appréhender sa douance peut changer sa vie Erik de Reynel

La vidéo de EMAG 2011 a été remise en ligne récemment , EMAG 2011 avait été organisé par l’association MENSA. L’auteur m’a permis de la diffuser sur mon site , et c’est tant mieux, car cette vidéo est de grande qualité.  Il couvre tous les domaines,  tous les changements qui peuvent se passer lorsque l’on apprend sa douance à l’âge adulte.   L’intelligence , vécue comme un fardeau, si on la connait pas et si on ne sait pas la gérer, peut entraîner des dysfonctionnements au niveau du corps, des relations interpersonnelles, des relations amoureuses, dysfonctionnements dûs au « faux-self ».  Le faux-self étant le phénomène de sur-adaptation à l’environnement pour parvenir à vivre ou survivre parmi les autres, en conséquence une impossibilité à être soi-même.

« Deux catégories de surdoués , ceux qui l’ignorent et ceux qui le savent »

 

Relire l’article du 7.11.2011  Conférences EMAG2011

 

Les autres vidéos sont visibles  ici  http://www.mensa.fr/videos_conferences_EMAG2011/

 

Aujourd’hui, un nouveau commentaire sur la page  Bleuenn , très émouvant aussi,  sur la page    Parcours

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« Le petit prince cannibale » de Françoise Lefèvre

Hugo Horiot était l’invité de cette émission de radio canada le 18 octobre dernier. En écoutant la journaliste mentionner le nom de la maman de Hugo Horiot, je me suis soudain aperçue qu’il s’agissait de Françoise Lefèvre que j’ai lue avec grand intérêt il y a ..bien longtemps ! et ce  jeune homme est l’enfant du livre  « Le petit prince cannibale » (Actes Sud) que je vais m’empresser de relire.  Quel parcours !                    IMPRESSIONNANT

Hugo Horiot est donc le fils de Françoise Lefèvre que j’ai lue en 1990 !!!!! livre que j’avais trouvé extraordinaire à l’époque

« Femme déchirée, femme déchaînée, la narratrice est un écrivain qui tente de raconter l’histoire de Blanche, une éblouissante cantatrice que la mort ronge vivante. Mais elle est d’abord la mère de Sylvestre, l’enfant autiste qu’elle veut à tout prix faire accéder à la vie et au monde des autres. Or le petit prince cannibale en ce combat dévore les phrases, les mots de la mère écrivain. Dès lors c’est un véritable duo concertant qui s’élève dans les pages du livre entre deux voix, entre deux femmes, l’une, superbement triviale, s’affrontant à tous les interdits et préjugés qui menacent son enfant, l’autre, la romancière, passionnée, dont les espoirs et les désespoirs se mêlent à ceux de Blanche, son héroïne. Publié en 1990 par Actes Sud, ce texte flamboyant, inclassable, a reçu le prix Concourt des lycéens. »

Quatrième de couverture

Duo superbe et tragique. Lui, c’est un peu le Petit Prince. Il habite une autre planète, s’isole dans son monde, écoute le silence, officiellement catalogué comme un enfant autiste. Il dévore sa mère. Et Elle, tandis qu’elle essaie de l’apprivoiser, de lui tirer quelques mots, tente d’accoucher de ses propres mots. Lutte acharnée entre son nom à Lui, Sylvestre, qui s’inscrit à chaque paragraphe, et celui de Blanche,  » la Cantatrice aux Mitaines « , héroïne qui impose son roman. Mystère là aussi. Destin fabuleux de cette créature adulée, qui a conquis le monde avec sa voix de contralto, mais se meurt d’un mal étrange. Du silence aux cris de l’enfant qui font fuir les mots, de cette voix d’alto qui s’élève au chant carnivore qui détruit la diva, il y a là une chaîne, de la mort à l’amour, donné, reçu, transfusé… –Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
« Ton regard se fait si grave soudain. Sans rien dire tu me caresses la joue. Dans tes yeux, une confiance éperdue. Je sais que cette seconde, je l’emporterai pour toujours. Ton regard. La lumière de juin. Le chant des oiseaux. La qualité de ton regard efface toutes mes peines. Seconde heureuse. Suspendue. Comme une bénédiction en plein ciel. Un voyage en apesanteur. Je sais que tu n’as pas de planète et que je suis ta terre. J’ai beaucoup de forces encore et tu entends, pas une seconde je ne te lâcherai la main. »  p 139
« Pour apprendre à aimer et tenter de guérir un enfant autiste, c’est beaucoup plus simple de l’imaginer comme un Petit Prince. J’apprendrai ton langage. J’entrerai dans ton silence. »

 

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/sante/2013/10/18/001-hugo-horiot-livre-vivre-maladie-autisme.shtml

 

rencontre  Françoise Lefèvre et Hugot Horiot   28.05.2013


Rencontre Hugo Horiot avec Françoise Lefèvre 28… par Editionsiconoclaste

 

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Kaïros

Un nouveau poème magnifique écrit par l’auteur de « Prière de zèbre », Bernard Jardin, m’a été envoyé. Il évoque la nostalgie de l’enfance…

pour relire ou découvrir cliquer sur  Prière de zèbre  

Voici:

Kaïros

Le printemps passera sans lilas et sans roses,

Sans donner de pétales pour décorer les fleurs

Leur parfum, leur éclat et la métamorphose

Du mois de Germinal seront absents, pour l’heure

Car l’enfance éphémère fuit à faire oublier

Ses peurs et puis ses joies, et les Noëls passés,

Les deux bras d’une mère, ne sont plus retrouvés

Les marques de nos pas ni le petit Poucet

 

 

L’hirondelle est partie et ne reviendra pas

Sous le vent glisser l’aile au-delà des nuages

Elle a quitté son nid, oubliant ici-bas

De laisser l’arc-en-ciel avec son coloriage

 

 

Ainsi qu’un grand navire qui sombre lentement

Un astre a disparu du monde sidéral,

Et ce n’est pas pour rire si dans le firmament,

Le Petit Prince a vu s’éloigner son étoile

 

 

Et  se cherche à jamais le chemin de Damas,

Notre vie en passant en a perdu le Nord,

Le vent mauvais un jour a effacé les traces,

Demeurent quelques instants d’éternité, encore…

 

 

                              Bernard jardin. 19 octobre 2013

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adaptation

Deux émissions cette semaine de « allo Rufo » sur France 5, le 16.10.2013 et le 18.10.2013. contenant des questions  au sujet de l’éducation d’enfants précoces.   Les questions étaient posées en termes de haut potentiel, le mot surdoué n’étant plus employé comme s’il s’agissait d’un gros mot…ce n’est pas politiquement correct de parler  de surdoué.

Emission du 16.10.2013

Dans cet extrait une maman raconte ses problèmes avec son fils diagnostiqué hyperactif et à haut potentiel. Immédiatement , M.Rufo s’attend à ce que l’enfant montre ses capacités.  Or cet enfant ne les montre pas…il régresse, fait le bébé, est collé à sa mère, comme un enfant de six ans un peu anxieux devant un étranger qui le questionne sans trop de ménagement. Dès que le mot haut potentiel est prononcé, M.Rufo cherche la faille activement , » il n’est pas bon en lecture ? ah ! voyez, c’est un « soi-disant » haut potentiel »…La maman rétorque , mais il est très bon en maths,  d’ailleurs si elle a un diagnostic  de précocité , elle n’a pas dû l’inventer cette maman… le mythe de l’enfant à haut potentiel qui se devrait d’être parfait a encore de beaux jours. .. Mais l’enfant précoce n’est pas un enfant parfait et parfois  il n’ a pas l’habitude de montrer ses capacités…Pourquoi ? parce que bien souvent il ne sait pas qu’il a des capacités en avance sur les autres, et seulement en Maths, surtout à six ans . Il a été placé dans des classes avec des enfants de son âge, et il a vu ce que faisaient les autres enfants , qui étaient peut-être à l’aise en lecture, et s’est pas forcément dit que les autres étaient meilleurs…    il ne pense pas tout simplement à montrer ses capacités ! surtout en quelques minutes…sait-il ce que veut dire le mot « capacité » , Mais cela ne veut pas dire que le haut potentiel soit inventé.

http://www.france5.fr/emissions/allo-rufo

 

Emission du 18.10.2013

Une maman demande la différence entre enfant intelligent et un enfant précoce.   Réponse de M.Rufo  :  l’adaptation…être intelligent ou à haut potentiel c’est savoir s’adapter.  Mais il faut drôlement prendre sur soi pour « s’adapter » c’est à dire faire comme si on apprend à lire en CP alors que l’on sait déjà lire depuis un an, ou à compter… certes une des définitions  de l’intelligence c’est de savoir s’adapter à l’environnement , même hostile, mais demander à un enfant de régresser,  de ne pas aller de l’avant , de ne pas s’élever, comme le font tous les autres enfants, est-ce si intelligent ? alors si l’enfant se rebelle, tempête, pleure face à cette injustice flagrante, on dira, ah il ne s’adapte pas, il n’est pas si intelligent que cela ! c’est un raisonnement par l’absurde, l’adaptation a ses limites, et parfois ne pas s’adapter  dans un environnement franchement hostile – être placé dans une classe dans laquelle les autres enfants ânonnent les lettres, alors que l’on sait déjà bien lire- est un signe de grande intelligence.

« Quelqu’un qui comprend vite comprend bien qu’il comprend vite et n’en fait pas état comme un malaise » dit M Rufo,

MAIS il y a deux jours il demandait au premier enfant (le 16.10.2013) de montrer ses capacités…

http://www.france5.fr/emissions/allo-rufo

 

CONCLUSION

La métacognition  (le fait de savoir que l’on sait) n’est pas évidente à 5 ou 6 six ans…

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Les filles et femmes Asperger

 

 

Un blog très  intéressant blog d’une femme asperger , Marie Josée Cordeau, qui raconte son enfance et ses ressentis, ses difficultés sociales et sensorielles, et sa vie en général avec le syndrome d’Asperger   :

 

52 semaines avec une autiste asperger ou le syndrome d’Asperger revisité

Projet 52 semaines: Un tour d’horizon bien personnel sur le syndrome d’asperger et sur les troubles du spectre autistique à travers un texte par semaine.      Les nouveaux textes seront mis en ligne le dimanche. *** Il est important de ne pas perdre de vue que ce blogue traite de ma vision et de mon vécu personnel et que certaines personnes ne se reconnaîtront pas systématiquement à chacun de mes énoncés. C’est normal, nous sommes tous différents, comme je l’ai déjà mentionné…***

 

« Semaine 23 – Les années de l’école primaire (partie 1)

Alors que certains petits ont une hâte frénétique de débuter l’école, comme une étape permettant enfin de faire « comme les grands », je n’avais aucune notion de ce qui m’attendait. Je n’avais d’ailleurs aucune idée de l’importance de se sentir ou d’agir « comme une grande ». Toute tentative parentale pour me modeler dans ce sens devait glisser sur ma conscience comme une pluie printanière sur le plumage du canard Colvert. Ce concept était aussi abstrait pour moi que d’expliquer à un insulaire d’un archipel tropical, sans moyen de communication avec le vaste monde, les bases de la motoneige et les variantes de texture de la neige en fonction du facteur de refroidissement éolien et du taux d’humidité ambiant. Nada. Jusqu’à mon entrée en classe maternelle, je suivais ma mère comme une automate ou je restais à la maison. Aucune forme d’autonomie ou d’identité propre ne s’annonçait. Et voilà, maintenant, j’étais catapultée avec des étrangers que je ne connaissais ni d’Ève, ni de la pomme. Je crois que c’est à cet instant précis, en septembre 1971, que l’anxiété a défait ses bagages de manière définitive pour s’installer à demeure dans ma vie d’autiste…. »

Un article intéressant au sujet de l’autisme et de la différence entre filles et garçons. Il est en Anglais.  Pour ceux qui ne maîtrisent pas cette langue , ou qui n’ont pas le temps de traduire, cet article explique en gros que les cerveaux des filles autistes seraient différents du cerveau des garçons autistes et qu’une majorité d’études ont été pratiquées sur les garçon, car les garçons étaient plus nombreux. En conséquence , les études sont un peu biaisées. Les filles se sur-adaptent plus et masquent plus leur autisme, on les détectent moins, et peut-être le ratio , filles-garçons n’est pas pertinent (5 fois plus de garçons asperger que de filles).

 

http://www.bbc.co.uk/news/health-23613816

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