Mensa,Thierry Brunel à l’émission C à dire

L’émission C à dire sur france  a invité Thierry Brunel pour parler de la douance et du haut potentiel.

 

« C’est une association internationale étonnante. Fondée à Oxford en 1946, Mensa – la table, en latin – compte aujourd’hui 110 000 membres à travers le monde, dont 1 100 en France. Sa particularité ? Ce cercle fédère les personnes à fort potentiel intellectuel, autrement dit, celles qui ont obtenu un score de plus de 135 aux tests de Quotient Intellectuel (QI), soit la barrière à partir de laquelle on est considéré comme surdoué.

« Ses tests de psychologues », explique Thierry Brunel, responsable de la communication de Mensa France, « testent onze dimensions d’intelligence. Il y a donc aussi bien la place pour des littéraires que pour des matheux, et puis pour des faux non-matheux qui seraient bloqués à un moment de leur éducation et qui sont en fait bons. On teste aussi bien l’analyse, la performance, la compréhension logique, un certain nombre de dimensions importantes. Mais », souligne-t-il, « la réalité psychologique de la précocité ou du potentiel, on le sait depuis un certain nombre d‘années maintenant, c’est un plus grand nombre de synapses et non pas un plus grand nombre de neurones. C’est-à-dire qu’il y a plus de connexions entre les neurones, donc l’information circule plus vite, ce qui donne une caractéristique commune aux mensans : c’est une grande capacité d’intuition ».

Aujourd’hui, « 99 % des hauts potentiels ne le savent pas », affirme notre invité. « On se doute que l’on a des facilités, mais on peut avoir été tellement bloqué à l’école par un contexte peu favorable, plus des repères familiaux pas posés, et ainsi ne pas du tout être au courant du sujet ».

Toutefois, ajoute notre invité, « il y a un certain nombre de signes qui peuvent permettre de faire une conjonction de preuves. Une des caractéristiques communes, c’est l’hypersensibilité, l’hyper-susceptibilité, l’hyperesthésie au bruit. Un enfant, par exemple, qui se bouche les oreilles alors qu’il est devant un concert qui n’est pas très fort, cela peut être un signe assez facile de détection. Et puis, il peut y avoir des enfants qui sont à l’aise à l’école ou des enfants qui peuvent sur-réagir à un événement relativement banal ».

Enfin, indique Thiery Brunel, il faut savoir que « tant que le précoce ou le haut potentiel ne s’est pas trouvé ou n’a pas compris, n’est pas ancré dans ce qu’il est, il a un énorme complexe, un mal-être. Et généralement, il peut avoir, sur des petits domaines, à cause de ce mal-être, des complexes de supériorité, mais c’est souvent le contraire. Ce qui est sûr, c’est que s’il n’y a pas compréhension, il peut y avoir de gros dégâts, parce qu’il n’y a pas d’ancrage identitaire ». »

http://www.france5.fr/c-a-dire/index-fr.php?page=emission&id_article=1717

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A.Bouferguene « un mal qui ne se dit pas »

A lire ! Anne Bouferguene   « un mal qui ne se dit pas »

http://www.laffont.fr/site/un_mal_qui_ne_se_dit_pas_&100&9782221125908.html

 

Le livre d’Anne Bouferguene illustre tristement une réalité qui concerne la précocité.  Pour elle, la recherche de sensations qui n’étaient pas « normalement «  de son âge a eu des conséquences dramatiques. Elle a connu à l’âge de 15 ans un garçon qui se droguait et qui lui a transmis le virus du VIH.

Les adolescents surdoués sont très curieux de tout. Pour cela,  ils n’hésitent pas à braver les interdits et à essayer tout ce qui attise leur curiosité. Ils peuvent se diriger vers la sexualité très jeunes, vers les drogues ou vers des personnes qui se droguent sans se droguer eux-mêmes forcément, vers l’alcool, et puis se trouver très rapidement accrocs, plus facileemnt que d’autres, vers des groupes un peu border line, vers des personnes qu’ils ne devraient pas fréquenter, quelquefois vers les sectes ou des religions . C’est leur curiosité débordante qui est à la base de ces comportements à risque , qui parfois peuvent paraitre extrêmes pour l’entourage.  Ce n’est pas parce qu’ils se sentent mal forcément ou qu’ils ont des « problèmes familiaux ». ils sont juste très curieux.Comme ils sont décalés sur différents domaines,  leurs centres d’intérêt n’ont pas grand-chose en commun avec les gens de leur âge, ils se dirigent souvent vers des jeunes plus âgés qu’eux, et ces derniers n’ont pas les mêmes activités que des jeunes de 15 ou 16 ans, s’ils ont 20 ans ou plus. Malheureusement ils peuvent le payer ensuite toute leur vie.

La réussite de A  Bouferguene est exemplaire à plus d’un titre. Le challenge de réussir à tout prix malgré ce virus a été un moteur pour elle. Elle l’a caché jusqu’à aujourd’hui. néanmoins elle a l’énergie débordante des surdoués. J’ai été émue par cette histoire , car il se passe pour elle exactement l’inverse de ce que j’ai connu. J’ai eu une maladie grave tôt (19 ans), qui a compromis mes études.

Le parallèle avec la douance pourrait se penser ainsi : faut-il en parler ou non à son entourage , au travail, quand on sait que l’on est adulte « doué » ?

 

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téléthon

le téléthon ce WE pour comprendre et contrer les maladies rares, comme l’aplasie médullaire,  le téléthon a besoin d’argent , n’oubliez pas !

pensez à donner aussi votre sang et vos plaquettes  ! mais peut-être un jour on pourra fabriquer les éléments du sang.

http://planetesurdoue.free.fr/index.php/surdoue/chemins/   (11.11.2009)

 

Mais pour contrer les méfaits de la mauvaise gestion de la douance dans l’éducation et la vie des enfants précoces, pas besoin d’argent , rien , cela ne coûte rien . Enfin quelque chose de simple et de pas cher ! Juste de la BIENVEILLANCE de la part des parents , des enseignants, des éducateurs, des médecins, des copains , des parents des copains, de tous ceux qui approchent et s’occupent des enfants à haut potentiel. Juste de la connaissance , de la bienveillance , c’est gratuit !

bien sûr cela est vrai pour les adultes aussi…

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statistiques

j’ai démarré ce site il y a tout juste deux ans. les statistiques me montrent une fréquentation qui a été multipliée par 5 depuis ce moment . Je remercie vivement tous mes lecteurs . Vous me donnez la force de continuer, et j’espère que mon site vous donne des éclairages, grâce aux spécialistes du phénomène, et de la force aussi, grâce aux témoignages, dans les difficultés que donne parfois la douance .

un nouveau témoignage sur la page « adultes surdoués »

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conférences EMAG 2011

 

Je vous encourage vivement à visionner ces conférences.

L’intervention d’A. Adda semble hachée, ceci est causé par la traduction.

J.M. Baggio souligne le caractère très égoïste des personnes douées. C’est effectivement un problème réel pour certains.

J’ai apprécié l’intervention d’Erik  « En quoi savoir que j’étais surdoué a changé ma vie ».

Chaque mot est percutant, chaque mot est juste. Chaque mot est vrai.

J’avoue que j’ai été très émue en l’écoutant. A écouter jusqu’au bout, même après la traduction  en anglais, il ajoute du récit sur la fin en français.

J’ai moi-même longtemps occulté  le fait que je sois douée, bien que je le sache depuis mes huit ans. Je m’occupais  seulement de mes enfants. Il s’agissait d’une absolue priorité pour moi.

Pour les enfants, la conférence « Stress et précocité de l’enfant » de Lynnea Hjalmarsson est passionnante.

http://www.mensa.fr/videos_conferences_EMAG2011/

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L’échec scolaire ordinaire des adolescents doués non reconnus. Arielle Adda. Colloque Eurotalent à Barcelone. 1989.

 

Je lis souvent que  Jeanne Siaud Facchin  a parlé la première des adultes surdoués, et comme je n’aime pas les injustices, je mets l’accent sur ce texte .

Voici le texte d’Arielle Adda datant de 1989. L’échec scolaire ordinaire des adolescents doués non reconnus.  Colloque Eurotalent à Barcelone.

« De nombreux enfants précoces se retrouvent en situation d’échec scolaire, contrairement à ce que l’on pourrait penser. Un article, paru dans « Marie-France », a constitué le point de départ de cette étude.
Je vais évoquer l’histoire de ces enfants, dont l’entrée dans la vie scolaire avait été brillante et prometteuse, et tenter d’identifier les processus responsables de cette dégradation.
Nous verrons aussi les conséquences, chez certains adultes, de cette scolarité gâchée.
Quelques chiffres, tirés d’un sondage effectué auprès des MENSA, viendront compléter cet exposé ; ils seront parfois comparés aux chiffres concernant la population générale, fournis par la Direction de l’Evaluation et de la Prospective de L’éducation Nationale…

La suite se trouve dans la page  Publications

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autisme Asperger

N. Damaggio présente son livre  « une épée dans la brume »

avec sa fille Anne Claire, qui est autiste Asperger. Le combat d’une mère pour bien comprendre  sa fille  et pour faire accepter sa différence dans le monde éducatif.  Surprenant ! Ce témoignage est d’une grande force et il  donne de l’espoir aux parents d’enfants différents intellectuellement , la  presque « différence  invisible » .

http://www.canalplus.fr/c-divertissement/pid3350-c-salut-les-terriens.html

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« COMMENT RENDRE PLUS BELLE LA VIE DES ENFANTS DOUES » A. Adda

COMMENT RENDRE PLUS BELLE LA VIE DES ENFANTS DOUES

                                                                

                                                                                                                 Arielle  ADDA

 

Intelligence et beauté ont toujours été associées.

 Il est évident que seuls des artistes dotés d’un don particulier savent avec bonheur s’approcher au plus près de la perfection. Ils touchent le plus grand nombre, en éveillant des émotions parfois inattendues.

 Les enfants doués possèdent une vive sensibilité, qu’on leur reproche assez souvent et qui semblerait les caractériser : on l’assimile à un manque de maturité, sans jamais songer que cette sensibilité tellement développée permet de saisir des faits que d’autres ne voient pas. Jean-Charles Terrassier dit qu’ils entendent de la musique là où d’autres entendent du bruit. Ils sont extrêmement sensibles à l’harmonie sous toutes ses formes.

 

La suite est dans la page  publications

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le malaise des adultes surdoués

Dans cet article , on voit très bien qu’il est évident que ce n’est pas la psychanalyse qui a permis à cet  adulte doué de se sentir mieux. Pour cela il faut en premier se rendre compte de cet « état de fait », la douance, et l’accepter.
Si même les adultes doués qui ont réussi ont le blues , où va-t-on ?  cela tient du fait sans doute de  le découvrir sur le tard. C’est asssez difficile, c’est comme s’ils  se découvrent à 30, 40 ou 50 ans. Une part de leur personnalité leur a été cachée.
réussite ou pas , il faut l’encaisser.
Une erreur se glisse dans cet article…ce n’est pas grâce à M Dumas et Delarue que l’on a entendu parler des surdoués les premières fois.  Mireille Dumas en a toujours parlé d’ailleurs d’une façon ironique, en sous-entendant qu’ils n’existaient pas vraiment. Elle invitait  A Jacquard pour se réassurer. ce qui était étonnnant car c’est une journaliste qui a une grande humanité,  sauf pour les personnes surdouées.
J. L. Delarue en a toujours parlé au contraire avec humanité.
J. M. Cavada   dans « La Marche du Siècle » en a parlé bien avant , avec humanité également. Je vais tâcher de retrouver cette vidéo. c’était en 1992. Nous commencions à avoir de sérieux problèmes avec notre fils aîné qui avait 5 ans.
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réflexion

Un inconvénient à l’avance scolaire que vient de vivre mon dernier fils, démarrant sa vie estudiantine, c’est le rejet des boites de nuit lors des soirées étudiantes, parce qu’il n’ a pas 18 ans !  Ma fille l’avait vécu aussi à plusieurs reprises. c’est une petite déconvenue qu’ils sont prêts à accepter avec philosophie au regard des autres inconvénients quand on ne peut avancer scolairement à son rythme.  ( échec scolaire, mal de vivre, dépression…)

mais il faut y penser.

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