Archives de catégorie : Actualite

Café diabolo

 

Je vous fais part de ma découverte de  l’Association  cafédiabolo  (la tribu mandéenne)  située en région parisienne à Saint-Mandé (maison de la famille , 94160)

Des Caféphilos jeunes sont organisés le 22 .09.2012  dès 9 ans

« Les Caféphilos de Cafediabolo Samedi 22 septembre 2012

– Caféphilo jeunes Pour les jeunes dès 9 ans de 17h15 à 18h30
Et si nous réfléchissions en famille à ces questions philosophiques
que se posent nos chères têtes blondes (ou pas blondes) ?
Donnez à vos enfants le goût de la réflexion et de la connaissance.
Les jeunes parlent, discutent ensemble, apprennent à exprimer ce qui les interpelle, à bien utiliser les mots, à manier des idées… Les parents sont les bienvenus pour co-animer avec Daniel-Philippe ce moment d’intelligence.
Prochain thème « Hors technologie et hors parole, comment pouvons-nous communiquer » suggéré par Werner et accepté par l’ensemble des enfants présents.
Une question ? Envoyer un mail à : cafediabolo@gmail.com.
 
– Caféphilo/socio/pédago parents de 18h30 à 19h00
Les parents sont invités à reprendre le thème philosophique des enfants et en débattre, à analyser sous l’angle pédagogique ce qu’ont dit les enfants, les pensées à la mode passant par eux et ce qui les émeut, les motive. … animé par Daniel-Philippe »
 

journées portes ouvertes    samedi  6 octobre 2012  

pour plus d’infos :  http://association-cafediabolo.blogspot.fr/

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« Quand nous étions écoliers » France 3

Hier soir une excellente émission sur l’école était diffusée sur France 3 . Malheureusement je n’ai pu l’enregister, MAIS elle sera redifusée le 10.09.2012.  On mesure sur ces images l’importance de revisiter l’histoire pour en retirer quelques enseignements, (si je puis dire…).  j’ai pu mettre un visage sur Bernard Lahire ,  j’avais étudié bon nombre de ses textes en Sciences de l’Education ), Arielle Adda y participe également. Ce qui m’a frappée le plus , c’est le stress que l’on donne inutilement aux enfants. Je me souviens de mon entrée en sixième, il n’était nullement question de peur, de difficultés, du style « tu verras, la sixième , c’est hyper dur !…non, on allait en sixième comme on allait à la piscine , point ! Il est à remarquer que l’on fait la même chose avec l’entrée en CP…j’avais remarqué également ce don de stress dans la scolarité de mes enfants. Inutile de dire que je n’y participais pas ! Il ne faut pas s’étonner ensuite que les enfants ( certains enfants) aient quelques difficultés avec les apprentissages, qui sont désignés par bon nombre d’ adultes comme quelque chose d’insurmontable ! on sait bien que le stress exagéré entraîne une baisse de vigilance cognitive et intellectuelle. Nous sommes passés de la maltraitance physique de certains enseignants qui tapaient sur les doigts avec les règles en métal ou qui mettaient du scotch sur la bouche (à moi…)…à de la maltraitance psychologique (stress excessif, harcèlements …) qui fait bien plus de dégâts, mais moins visibles à court terme.

Sur la fin du documentaire , on aborde le sujet des EIP, avec une interview d’Arielle Adda.

Beaucoup de sujets sont traités et sont une mine d’or pour de futurs articles. Ne ratez pas l’enregistrement du 10 septembre !

 

 « Malgré la modernisation de son modèle à la fin des années soixante, se pose aujourd’hui encore la question de l’avenir de l’école…
Un documentaire écrit et réalisé par René-Jean Bouyer
Une coproduction Cinétévé, avec la participation de France 3, avec le soutien de la Procirep-Angoa et la participation du CNDP

L’école publique est longtemps restée immuable, identique au modèle de Jules Ferry. A la fin des années soixante, elle cherche à se mettre en phase avec son temps. Elle aura beau multiplier les réformes, elle ne parviendra pas à retrouver l’image d’excellence qui était la sienne. L’école qui avait fait l’orgueil de la République, est désormais au coeur de nos soucis, de nos débats, de nos conflits.

Pour tenter de comprendre les origines de cette crise, il est utile de remonter le temps. Ce film s’attache au quotidien des élèves d’aujourd’hui et le confronte à des images rares, tirées du sommeil des cinémathèques. Si le résultat est amusant, voire saisissant, l’enseignement à en retirer est moins simple qu’il n’y paraît.

René-Jean Rouyer est d’une génération qui a connu une école directement inspirée par Jules Ferry, sa vision de l’enseignement restait marquée par ses méthodes. Bien sûr, discipline brutale et apprentissages par cœur ont heureusement disparu, mais l’enfant se tourne-t-il spontanément vers le savoir comme le rêvaient certains pédagogues ? Faut-il proposer ou imposer les connaissances ? L’école s’est-elle démocratisée depuis cinquante ans ?
Ces questions, à l’heure de l’enseignement de masse, ont du mal à trouver une réponse et les enseignants cherchent chacun de leur côté des solutions.

Ce sont donc deux « maîtresses », Marilyn et Muriel, aussi sincères et dévouées l’une que l’autre, mais aux méthodes d’enseignement sensiblement différentes qui nous font découvrir la réalité du terrain, autrement dit de la classe, à Paris et en province.
Leurs élèves témoignent qu’en un siècle l’éducation est devenue plus ouverte, plus soucieuse de l’épanouissement des enfants, mais que dans le même temps, les maîtres d’aujourd’hui ont perdu les certitudes des instituteurs de la communale d’autrefois.

Alors quel avenir pour l’école ?

Avec Vincent Troger (historien de l’éducation), Antoine Prost (historien de l’éducation), Arielle Adda (Psychologue), Bernard Lahire (sociologue), Luc Ferry (ancien ministre de l’éducation) ou encore Rita Hofstter (historienne de l’éducation).

Histoire immédiate, c’est Le rendez-vous du documentaire de France 3 dont l’ambition est de raconter aux téléspectateurs leur histoire, celle qu’ils ont, pour la plupart, vécue depuis le début du XXe siècle.

Rediffusion le 10 septembre à 3h05  « 

http://programmes.france3.fr/documentaires/index.php?page=doc&programme=histoire-immediate&id_article=3011

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Rentrée scolaire

C’est la rentrée pour les écoliers, collégiens et lycéens. Je dois dire que je ne suis pas fachée de ne plus vivre ce stress inutile depuis un an déjà,  mon dernier fils étant étudiant.
J’ai tant de souvenirs de stress, de tristesse, de désaccords avec les enseignants, avec les autres parents etc…Ces souvenirs sont parfois si douloureux que je ne peux encore les écrire.  tout ça pourquoi ? parce que l’on avait des enfants un peu en avance…vraiment c’est affligeant. Au fil des années la joie qu’ils avaient et même le désir d’apprendre s’est estompé inexorablement et durablement. Est-ce vraiment le rôle de l’école de détruire ces étincelles lumineuses dans les yeux de nos enfants « doués » ? Je ne crois pas et cela est bien désatreux au niveau de la société toute entière. L’école ne manquait pas de me renvoyer l’image que « j’étais une mauvaise mère » parce que « je les poussais »… On me le faisait si bien sentir…Même si l’avenir nous a prouvé que « c’est nous qui avions raison de les avancer »…je n’ai jamais pu oublier ces moments qui auraient pu être évités si simplement.
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Jean Luc Delarue

J’ai appris la nouvelle de la mort de J.L.Delarue avec tristesse. J’aimais beaucoup les émissions « ça se discute », je n’en loupais pas beaucoup. Je me disais souvent, je n’en regarde qu’une petite heure, parce que c’était très tard, et finalement , je regardais jusqu’à la fin. Tous les sujets de société étaient abordés, comme dans l’émission « la marche du siècle » de J. M. Cavada (émission dans laquelle j’avais vu pour la première fois Sophie Cote) et c’est cela qui était passionnant. Lorsqu’il y avait des émissions sur la douance, ce sujet était toujours traité avec bienveillance et respect des personnes sudouées, contrairement à quelques autres émissions de télévison.

J’ai lu ça et là des papiers qui tirent à boulet rouge sur la personnalité de J.L Delarue. Il était très certainement une personne très douée, vif, rapide, exigeant à l’extrême pour lui-même et pour les autres, il avait de l’empathie pour ses témoins, cela se voyait physiquement et ce n’est pas uniquement ce que l’on soufflait dans l’oreillette qui pouvait expliquer cela. J’ai regardé hier soir l’hommage de Sophie Davant et j’ai revu des extraits avec plaisir. Ses émissions fonctionnaient. Il a sans aucun doute la personnalité extrême des gens très doués , et la drogue explique les comportements excessifs de la fin de sa vie. Certains commentateurs mal intentionnés préfèrent s’y référer…Je préfère me souvenir des émissions qui m’ont passionnée, bien sûr, au sujet de la douance, mais aussi toutes les autres émissions dans lesquelles j’ai appris beaucoup de choses.  Certaines personnes pensent que c’est du voyeurisme (une amie m’a dit cela ). Je lui ai répondu que témoigner sur des sujets tabous est très important. La télévision est un média comme un autre. Dans ce cas on pourrait dire que les gens qui écrivent des autobiographies font du voyeurisme également…(dans ce cas la littérature serait quasiment inexistante…) ou les personnes qui témoignent dans un site…les témoignages font avancer les choses et changent le regard que l’on porte sur certains problèmes de société. Et cela aide de nombreuses personnes.

J’ai vu hier les guignols qui se moquaient de J. L. Delarue , qui se moquaient des personnes frappées du syndrôme de Gilles de la Tourette…j’ai honte de ce manque de respect absolu au moment  de la mort d’une personne, de cette télévision qui se moque de ses téléspectateurs…

 

J’ai placé une excellente émission de « toute une histoire » de 2007 sur la douance des adultes   dans la page vidéos.

« J’ai beaucoup appris en écoutant attentivement. La plupart des gens ne sont jamais à l’écoute »  E Hemingway

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La précocité mal comprise 2

Je viens de lire le message de Madame Gryson sur mediapart du 7.08.2012 à 9 h14,

voici un extrait:

« Les réactions sur les sites pour  « surdoués » sont marqués par le discrédit de l’ auteur en l’ absence d’ arguments et en particulier le fameux « manque de formation » des psychologues quand ils n’ adèrent pas à une idéologie spécifique.

On a trouvé le même argument à propos des professionnels qui refusaient l’ existence du SAP syndrome d’ alliénation parentale – j’ en suis- inventé de toute pièce par un psy qui en avait l’utilité… et récupéré par ceux qui en avait également l’utilité à des fins plus ou moins avouable. Ce syndrome a envahi les prétoires et il est même enseigné aux magistrats et aux avocats…»

Grâce ou à cause de ma très grande curiosité, je me suis demandée ce qui vous avait poussée , Madame Gryson, à écrire un tel article sur les enfants précoces et ce qui vous motivait. Puis, je me suis demandée pourquoi le SAP intervenait soudainement dans votre discours …  alors j’ai cherché…J’ai cherché différents autres articles que vous aviez écrit et je m’aperçois que vous êtes expert auprès des tribunaux, que vous vous êtes occupée entre autre des enfants d’Outreau. Vous vous présentez d’ailleurs comme l’expert principale, « victime »   de Maitre Dupont Moretti.

Peu de choses en relation  avec la douance, si ce n’est l’aspect polémique que vous semblez affectionner.

Voici des liens intéressants, chacun pourra se faire une idée :  

 http://blogs.mediapart.fr/blog/marie-christine-gryson/010512/outreau-eric-dupond-moretti-tue-les-experts-comme-jadis-tuai

http://blogs.mediapart.fr/blog/marie-christine-gryson/010612/affaire-doutreau-eric-dupond-moretti-et-le-clignement-d-yeux

Dans ce commentaire, on peut y lire le refus de Madame Gryson (décidément …) de considérer le SAP comme un concept reconnu…

Je suppose , Madame Gryson , que vous me lisez et je m’adresse à vous au sujet du SAP, syndrome d’aliénation parentale, décrit par Gardner.

Il se trouve que je connais très bien ce phénomène que vous niez… le SAP existe bien et ce que décrit Gardner , je l’ai observé…. J’ai lu Gardner depuis longtemps, et ce qu’il décrit est vrai…Tout y est…les manipulations, le harcèlement, le dénigrement systématique de l’autre parent, « l’obligation » implicite pour les enfants de choisir l’un de ses parents, (ce qui ne manque pas de donner la culpabilité que l’on peut imaginer), l’utilisation des enfants comme une arme contre l’autre parent, le changement tacite de climat familial lors des repas de famille ou lorsque d’autres personnes sont présentes (pour que rien ne soit visible)…

j’ai beaucoup lu sur le SAP, sur la manipulation mentale, le harcèlement moral, etc…

Madame  Gryson, vous nous montrez un monde bien gris… un monde qui dit que la douance est une idéologie…un monde qui dit que le SAP n’existe pas …En tous cas, si je puis me permettre un peu d’humour, il me semble Madame Gryson , que vous avez le « syndrome du refus » (refus de voir les évidences) : nul besoin pour moi de trouver d’autres arguments pour vous discréditer, vous le faites vous-même…ce qui pour moi est soulageant…

Moi je suis positive , je vais comme le dit Karen continuer à informer, à chercher des témoignages, pour que l’étude sur les adultes surdoués devienne une réalité.

Un reportage pour bien comprendre le SAP, (une faute à conflictuel)  le reportage est très éclairant) :

http://www.dailymotion.com/video/xb0ss0_jt-france-2-divorce-conflictuelle_news

Jacqueline Phelip dont vous parlez est la présidente de l’association « l’enfant d’abord ».

Des précisions sur cette association se trouvent sur ce site :

http://lplm.fr/spip/spip.php?article644   

je lis sur la page d’accueil de « l’enfant d’abord » :
http://www.lenfantdabord.org/lassociation/
 
 
« Les fondateurs et les membres de L’Enfant d’Abord sont très divers : hommes et femmes d’âges variés, impliqués personnellement ou par leurs activités dans les domaines de l’éducation, de la psychologie, de la médecine…Leurs situations familiales sont aussi diversifiées, et plusieurs d’entre eux ont vécu de façon proche les difficultés de l’enfant de parents séparés. »

Ne sont-ils pas trop impliqués Madame  Gryson?

 

C’est pour  toutes ces raisons Madame Gryson , il me semble, que vous êtes peu qualifiée pour porter un jugement dans un article au sujet des parents d’enfant surdoués et des adultes surdoués. Il est évident que l’on peut être surdoué et subir des traumatismes, en cela vous avez raison. Les psychologues compétents envisagent toutes les problématiques lorsqu’ils rencontrent un enfant, surdoué ou pas.

Le chapitre est clos.

je reprends un texte de Jacques  :

…comme on voit soudain jaillir un arc en ciel de derrière un nuage qui paraissait si gris, la pluie s’arrête alors, le soleil resplendit….

 

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La précocité mal comprise

 

http://blogs.mediapart.fr/blog/marie-christine-gryson/010812/le-psychologue-face-la-petite-noblesse-des-enfants-dits-prec

Une psychologue nommée Marie Christine Gryson, a écrit un article au sujet de la précocité sur le site de mediapart (lien ci-dessus). il vaut mieux lire cet article avant pour comprendre le mien. Cet article a déclenché une polémique au sujet du QI . Surtout cet extrait où  elle écrit : Malheureusement lorsqu’un enfant de « bon milieu » ne réussit pas en classe aujourd’hui -pour des raisons diverses et variées -alors qu’il a un très bon QI, on estime souvent que c’ est sans doute parce qu’il est « précoce. »  

Ce texte démontre une nouvelle fois le manque de formation de certains professionnels en matière de douance, car il ne reflète pas la réalité . Il est volontairement provocateur, et déclenche le débat sans fin qui surgit à chaque fois que l’on parle de surdoués et de QI. Dans ce débat intervient un élément perturbateur qui est l’argent ! Coriat dans son livre « Les Enfants surdoués : approche psychodynamique et théorique. — Pans: Paidos – Le Centurion, 1987. a étudié les différents effets du milieu social pour l’enfant surdoué. :

 » Page 89 : Nous nous limiterons aux seuls enfants à l’intelligence générale élevée. Les sous groupes tel que nous les avons étudiés sont les suivants :

a)      Surdoué de milieu privilégié : QI autour de 140

b)      Surdoué de milieu défavorisé : QI autour de 140

c)       Surdoué présentant une précocité extrême : QI autour de 170

Des enfants entre 9 et 12 ans.

a)      Surdoués de milieu privilégié : QI autour de 140

Sur un plan général, ils apparaissent très confiants et peu conformistes, sans toutefois tomber dans l’ignorance des règles et des devoirs du groupe. La hardiesse qu’ils manifestent dans leur travail et dans leur relation est importante et frise parfois la patience et la dominance. D’ou l’attitude souvent critique à l’égard des autres…

b) Surdoués de milieux défavorisés (QI autour de 140)

L’aisance et l’insouciance manifestées par les surdoués de milieux privilégiés sont absentes chez les sujets de ce groupe. Les tests et les entretiens révèlent moins de spontanéité, un gros conformisme, une tendance à la culpabilisation relativement importante …

 

Page 93 : … Or un des points primordiaux, qui distinguent le comportement des surdoués de familles pauvres, est qu’ils paraissent plus ancrés dans la réalité. Cette spécifié leur confère un avantage particulier sur tous les autres surdoués. Ces rapports privilégiés s’expriment sur plusieurs plans :

          Une haute valorisation de l’école et des instruments d’apprentissages, avec la conscience manifeste que c’est à travers ces deux moyens qu’ils peuvent espérer accéder à des conditions différentes de celles de leurs parents.

          Une approche à l’apprentissage très particulière, outre le sérieux que nous avons déjà évoqué, c’est le lien qui unit toute théorie à la réalité qui est recherché par ces enfants. Toutes explications qui peut se rapporter au concret, au réel, reste souvent insatisfaisante tant qu’elle n’a pu faire ses preuves dans la vie pratique…

          Le type d’occupation et le temps consacré au loisir sont directement influencé par cette approche, les activités sont en effet moins infantiles, moins rêveuses et se rapporte souvent à la profession qu’ils envisagent d’exercer. Ils acquièrent de ce fait une connaissance plus objective de l’environnement et une grande capacité de représentation et d’organisation de l’espace.

En définitif l’exploitation de leurs possibilités intellectuelles se fondent essentiellement sur l’auto discipline, la volonté de réussir et la conscience précoce de la valeur de l’école et du travail. .. »

Le livre de Coriat date de 1987, les chiffres de QI sont données avec l’échelle de Cattell vraisemblablement car Coriat a travaillé en Israel et à Paris. 

Madame Gryson.n’a pas de problème avec le terme « surdoué », elle en a rencontré quand même …2…c’est peu pour apprécier et écrire un article pertinent sur le sujet de la douance. Elle a un problème plutôt avec le terme de précoce.  Il y a 20 ans , le concept de QI existait déjà. On remarque qu’elle a eu besoin de préciser (pour se justifier ?) que ses enfants , neveux et nièces auraient un « bon QI », et eux, sont bien intégrés, mais cela veut dire sous entendu « ont été bien scolaires »…

A la lecture de cet article , tout parents de surdoués et tout surdoué a presque envie de pleurer…et c’est pour cela que les commentaires sur le site de médiapart sont virulents, car les parents de surdoués et les surdoués se sentent agressés. Surtout à la lecture de cet extrait : « la blessure narcissique des parents issus de catégories sociales favorisées est cicatrisée par le diagnostic de « précocité  » »  

Mais prenons du recul…on comprend que c’est le terme précocité qui pose problème. Ce n’est pas étonnant , c’est un terme inadapté. Quant à la vogue de la précocité…Que dire de plus ? …n’est surdoué que le  surdoué qui réussit ?, Didier pleux pense la même chose et d’autres sans doute…

Je suis heurtée par cette notion d’argent qui intervient dans ce débat. Lorsque nous avions des problèmes avec un enfant , mais non en échec scolaire, je précise bien , nous n’avions pas tellement d’argent, car nous étions jeunes, mais nous l’avons économisé , car il était vital de le faire. Nous avons fait appel également au début à la psychologue scolaire, qui comme chacun sait fait  un  test et des entretiens « gratuits », mais cela demande une grande pugnacité pour mettre cete procédure en action.

Que veut dire « favorisé » ? Est-ce favorisé au niveau de l’argent , parce qu’il faut avoir environ 300 e pour passer des tests et plus si on plusieurs enfants ? Mais un enfant peut vivre dans un milieu très aisé et être en grande difficulté au niveau affectif et relationnel, et abandonné à des jeune filles au pair ou autres gouvernantes ou mis en pension. A l’inverse, des familles de milieux moins aisés peuvent être très proches de leurs enfants et très bienveillantes.

Le seule concept avec lequel je pourrais être d’accord , c’est que l’intelligence n’est pas un handicap, ne devrait pas être un handicap, le handicap, ce sont « les autres »

Dans les commentaires , j’ai lu que Alexandraz serait trop impliquée pour être objective…Toutes ou presque toutes les grandes découvertes scientifiques (surtout dans cette science nouvelle qu’est la psychologie) ont été faites par des chercheurs qui étaient fortement impliqués, car fortement motivés à découvrir un peu la « vérité » avec toute l’humilité nécessaire en matière de science. Notion que j’ai beaucoup étudiée en master de Sciences de l’Education : l’implication du chercheur. La motivation a une importance énorme dans le fait d’avoir envie d’apprendre, est-il besoin de le rappeler.

Par contre les témoignages d’adultes surdoués sont très éclairants sur de nombreux points et je vous invite à les lire sur mon site  et particulièrement vous Madame Gryson. Ce qu’il faut savoir c’est que,  même quand on ne discrimine pas par le QI, les personnes surdouées, pour un nombre certain d’entre elles, se sentent à part, mais pas toutes, bien sûr. On pourrait dire même que pour comprendre cela , le QI est bien inutile…

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