Tous les articles par Nadine Kirchgessner

réflexions

Extrait de mon mémoire:

 

Au fur et à mesure  les tests ont été peaufinés et  ont été remplacés par les tests de Wechsler[1] (1944).    Ils sont utilisés aujourd’hui couramment auprès des enfants.

La formule de BINET[2], pour définir si le développement d’un enfant était normal, consistait à diviser l’âge mental par l’âge chronologique. La formule de WESCHLER pallie au problème de la performance du Q.I de BINET : c’est la note obtenue, divisée par la note moyenne présumée au même âge. Le Q.I est censé rester le même au cours de la vie. Cela suppose pour les enfants, de tenir compte du développement.

Les calculateurs de calendriers et les calculateurs prodiges ont aussi été étudiés et aujourd’hui avec les neurosciences, l’étude de leur fonctionnement est facilitée. Ils continuent toujours à fasciner par leurs performances.

 

En France  J C Terrassier [3]a beaucoup travaillé  sur la question,  et il a développé le concept de dyssynchronie en 1977. Il a fondé  l’ANPEIP en 1971 les résultats sont consignés dans son livre « Les enfants surdoués ou la précocité embarrassante » en  1981. Ce livre est  considéré en France comme une bible.    Il a été à l’origine des premières clases adaptées en 1987 à Nice.

JC Terrassier a écrit  un livre sur ce sujet précis et technique, chiffré, avec de nombreuses statistiques. Ces chiffres contredisent la croyance habituelle à savoir : les enfants surdouées réussissent toujours.

Les enfants surdoués ou la « précocité embarrassante », écrit par JC Terrassier aborde la problématique du QI, de l’éducation de l’enfant précoce, que ce soit à l’école ou à la maison, par les enseignants ou par les parents.

Ce livre s’est imposé dès sa sortie comme étant une référence dans le domaine du surdouement. Son auteur, Jean-Charles Terrassier, psychologue, a consacré l’essentiel de sa vie à la question des enfants dits surdoués et aux conditions familiales qui ont permis leur éveil.

 


[1] Weschler est un  psychologue américain  d’origine roumaine

[2] ibid

[3] ibid

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Extrait de mon mémoire :

Selon le Livre de Aaron Coriat[1], « Les enfants surdoués, approche  psycho dynamique et théorique  » éditions du centurion  Paris.1987., Terman[2] voulait  contrer le mythe de l’enfant doué et mal dans sa peau.  Coriat a fait ses études à Tel Aviv et à paris. Il est psychologue et psychanalyste.  Il a réalisé l’essentiel de ses observations en Israël, pays qui a établi des structures pour les précoces.

Page 22 : Psychologie et adaptation sociale.

« Terman a soutenu que les surdoués jouissaient non seulement d’une supériorité sur le plan intellectuel, mais aussi en de nombreux autres aspect de la personnalité et du comportement social. Dans le même sens, l’étude conduite par Haier et Denham à l’université J.Hoppkins sur des enfants fortement avancés en mathématiques, les a menés à conclure qu’une démarcation entre les versants affectifs et cognitifs ne peut être qu’arbitraire, et qu’en réalité un bon niveau intellectuel est le témoignage implicite d’une bonne adaptation psychologique et sociale. D’après leurs analyses, les surdoués en mathématiques sont socialement mûrs, ont d’excellentes relations avec leurs camarades, sont très indépendants, et ont une grande flexibilité d’esprit, ce qui leur permet une adaptation remarquable. Leur image de soi est moins négative que celle des autres adolescents de leur âge……..

 

Bref, une confirmation du dicton anglais: « Good things go together ». Sur la foi de ces affirmations, nous avons l’impression que le surdoué bénéficie d’un équilibre psychique a toute épreuve.

En fait, il convient de nuancer quelque peu ces conclusions, il faut dire tout d’abord que Terman voulait détruire certains mythes qui régnaient de son temps, selon lesquelles le haut niveau intellectuel s’accompagnait le plus souvent de troubles affectifs et sociaux…..

Ils reconnaissent eux même le caractère biaisé de leur échantillon dont les sujets sont tous ou presque issus de la classe moyenne. » 

 

 

Le mythe que Terman voulait contrer à cette époque est  réel en France actuellement. Le travail des associations depuis une quinzaine d’année entretient cette idée, au point que certaines familles ont réellement des craintes d’avoir un enfant précoce.  Avec le travail certes très utile des associations, nous sommes passés d’un extrême à l’autre, ces quinze à vingt  dernières années. Ou plutôt, les deux extrêmes cohabitent. D’un côté, certains pensent qu’il est facile d’avoir un enfant très doué, et d’autres au contraire, redoutent cette éventualité.  Pas de juste milieu ! 

Didier pleux [3]et quelques autres dénoncent ces dérives. Pour Didier Pleux, le terme surdoué doit être réservé à ceux qui réussissent, uniquement. Cette démarche me semble aussi excessive, car il est reconnu qu’un tiers de surdoués est en échec scolaire profond.

 


[1] ibid

[2] ibid

[3] Didier Pleux est psychologue, auteur de  « L’enfant-roi »,

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Extrait de mon mémoire:

Le terme surdoué est employé pour la première fois par  Julian Ajuriaguerra [1]en 1970. 

« On appelle enfant surdoué celui qui possède des aptitudes supérieures qui dépassent nettement la moyenne des capacités des enfants de son âge. »[

R. Chauvin [2]a vulgarisé ce terme dans le grand public, en 1975.

Mais les premiers tests dits  « d’intelligence »  ont été mis en place par  Binet[3] et Simon[4] en France en 1905, pour repérer les enfants en difficulté. On les a appelés les tests  Binet- Simon, qui ont été transformés ensuite en  QI, nommé « quotient intellectuel ». Binet était  psycho pédagogue et Simon  philosophe et politique.

A la même époque aux Etats-Unis Terman étudie aussi les tests d’intelligence et le phénomène de la douance. Terman[5] est  professeur de psychologie à Stanford. En 1921 il a étudié les surdoués sur le long terme. .Des sujets, 1528 enfants de la Californie avec un QI supérieur à 140, ont été examinés et ont été décrits  en termes d’intérêts, des résultats scolaires, de livres lus.  Il a poursuivi cette recherche jusqu’à sa mort 35 ans après, il a voulu prouver que les personnes douées avaient une vie plus saine et plus stable que la moyenne.

Selon le Livre de Aaron Coriat[6], « Les enfants surdoués, approche  psycho dynamique et théorique  » éditions du centurion  Paris.1987., Terman[7] voulait  contrer le mythe de l’enfant doué et mal dans sa peau.  Coriat a fait ses études à Tel Aviv et à paris. Il est psychologue et psychanalyste.  Il a réalisé l’essentiel de ses observations en Israël, pays qui a établi des structures pour les précoces.

 


[1] Neurologue et psuchanalyste

[2] R. Chauvin est l’auteur du livre  « Les surdoués »  1975

[3] A.Binet  est un pédagogue et psychologue français

[4] T.Simon  est médecin

[5] Terman est  professeur de psychologie à Stanford

[6] ibid

[7] ibid

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Historique

« Nabuchodonosor, roi de Babylone, commanda à son chef des eunuques d’amener quelques enfants hébreux des plus prometteurs pour qu’ils soient éduqués dans son palais. Ceux-ci devaient être : « … sans tares, de belle apparence, instruits en toute sagesse, savants en sciences et subtils en savoir, aptes à se tenir à la cour du roi… » (La Bible, chap. 1, verset 3)

 

Depuis  l’antiquité on repère les talents extraordinaires, on pensait  à l’époque qu’il s’agissait  d’un don des Dieux.  Pour Platon, l’existence de personnes plus douées que d’autres était indéniable. Ceci relativisait le rôle de l’éducation.

 « La cité idéale ne peut être organisée et dirigée que par des hommes parfaits, extraits peu à peu de la masse par une sélection progressive de l’élite formée au pur exercice de la raison ».

Il fallait une alliance entre le corps et l’esprit, d’où la célèbre phrase de Montaigne, « un esprit sain dans un corps sain ». Pour Platon, le pire de tous les vices, c’est l’ignorance. Pour une certaine élite, l’éducation doit se faire sans contrainte. En effet, les jeunes gens étaient choisis pour leurs capacités et leur goût au travail. Ainsi, la véritable éducation se faisait facilement.

Il y a 3000 ans déjà, à l’époque Shang, il y avait en Chine des écoles nationales pour les élèves les plus talentueux.

« Les romains pensaient ainsi que l’enfant doué était un vieillard ayant l’apparence d’un enfant, mystérieuse alchimie sans doute opérée par un dieu qui voulait s’amuser, ou bien installer sur terre un allié susceptible de le seconder dans ses desseins à venir ».

(Arielle Adda[1]. « Le livre de l’enfant doué ». Ed. SOLAR 1998.)

 


[1] ibid

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Jai lu au hasard de mes nombreuses lectures sur la douance cette observation du pédagogue  Philippe Mérieux  [1]

« Je ne sais pas s’il existe des enfants surdoués, je sais seulement qu’il y a des parents d’enfants surdoués »

 

Je  supporte difficilement ce genre d’affirmation.  Les personnes douées n’existent donc pas ou mieux elles existent dans la tête de parents imbus de leur progéniture géniale ! Leur particularité serait une vue de l’esprit, ou alors quelque chose que les parents  influenceraient Avec mes enfants, j’ai plutôt l’impression de les avoir toujours freinés.

Lorsque je vois  B. Cyrulnik[2], le père du concept de résilience, qui dénigre et méprise, lors  d’une émission sur le cerveau,  un enfant doué qui lui posait une question, je sais qu’il faut travailler sur ce sujet et convaincre.  Les nouvelles investigations du cerveau avec les neurosciences nous montrent des différences de fonctionnement des personnes surdouées grâce aux IRM.

 

 

 

Je pense également  à A. Jacquard[3], généticien, ou  C. Allègre [4]qui n’hésitent jamais à exprimer leurs doutes et leur scepticisme quant à l’existence même des personnes surdouées.

La découverte de la plasticité cérébrale  a donné de l’eau à leur moulin Mais  en même temps on n’a pas trouvé encore comment programmer  le don !

Ce sujet de la surdouance est controversé et tabou. Je m’emploierai un peu à le lever.

 

Ainsi le postulat de départ de cette recherche stipule d’emblée l’évidence de l’existence des personnes douées.

 

 

 


[1] Philippe Meirieu est pédagogue et chercheur en sciences de l’éducation

[2] B. Cyrulnik neurologue, est le créateur du concept de la résilience

[3] A.Jaquard  est généticien.

[4] C Allègre est géologue et ancien ministre de l’Education Nationale

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Extrait de mon mémoire

Ce qui me motive dans cette recherche est la mise en évidence des raisons de la réussite  ou de non réussite des personnes surdouées. Je vais m’appuyer sur le  site que j’ai créé. J’ai nommé ce site : planète surdoué. [1]

Dans ce site, je recherche des témoignages d’adultes racontant  leur parcours scolaire et professionnel. A la lueur de ces histoires de vie, je tenterai d’analyser les réussites et les échecs des intervenants pour faire comprendre aux futurs enseignants combien leur rôle est important. La bienveillance vis-à-vis de cette population d’enfants me semble primordiale.

Dans cette recherche je prends du recul car mes enfants  sont grands et tirés d’affaire (à priori).

 

 


[1] http://planetesurdoue.free.fr

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Je vais écrire quelques extraits de mon mémoire.

préambule

Je m’intéresse au surdouement depuis de nombreuses années, depuis exactement les 3 ans de mon fils ainé lorsqu’il a présenté des troubles à l’entrée en petite section de maternelle. Nous étions persuadés que cela se passerait bien, étant donné que nous n’avions aucun problème avec cet enfant et qu’il connaissait déjà les lettres. Il était très éveillé, très vif et sociable, il aimait jouer avec d’autres enfants. Aussi nous avons été très surpris lorsqu’il s’est mis à hurler toute la première semaine d’école. C’était des hurlements de douleur extrême très dérangeants et surtout très inquiétants. On pourrait presque dire sans exagérer qu’il hurlait à la mort … En réalité, il pensait et voulait apprendre à lire dès cette première semaine. Mais comme il ne pouvait exprimer sa déception et son désarroi, il hurlait. Je dois dire  que j’ai même pensé qu’on le battait à l’école.

Mais je ressentais profondément les difficultés de mon enfant et je pense que cela faisait écho en moi avec mon enfance et mon vécu scolaire, bien que je n’aie pas de souvenir de ma maternelle. Surtout ce qui nous a alertés, c’est le décalage entre les dessins qu’il réalisait à la maison et à l’école. Dans cette dernière, il régressait pour se mettre au niveau de la classe et toujours avoir des copains. Il  faisait preuve ainsi d’une intelligence sociale, mais qui était très chère payée, et c’est pourquoi, les pleurs étaient l’expression de ce décalage. J’ajoute qu’il ne pleurait jamais à l’école, il pleurait à la maison après l’école, comme pour décharger un trop plein d’émotions négatives.

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Je reprends mon blog après avoir travaillé sur le Master. comme j’ai travailé sur le sujet des surdoués , je  donnerai des extraits  de mon mémoire .

Aujourd’hui je voudrais raconter ma relecture de mes anciens bulletins scolaires .

je les ai retrouvés dernièrement , et en 4e,  une appréciation  a retenu mon attention et m’a fait sourire .

 » Les résultats sont bons , mais Nadine « tue » ses professeurs » !

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