Etude haut potentiel 2015 partie1

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Les résultats vont dans le sens des études internationales; les personnes à haut potentiel de l’échantillon présentent une réussite académique d’obtention du Bac , qu’elles aient ou non eu le passage anticipé du CP. Mais en post-Bac, le groupe CP anticipé obtient plus de diplômes de plus de Bac +5. Au sujet de la variable dépendante II Redoublement, une analyse plus fine a été réalisée, elle a été partagée en trois rubriques: redoublement en primaire, en secondaire et post-Bac. Un redoublement en post-Bac n’a pas la même signification qu’en primaire.

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19 réflexions sur « Etude haut potentiel 2015 partie1 »

  1. Merci beaucoup Isa-Lise ! surtout qu’il faut souligner que les blogs ou associations qui s’auto proclament référence sur le haut potentiel n’ont pas relayé cette étude, ( que je pense intéressante, Arielle Adda le pensait aussi) et ne m’ont pas aidée pour trouver des participants… Si vous comprenez pourquoi, merci de me le dire.
    J’avais demandé à l’ANPEIP par exemple, qui m’a répondu qu’il étaient une association pour enfants, et j’interrogeais des adultes.
    Oui mais, j’interrogeais sur leur CP…
    Au moment des résultats, j’avais informé le 7.09.2015 la webmaster du blog « populaire » les tribulations d’un zèbre, le lendemain elle place une autre étude, le 8.09.2015.
    Les sites talentdifférent , adultesurdoués.fr et l’association MENSA m’ont aidée.

    Tout cela pose question.

  2. Bonjour Coccinelle
    Je comprends bien, mais vous mélangez un peu tous les articles et tous les problèmes.
    Premièrement : dans mon étude, je n’ai, à aucun moment, écrit que cette étude était généralisable.
    https://planetesurdoues.fr/index.php/2015/09/07/mon-etude-sur-le-haut-potentiel-2015/
    J’ai interrogé 125 adultes qui ne sont pas tous à MENSA. Ceux qui sont à MENSA et qui avaient aussi le résultat de WISC ou de WAIS me l’ont montré pour information.
    Relisez le commentaire de Nicolas Gauvrit
    « Nicolas Gauvrit | 1 novembre 2015 à 21 h 09 min
    Bonjour Paparapa,
    Je crois que Nadine indique clairement que son échantillon n’est pas représentatif, pour les raisons que vous invoquez. Elle me semble toutefois intéressante parce que l’idée d’un lien entre douance et échec scolaire a été avancé en France… justement en s’appuyant sur ce genre d’échantillons (auprès d’associations de parents d’enfants précoces, par exemple).
    Je suis donc d’accord avec vous sur le fait qu’on ne peut pas généraliser de cette enquête à la population générale. Néanmoins, cela jette au moins un doute sérieux sur les chiffres avancés ci et là (jusqu’à 70% d’échecs scolaires chez les surdoués sont annoncées dans la presse). »
    https://planetesurdoues.fr/index.php/etude/etude-2015-partie1/
    Deuxièmement, vous ne semblez pas avoir saisi le sens de mon article ubérisation de la psychologie. C’est une mise en garde nécessaire contre les dérives du net.
    Relisez-le bien, ainsi que les commentaires.
    https://planetesurdoues.fr/index.php/2015/12/15/uberisation-de-la-psychologie/
    Ce qui est atterrant, c’est que les blogs que vous défendez ardemment ne diffusent pas cette étude récente, SCIENTIFIQUE de la cohorte EDEN, à ma connaissance.
    Ce qui est atterrant, c’est que vous venez critiquer mon étude, sans argument, en disant que c’est moi qui ne suis pas constructive !
    Etre constructive, c’est lire toutes les études scientifiques.

  3. Je réponds à votre commentaire en précisant que oui j’ai également effectué plusieurs études et que les critères étaient très stricts pour que celles-ci soient valides!
    Deuxièmement je ne connais certes pas Mensa aussi bien que vous mais j’en sais suffisamment pour savoir que ce n’est pas représentatif de la population « haut potentiel ». Enfin, en allant directement dans les associations, on peut trouver pas mal de gens avec des tests neuropsychologiques valides (mais effectivement pour obtenir un échantillon représentatif cela demande du temps!). Je connais assez bien les personnes précoces pour savoir qu’elles testent parfois les thérapeutes afin de savoir si elles peuvent leur accorder leur confiance et si vous partez au quart de tour avec chacun de vos patients ca fait peur! J’ai également relevé ce commentaire de votre part: «  »Alors le monde des zèbres devrait peut-être trouver un autre petit nom, car à sa tête, on n’est pas toujours irréprochable. Imaginons quelques pistes…aigles…vautours…taupes…moutons…pinocchio…pieds nickelés pas toujours nickels…en tous cas, certainement pas le monde des bisounours. » Je croyais qu’un thérapeute ne devait pas juger? Pourtant vous n’y allez pas avec le dos de la cuillère! Et pour clore le chapitre, je dirais que je suis atterée par vos commentaires peu constructifs qui dénigrent des blogs qui ont au moins le mérite d’essayer de faire bouger les choses. En tant que psychologue ne pouvez vous pas donner votre point de vue sans forcément démonter les autres? Celui-ci aurait alors plus de valeur! Il y a tellement de psychologues « soi-disant » spécialisés dans la douance…Si vous voulez vraiment aider les précoces soyer constructive au lieu de médire des autres en donnant l’illusion que seule votre étude est valide! Il y a sans doute des pistes intéressantes! Dommage que vous n’agissiez pas comme une professionnelle dans votre blog!

  4. Bonjour,

    Nicolas, j’avais justement essayé de vous joindre à propos de l’étude ELFE, mais n’avais pu trouver vos coordonnées (pas doué). Je voulais savoir si vous saviez si le sujet était abordé dans l’étude.
    J’ai contacté ELFE à ce sujet avant d’avoir lu votre commentaire (dont je prends connaissance aujourd’hui, parce que j’avais pris la décision de ne pas insister dans ce fil).
    Il m’a été indiqué « [qu’il] n’y a pas à l’heure actuelle de projet spécifique portant sur les enfants qualifiés de « précoces » mais il s’agit bien dans Elfe d’étudier la trajectoire de tous les enfants. »
    J’ai insisté en demandant si le sujet des EIP pourrait être mis en place « si des personnes compétentes prenaient contact avec [ELFE] ».
    Il m’a été répondu que des « appels à proposition » (puis « appels à participation », je ne sais pas si c’est la même chose) ont été faits, puis qu’un comité scientifique a ensuite sélectionné les projets.
    Concernant les EIP, il a été ajouté que « certains aspects seront [probablement] traités à l’intérieur des groupes Développement et Santé Mentale ». Ensuite « après un délai d’exclusivité », « les données de l’étude Elfe seront accessibles à l’ensemble de la communauté scientifique », « si la demande est jugée recevable ».
    Je suppose que vous avez l’habitude de ces procédés qui ressemblent, de loin, et au travers du filtre de la communication aux béotiens, à un mélange de sécurisation et de hold-up. Je suis convaincu que je n’imagine pas du tout à quel point il doit être compliqué d’organiser une telle étude, ce qui pourrait justifier qu’on y restreigne l’accès, même aux chercheurs compétents. Toutefois, d’un point de vue trivial, en tant que parent d’enfant de la cohorte ELFE, j’aurais bien aimé constater l’existence d’une prise en compte des sujets soulevés a posteriori, quitte à les voir retoqués, plutôt que sacrifiés sur l’autel du « probable[ment] », laissant la part belle à la croyance et à la naïveté.
    Je précise que je ne jette la pierre à personne, mais que ma soif de « pourquoi ? » n’est pas satisfaite, et que si on admet d’une part qu’en France, il y a environ 1,4 millions de personnes dont le QI serait supérieur à 130, et que, d’autre part, cette « mesure » est un bon indicateur de spécificités (ce ne sont pas les seules, bien sûr) qui peuvent conduire, sinon à la marginalisation, au moins à se voir écarté (exemple : l’école) avec des conséquences parfois non négligeables sur la suite de la vie, alors le sujet mérite d’être défriché pour mettre fin aux croyances (les miennes, peut-être, celles des autres, plus nombreux, encore mieux) et donner des éléments concrets pour construire une politique à la fois humaine et rationnelle.

  5. Mais je vous en prie , faites une étude ! Je ne vais pas vous répondre longuement pour ne pas risquer d’être désagréable…Vous ne semblez pas bien connaître les chiffres et les statistiques. Mensa recrute ses membres avec un WAIS > 132 , ou avec leurs tests. Leurs tests sont étalonnés avec la courbe de Gauss et ils prennent, parmi les participants à leurs tests, ceux qui obtiennent des résultats correspondant aux 2 % les plus élevés dans la population. Donc, sensiblement, on obtient la même chose.
    Vous confirmez que les associations ne prennent pas leurs membres uniquement sur QI, ce qui veut dire que les tests et enquêtes pratiquées au sein des associations ne sont pas valables…je note…
    Oui les personnes précoces et dyslexiques peuvent faire des fautes d’orthographe, mais la dyslexie a une prévalence de environ 7 % à 10 % de la population.

  6. Je suis assez scandalisée par vos propos (sur les fautes d’orthographe notamment!)! »J’ai pris des participants qui avaient le QI > 130, J’ai vérifié les tests ou la carte MENSA de mes participants. Dans les associations par exemple, je précise qu’ils ne vérifient pas les tests, …on peut s’y inscrire sans que l’on vérifie si les adhérents sont vraiment surdoués…(c’est mon expérience ) d’ailleurs il doit sûrement y en avoir qui ne le sont pas si on en croit les fautes d’orthographe sur certains fora…enfin passons… » Heureusement que les associations ne prennent pas leurs membres uniquement sur QI (le stress peut faire échouer, certains n’osent pas passer le test mais se reconnaissent dans les difficultés des HP). On peut très bien être précoce et faire des fautes d’orthographe car justement beaucoup se désintéressent de l’orthographe (surtout quand on voit comment on l’apprend à l’école: par coeur!) Et souvent, ceux qui n’ont pas le bac ne vont pas s’imaginer qu’ils sont précoces et passer un test! Enfin, si je ne me trompe Mensa accepte des précoces qui ont plus de 150 uniquement et fait passer son propre test (?) donc ce n’est pas représentatif des précoces! Il y a trop de biais importants dans cette étude pour que celle-ci soit valable! Et je sais que chaque étude a ses limites et des biais mais là…!!! L’important c’est de savoir que oui on peut etre précoce et en echec scolaire!

  7. Bonjour Paparapa,

    Je crois que Nadine indique clairement que son échantillon n’est pas représentatif, pour les raisons que vous invoquez. Elle me semble toutefois intéressante parce que l’idée d’un lien entre douance et échec scolaire a été avancé en France… justement en s’appuyant sur ce genre d’échantillons (auprès d’associations de parents d’enfants précoces, par exemple).

    Je suis donc d’accord avec vous sur le fait qu’on ne peut pas généraliser de cette enquête à la population générale. Néanmoins, cela jette au moins un doute sérieux sur les chiffres avancés ci et là (jusqu’à 70% d’échecs scolaires chez les surdoués sont annoncées dans la presse).

    L’étude ELFE commence à peine, et il est très difficile d’obtenir les données de ce genre de projet d’envergure. Cependant, j’ai eu accès aux données d’une autre cohorte du même type (https://eden.vjf.inserm.fr). Pour l’instant, nous n’avons que les données à 5 ans (bien que les enfants aient maintenant plus de 10 ans), mais nous allons suivre l’affaire de près.

    Dans la cohorte EDEN, il y avait plus de 1000 enfants, dont 23 surdoués. L’échantillon de surdoués est donc petit, malgré l’ambition du projet. L’étude ELFE comporte pour l’instant 18000 enfants, mais on peut s’attendre à ce qu’il en reste environ la moitié dans quelques années. Ce sera néanmoins très intéressant d’étudier les données, si cela est possible (il y a des restrictions importantes sur l’accès aux données !).

  8. J’admets que mes messages ont un ton qui peut paraître agressif, et ce malgré mes relectures.
    Sur la forme, donc, peut mieux faire. Mais ce n’est que de la forme.
    Sur le fond, mon interrogation je formulerais en : « de quoi votre échantillon est-il représentatif » reste sans réponse, et je le déplore.
    Quant à ELFE, la partie que j’ai indiquée comme constructive, je souhaite sincèrement que cette étude puisse contribuer à faire avancer notre connaissance, et pourquoi pas celle sur la douance.
    Ceci dit, je ne vois pas en quoi s’interroger et obtenir des clarifications pourrait ne pas être constructif.

  9. Bonjour,

    J’avais écrit une longue réponse argumentée, puis j’ai tout effacé parce qu’on n’avance pas vraiment.

    http://www.assistancescolaire.com/eleve/2nde/francais/reviser-le-cours/les-caracteristiques-de-l-argumentation-2_f401

    Les enfants de l’étude ELFE sont nés en 2011
    http://www.elfe-france.fr/index.php/fr/comment-ca-marche/qui-peut-participer

    D’après
    http://www.elfe-france.fr/index.php/fr/cote-recherche/appel-a-participation

    « Enfin, le groupe Ecole inscrira dans ses préoccupations la situation des enfants à besoins éducatifs particuliers. » d’où ma suggestion que je voulais *constructive*.

  10. Votre commentaire est assez injuste et montre que vous ne semblez pas maîtriser les statistiques et la psychologie. Je le comprends. C’est votre droit, mais je ne connais pas votre formation. Sans doute, vous n’avez pas de formation en statistiques et en psychologie, et une formation en statistiques adaptée à la psychologie et une formation en méthodologie de la recherche.
    Alors donc je vais expliquer la démarche de recherche. En psychologie, les chercheurs testent leurs hypothèses, hypothèses qu’ils créent selon leur intuition de chercheur. Rien n’empêche aux autres chercheurs de retester ces expériences pour confirmer ou infirmer les hypothèses. Les études doivent toujours être relativisées, c’est pour cela que l’on indique les limites.
    Et cela tombe bien (votre commentaire) car je n’ai pas généralisé à toute la population, considérant que je n’avais pas assez de participants (125 quand même). La plupart des études scientifiques ont 20, 30..50 participants…J’ai indiqué d’ailleurs les limites de l’étude, je ne pouvais interroger 10 000 personnes, leur faire passer à toutes un test de QI, pour récupérer en gros 200 haut potentiels ( 2%) et faire passer à ces derniers mon questionnaire sur leur scolarité. J’ai donc cherché dans les associations et blogs sur la douance des participants.
    J’ai pris des participants qui avaient le QI > 130, J’ai vérifié les tests ou la carte MENSA de mes participants. Dans les associations par exemple, je précise qu’ils ne vérifient pas les tests, …on peut s’y inscrire sans que l’on vérifie si les adhérents sont vraiment surdoués…(c’est mon expérience ) d’ailleurs il doit sûrement y en avoir qui ne le sont pas si on en croit les fautes d’orthographe sur certains fora…enfin passons…
    Alors, on peut se dire logiquement, si des chercheurs pour faire des études sur le haut potentiel se dirigent vers ces associations, c’est moyen comme preuve… enfin passons…
    Il me semble que Nicolas Gauvrit parle de cette étude longitudinale ELFE dans cette vidéo. C’est une étude dans laquelle on a testé le QI de tout l’échantillon et on a regardé la scolarité (à vérifier) . Ma démarche a été différente, j’ai pris dans mon échantillon des personnes à haut potentiel. Vous avez critiqué sans penser un seul instant que mes participants ont globalement bien réussi, alors qu’ils sont des personnes qui vont dans des associations et sites dédiés! Et que ceux qui réussissent le mieux en général n’y vont pas ! Comme vous le signalez fort justement, il existe une part qui ne réussit pas …Donc logiquement, si j’avais pris une population globale de 10 000 personnes, j’aurais peut-être trouvé encore une plus grande réussite… enfin passons…
    Au départ je ne cherchais pas le taux de réussite globale, je cherchais s’il y avait une différence de réussite entre ceux qui avaient eu un CP anticipé ou non. Il se trouve que j’ai trouvé un très bon taux de réussite au bac, 92 %, et une très bonne réussite post-bac pour toute l’échantillon. C’est la joie de la recherche, on peut trouver autre chose que ce que l’on cherchait au départ.
    Mes sources sont diverses, 3 sites, MENSA association qui est plutôt réputée pour avoir des personnes en réussite (mais il y a de tout à MENSA), talent différent qui n’est pas réputé pour avoir des gens en réussite, et adulte surdoue.fr qui est un forum d’adultes variés.
    J’aurais pu avoir plus de participants mais des blogs dédiés au surdouement n’ont pas daigné relayer cette recherche de participants ni les résultats de cette étude… dommage, on peut se poser la question pourquoi ? Mais c’est une autre histoire… enfin passons…
    Vous pouvez écouter cette émission de radio pour comprendre l’échantillonnage, sur la fin.
    http://www.radiocampuslorraine.com/la-tronche-en-live/
    « La grosse majorité des échantillons sont biaisés » dit Nicolas Gauvrit ! (qui est statisticien)…
    https://planetesurdoues.fr/index.php/2015/10/23/contre-les-idees-recues/

  11. Bonjour,

    Je maintiens que je ne suis pas convaincu par votre étude.
    C’est un peu dur, peut-être, mais si ma position est débile, elle sera facile à démonter, et je serai le premier satisfait car mes questions auront trouvé une réponse indubitable.
    Le biais me semble être que votre échantillon n’est représentatif que de lui-même et qu’on ne peut donc généraliser vos mesures à la population des surdoués dans sa globalité.
    Le premier biais est que votre échantillon est issu d’une population de surdoués ayant fait la démarche de rejoindre d’autres surdoués (forum, association). Combien de personnes se sachant surdouées (ou ayant conçu le sentiment que, disons, les choses se passaient plutôt bien pour elles, pour donner une image) n’ont pas fait cette démarche ? Peut-on les ignorer ? Le critère de filtrage change-t-il le résultat de votre étude ?
    Le second biais, le plus important qualitativement, est d’ignorer toutes les personnes qui n’ont pas d’étiquette officielle « surdoué ».
    Je ne veux pas dire que votre étude n’est pas utile. Je ne sais tout simplement pas quoi en déduire à part que, sur votre échantillon, le taux de réussite semble plus élevé 70%, mais est-ce représentatif pour la totalité, y compris ceux laissés sur le bord de la route ?
    Peut-être. Peut-être pas.

    J’aimerais vous voir clarifier ces points, car j’ai peut-être mal compris la situation tout simplement.
    Quant à me balancer : vas-y fais-le si t’es capable, ben… bon mon ton peut irriter, ok, mais quand même.

    Tout ceci ayant été dit, je trouve admirable que certains, peut-être vous, oeuvrent pour l’amélioration de la connaissance commune. Il ne faudrait tout simplement pas y ajouter du bruit.

    Quant à trouver un échantillon, j’ignore si c’est encore possible, mais ELFE est une étude longitudinale sur une cohorte de gamins : peut-être que le sujet est abordé. S’il ne l’est pas, il peut être intéressant de s’y greffer.

  12. Bonjour,
    j’aurais plutôt mis en exergue l’intérêt et le sérieux méthodologique de cette étude.
    Ici l’étude descriptive porte sur un échantillon d’une population de surdoués définie comme ayant un QI >130 ; (les sujets sont recrutés parmi les mensa et les lecteurs d’autres sites qui répondent aux critères de la surdouance). C’est justement parce que leur surdouance est avérée selon les critères définis par wais qu’ils sont recrutés dans l’étude. Etudier les surdoués qui s’ignorent n’est pas méthodologiquement réalisable. La variable dépendante dans l’étude (celle qui est recueillie entre autres par le questionnaire) c’est justement la réussite ou pas des surdoués ! On ne peut donc pas la recueillir à priori !
    Il est intéressant d’opposer la pensée sociale (les idées forces, les représentations sociales, les stéréotypes, …) « les surdoués sont en échec » à des études comme celle-ci (très peu nombreuses) qui ne rapportent pas les mêmes arguments ou constats.
    Quoi qu’il en soit, il est bien sûr évident que les résultats doivent être reproduits sur des mensa et sur d’autres catégories (ou sous-populations) de surdoués ; ça fait partie de la démarche scientifique (vs sens commun).
    J’ai plutôt envie de saluer l’auteure pour son étude ou démarche scientifique justement pour le coup, hors du sens commun !

    Véronique

  13. Ce sont les limites de l’étude que j’ai indiquées. On ne peut prendre 10000 participants au hasard et leur faire passer des WAIS. Cela serait l’idéal mais difficile à mettre en œuvre. Cela se passe comme cela dans nombre d’études scientifiques, il faut tenir compte de la faisabilité ! Certains ont du mal à trouver 12 ou 20 participants…Avec 10000, on aurait environ 200 hauts potentiels. Il faudrait encore qu’ils acceptent de répondre au questionnaire.J’en ai 125, j’ai vérifié qu’ils étaient TOUS à haut potentiel…l’idée était d’étudier la réussite de hauts potentiels à travers le prisme du passage anticipé du CP. On ne peut généraliser cette étude, ce que je n’ai pas fait d’ailleurs, MAIS on peut s’interroger sur les 30 % d’échec scolaire des hauts potentiels qui sont proclamés un peu partout… cela ne vous ennuie pas que l’on généralise à partir d’échantillons pris dans des consultations psys? On a reproché la même chose à Terman…les termites ont été choisis ainsi, selon leur potentiel. Dans une étude que je cite dans le contexte théorique, cela a été réalisé sur des enfants pris au hasard dans une population générale. L Vaivre-Douret l’a réalisé aussi pour son étude de 2004 sur les capacités psychomotrices des enfants surdoués. Pour les autres WAISés, ils ont été recrutés par talentdifferent qui n’est pas un site qui prône le « tout QI » et sur adultesurdoue.fr qui est un forum, je n’ai donc pas cherché des participants que chez MENSA. Je n’ai pas été soutenue dans la recherche de participants par d’autres blogs…Dans l’échantillon, il y en a qui sont en échec et au chômage. Vous avez raison sur le fait qu’ils se savent surdoués. Dans l’échantillon, il y en a qui ont été testés tôt et d’autres tardivement. Je dispose de cette donnée car c’était une des questions du questionnaire.
    Si vous trouvez 10000 participants pris au hasard et que vous leur faites passer des tests, allez-y, je diffuserai vos résultats !

  14. Bonjour,

    En avance au CP : est-ce l’œuf, la poule, ou plus simplement le poulailler ?

    D’évidence, un échantillon de Mensans et autres WAISés, conscients de leur douance et ayant entrepris un parcours associé, ne peut représenter les surdoués dans leur ensemble, surtout ceux en échec et qui ne se savent pas surdoués.

    Que conclure de votre travail, finalement ?

  15. Merci Nadine pour cette recherche très intéressante qui va rassurer bon nombre de parents de surdoués !

    A force de s’entendre dire que nos enfants risquent fortement l’échec scolaire, on finit par douter…

    En tous les cas, la conclusion est sans appel.

    J’espère que votre étude sera lue par pléthore de représentants de l’Education Nationale !

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