commentaire POSITIF

Voici le commentaire que j’attendais !

 

 

 » Bonjour à tous et à toutes!

Je viens juste de découvrir ce site, je le trouve très explicite..bien construit, et je peux dire qu’il a quelque chose de rassurant.

A l’heure où je vous parle, j’ai 23 ans. Cela fait depuis longtemps que je sens que je ne suis pas « normal », que je ne suis pas comme tout le monde.

Les sciences me passionnent, j’ai la chance de m’épanouir dans mes études de pharmacie, j’ai donc trouvé ma voie!
Ma différence n’est pas visible d’un point de vue scolaire, même si j’ai de très bonnes notes dans toutes les matières.

Je me sens différent dans le sens où j’ai l’impression d’avoir constamment mon cerveau en ébullition.

Je réfléchis tout le temps, je prévois bien à l’avance toutes les éventualités possibles et inimaginables dans une situation. Parfois la situation est complètement débile, mais rien n’y fait…mon esprit calcule toutes les possibilités… »

 

la suite sur la page 3  Adultes surdoués, commentaire sous le pseudo de Pharma

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Le médicament existentiel

Grâce à Anaïs , j’ai relu le très beau témoigange de Philippe sur la page  Les adultes surdoués..A relire sans modération.

 

« Bonjour à toutes & tous…
Je suis un « drôle de zèbre » de 50 ans : en lisant vos témoignages, je constate que nos questionnements finissent tôt ou tard, d’une manière ou d’une autre, par converger. Je n’ai pas plus de réponses que vous, mais mon histoire, mes parcours m’ont appris à ne plus remettre à qui que ce soit, les rênes de mon existence. J’ai vu bien des psys et bien des médecins, au cours de ma vie. J’en ai entendu des diagnostics et des interprétations …

la suite  Les adultes surdoués

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agitation ou insolence

Parfois les enseignants ou les intervenants auprès des enfants surdoués ne semblent pas supporter leur agitation ou leur insolence. Ils qualifient ainsi cela de pathologie …, sans réellement mesurer les ravages d’une telle désignation  sur l’enfant précoce et sur son avenir.

Parfois , bien sûr, certains enfants surdoués peuvent être aussi hyperactifs. Dans ce cas , il faut faire les tests qui détectent l’hyperactivité et le déficit d’attention, et les différencier de la non motivation.

Je me suis souvenue de ce texte d’Arielle Adda datant de 2000 :

(texte que je n’avais pas encore placé dans  la page  publications, avec l’approbation de l’auteur)

QUAND L’ENFANT DOUÉ EST QUALIFIÉ  » D’AGITÉ  »
Arielle ADDA – Juillet 2000

« Depuis quelques années un comportement agité, qu’on aurait autrefois appelé « instabilité », très fréquent chez nombre d’enfants, est désormais connu sous le vocable « d’hyperactivité « . Les symptômes en sont bien connus, répertoriés et, comble de chance, il existe un traitement. Désormais les parents peuvent vaquer en paix à leurs occupations et dormir tranquilles : leur enfant ne perturbe plus la classe, il apprend bien et il est plus calme à la maison. Il suffisait de définir correctement l’ensemble de ces troubles et de leur trouver le remède approprié.

Quand il s’agit des enfants doués, les incertitudes, les équivoques et les malentendus s’accumulent comme à plaisir : tout le monde, ou presque, a maintenant entendu dire que les enfants doués possèdent des caractéristiques qui les différencient des autres, on ne sait d’ailleurs pas très bien lesquelles, mais il est désormais facile de dire qu’un enfant un peu différent est ainsi parce qu’il est « surdoué « . Ne reste alors qu’à l’accepter comme tel et à prendre son mal en patience, ou bien on le soigne, à l’instar des autres enfants. Il ne s’agirait, après tout, que d’un syndrome comme un autre.

A la faveur de cet exemple on peut constater à quel point la notion de don intellectuel engendre d’idées fausses. On en arrive à juger qu’un enfant fait partie de cette fameuse catégorie dite de  » surdoués  » uniquement parce qu’il ne cesse de s’agiter et les parents perplexes subissent leur sort sans oser se rebeller, puisqu’ils ont la chance et le malheur d’avoir un enfant pas comme les autres, mais si intelligent ! Ils s’entendent dire, de façon plus ou moins explicite :  » voilà ce qu’il en coûte d’avoir un enfant surdoué et vous l’avez sans doute bien voulu !  » On conseille donc de le mettre dans une « école pour surdoués « , lieu complètement mythique, car on sait qu’il n’existe pratiquement pas d' »école pour surdoués  » dans le Primaire. Les parents partent à la quête de ce nouveau Graal, qui va résoudre tous leurs problèmes, puisque leur enfant y trouvera enfin la nourriture intellectuelle qui lui convient. Cette quête impossible n’aboutit qu’à des solutions approximatives, peu satisfaisantes, surtout quand cet enfant n’est pas plus doué qu’un autre, mais seulement agité pour de multiples causes, allant du problème familial non résolu à la véritable pathologie, à traiter en urgence. « Enfant doué  » ferait désormais partie de la nomenclature des troubles et les enfants qui en seraient affligés ne peuvent s’adapter en milieu scolaire dit normal, malgré les efforts louables de l’Education Nationale pour intégrer dans ses classes toutes sortes d’enfants un peu différents dans cette optique, on considère qu’un enfant est intellectuellement doué s’il est très perturbé, mais on refusera de reconnaître ses dons à celui qui reste sage et calme, parce qu’il préfère éviter de se faire remarquer et de semer la zizanie au sein de la classe, même s’il n’y est pas très heureux.

Cependant, un enfant authentiquement doué peut, en effet, s’agiter en classe parce qu’il est d’un caractère impatient et qu’il connaît tout le programme alors que les autres peinent encore pour en saisir les prémices. On le juge insupportable, mal adapté, difficile, sans songer un instant qu’il puisse dire vrai quand il a l’audace de prétendre savoir lire et opérer des soustractions alors qu’il commence à peine son CP. Confronté à tant d’incompréhension, il peut se replier tristement sur lui, et se calmer enfin, dans une résignation désolée et parfois très nocive pour son évolution à venir, ou bien se mettre dans des colères folles, explosives, inquiétantes, colères qui peuvent brusquement cesser, une fois le don intellectuel reconnu et compris, par exemple en lui accordant la faveur tellement rare d’un saut de classe.

Pour eux comme pour ceux qu’on a indûment qualifiés de « surdoués  » à cause de leur comportement empreint de bizarreries, un simple examen psychologique suffit pour déterminer les causes d’une attitude déviante.

Il arrive aussi qu’un enfant qui avait été dans son tout jeune âge une merveille de calme, de sagesse et de maturité commence à donner tous les signes de l’agitation la plus désordonnée peu après son entrée à la Maternelle, entrée à laquelle il aspirait de tout son être. Non seulement il est un peu déçu de ne pas encore aborder la connaissance telle qu’il la conçoit et les moyens d’y accéder, mais surtout, et pour la première fois de sa vie, il se surprend en situation d’échec et la toute-puissante maîtresse le lui fait bien sentir. Il est alors envahi par une appréhension insupportable à l’idée qu’il va se révéler défaillant, décevant, et peut-être irrémédiablement idiot, lui qui désirait tant goûter aux plaisirs dispensés par le savoir et en attendait un bonheur infini. Il croit qu’il va être obligé de renoncer à ces joies multiples pour s’enfoncer dans un terne ennui, puisqu’il se montre incapable de réussir les tâches qu’on lui propose. La pression qu’il s’impose à ce moment-là est intenable, insoutenable, si douloureuse que l’enfant dans l’angoisse ne cesse de s’agiter, comme pour échapper à cette oppression qui l’écrase : cet enfant endolori, qui remue en tout sens sans jamais trouver de repos, offre un spectacle d’autant plus pénible à contempler qu’on se souvient encore de sa sagesse admirable. Il est alors urgent de démonter avec lui le mécanisme qui l’a conduit à cette situation impossible, de le dédramatiser, si possible avec l’appui de la maîtresse, qui ne pouvait se douter des exigences perfectionnistes de cet élève ni de l’angoisse mortelle qui l’étouffe, quand il voit les plus sombres perspectives d’avenir remplacer l’image idéale d’un enfant progressant joyeusement sur les chemins de la connaissance.

Cet aperçu de situations pourtant emblématiques n’évoque pas le cas le plus fréquent et le plus délicat à cerner : celui des enfants reconnus comme doués et qui ont du mal à conserver une bonne concentration d’esprit.

Cette difficulté à rester attentif en toute occasion est d’autant moins reconnue par les parents que ces enfants sont capables de rester des heures sans bouger si une activité les passionne. Il en va ainsi pour les fameux puzzles de mille – ou de multiples de mille – pièces que certains enfants d’à peine 2 ans réussissent grâce à une attention sans égale et dont les parents parlent encore des années plus tard pour appuyer leurs dires.

Les maquettes d’autrefois, remplacées par les légos, le tout supplanté par l’omniprésent ordinateur ont toujours su mobiliser totalement un enfant, ailleurs qualifié d’agité, mais qui réussit ici à merveille, preuve irréfutable de ses qualités d’attention.

En classe, ces enfants semblent papillonner, ils comprennent immédiatement toute explication, ils réussissent quelques exercices, puis ils se désintéressent du sujet et passent à un autre, tout différent, pour suivre un processus identique. Ils ne lisent que les histoires évoquant les sujets qui les intéressent et deviennent analphabètes face aux autres livres, ils peuvent écrire sans faute quand c’est nécessaire mais usent ailleurs d’une orthographe épouvantable, ils saisissent une règle en mathématique, mais accumulent les erreurs de calcul quand il faut l’appliquer dans des exercices, ils ont compris de quoi il s’agissait, cela leur suffit, point n’est besoin alors de s’éterniser sur un sujet qui devient ennuyeux à force d’être rabâché. Cette approche trop superficielle ne tarde pas à révéler ses dangereuses failles : l’élève doué ne s’est pas constitué une « banque de données mentales  » son seul projet était de comprendre et non de répondre aux exigences dans un protocole qui lui paraît extrêmement contraignant et qu’il refuse comme s’il lui était impossible de s’y soumettre. (Cette description est inspirée par les méthodes de Gestion Mentale mises au point par Antoine de la Garanderie, appliquées par Hélène Catroux). Dans ces conditions, rien n’est vraiment acquis, tout le savoir est intégré d’une façon embrouillée qui interdit de retrouver un élément dans son esprit au moment opportun. On sait qu’on a rangé quelque chose dans un tiroir, mais il est impossible de s’y retrouver dans ce fouillis. Hors de son contexte, qui facilite le mécanisme de la mémoire et l’émergence d’un souvenir, il devient trop difficile de retrouver une donnée isolée.

Cette incapacité à mobiliser son attention durant le temps nécessaire pour assimiler parfaitement une donnée nouvelle et pouvoir l’utiliser à tout moment, même longtemps après qu’elle a été abordée, fait dire que cet élève distrait est trop agité pour conserver une efficace concentration d’esprit, puisqu’il a déjà envie de passer à un autre sujet et qu’il bavarde, se dissipe et perturbe la classe studieuse qui applique les règles nouvellement découvertes dans des exercices un peu fastidieux, mais destinés à entraîner utilement l’esprit et à automatiser ce type de réflexion grammaticale, mathématique, logique, et tout ce qui s’apprend en classe pour la vie.

Ces enfants ressemblent à des boulimiques qui ne peuvent plus s’arrêter d’enfourner de la nourriture, avec un sentiment d’urgence de plus en plus contraignant, comme si la nouvelle boîte de biscuits, tout comme la découverte d’une nouvelle formule mathématique, allait enfin combler ce désir insatiable d’amasser, d’accumuler de plus en plus vite et d’une façon de plus en plus vorace, qui rend impossible toute réelle assimilation.

On pense aussi à ces lecteurs de romans policiers, incapables de contenir leur curiosité et qui ne peuvent s’empêcher de sauter à la dernière page pour éviter un insoutenable suspens.

Comment faire comprendre à un enfant à l’esprit vif, vivacité dont ceux qui savent l’apprécier le complimentent habituellement, qu’il est parfois obligatoire de se livrer à des exercices répétitifs, même s’ils lui semblent d’un mortel ennui. On peut d’ailleurs partager son point de vue et le comprendre : il est, certes, ennuyeux, lassant, d’un épouvantable manque d’intérêt de recommencer éternellement semble-t-il des exercices d’une totale facilité pour celui qui en a si bien compris le principe et qui ne peut imaginer qu’il en aura tout oublié quelque temps plus tard. Par la suite, c’est à cause de son angoisse, suscitée par la brutale découverte de son ignorance, qu’il s’agitera, comme pour se donner une contenance. On parlera alors d’un autre syndrome, celui de « déficit d’attention « conseil et tout semblera dit.

En attendant, on se trouve face à un enfant de 11, 12 ou 13 ans en grave difficulté scolaire, alors qu’il avait toujours été brillant, bien qu’un peu agité à cause de l’ennui provoqué par les longues, et même interminables, explications ressassées par la maîtresse, soucieuse d’être comprise par toute la classe.

Pour éviter cette catastrophe, on peut tenter de lui expliquer, dès son plus jeune âge, qu’il est nécessaire de s’imposer une discipline, de la même manière qu’il y consent pour son sport favori, et que les exercices sont absolument et impérativement obligatoires, parce que sa responsabilité commence déjà à ce moment-là et que son devenir est en jeu. Il aura du mal à croire que sa facilité, qui lui semble si naturelle et lui permet de se contenter d’une écoute distraite des explications, que cette facilité donc puisse l’abandonner un jour, il pensera que les règles sont pour les autres, et qu’il bénéficie d’un régime spécial, puisque l’école l’ennuie un peu, parce qu’il n’est pas très scolaire et qu’il a de bonnes raisons pour dire qu’il ne sert à rien de recommencer dix fois, cent fois le même exercice, mais un jour arrivera où il se sentira perdu et le cerveau vide face à une question que tous les autres sauront résoudre dans l’instant.

La notion d’effort est indispensable pour permettre aux enfants doués de progresser, le plus souvent un saut de classe leur permet de la découvrir, mais cet effort doit aussi porter sur l’acceptation de la contrainte si difficile à s’imposer à soi-même quand rien n’y oblige encore. Il faut apprendre à travailler, cette aptitude est encore plus rare chez les enfants doués qui se sont passés si longtemps de cette pénible obligation. Fournir un effort de longue durée oblige à acquérir une plus grande maîtrise de soi, mais les enfants doués, longtemps abusés par leur facilité, ignorent ce type de travail au long cours. Pour eux, tout doit arriver tout de suite, ici et maintenant, tout retard ou tout délai leur étant insupportable.

C’est pourtant à ce seul prix que la réussite est possible, puisqu’il s’agit des fondations d’un savoir qu’il faudra utiliser sa vie durant.

L’agitation, qualifiée le plus souvent à tort dans le cas des enfants doués, d' » hyperactivité « , n’est qu’une toute petite partie des manifestations d’un caractère impatient et passionné. Elle ne doit pas être isolée de l’ensemble de la personnalité mais elle peut être apaisée par des règles de conduite, dont on expliquera le bien-fondé, plutôt que par des médicaments. L’ignorer, en pensant qu’elle va disparaître d’elle-même, ou la subir sans la combattre parce qu’on la croit inhérente au don intellectuel, constitue une perte de temps et un gaspillage de dons.  »

 


 

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Le QI

Un jour j’ai lu sur un site ce commentaire :

« D’ailleurs cela m’a frappé de lire que le WAIS est revu tous les 10 ans. Alors ceux qui ont été diagnostiqués il y a dix ans, si ils repassent les tests aujourd’hui pourraient s’entendre dire « ben en fait non, à l’époque on ne savait pas… on ne prenait pas en compte ceci, cela…. En fait vous n’en etes pas… » De quoi se taper vraiment, cette fois-ci, la tète contre les murs. Vous ne croyez pas? »

Cela démontre une certaine méconnaissance des tests. Alors je vais essayer de résumer la méthode des tests, le plus simplement possible. Les tests sont standardisés , valides et fiables, révisés régulièrement.

Les tests

La méthode des tests est un domaine de la psychologie clinique, elle constitue un domaine scientifique, en perpétuel remaniement. Aujourd’hui, il existe plusieurs centaines de tests et d’échelles en psychologie  : des tests pour évaluer l’intelligence, la mémoire, la perception, l’attention, etc, des tests de personnalité et des tests pour évaluer des troubles éventuels. On doit à Binet en 1905 , la création des premiers tests d’intelligence.

Selon Delay et Pichot (1965, p. 23),        « on appelle méthode psychométrique l’ensemble des procédés aboutissant à une description quantitative des lois psychologiques ». La standardisation ( passation faite dans des conditions invariables).  et l’étalonnage (l’évaluation classe le sujet dans le groupe d’étalonnage). sont deux critères pour pouvoir parler de tests.  Il faut savoir que la standardisation permet la comparabilité entre les sujets et que l’observation ne relève pas de la subjectivité de l’observateur. Les tests doivent être fidèles (stabilité si on répète la mesure), sensibles (bonne discrimination) , valides (tester ce pour quoi ils sont conçus) et généralisables. Un bilan psychologique complet est composé d’entretiens et de tests. Le psychologue doit s’assurer que les tests qu’il fera passer sont valides et passés dans de bonnes conditions. Il doit notamment veiller au contexte linguistique et culturel.

Depuis Binet, les tests ont beaucoup évolué.Le test Binet-Simon (1911), le Terman-Merrill (Terman et Merrill, 1937) et la NEMI (Zazzo, 1966) étaient très dépendants des acquisitions scolaires. C’est pour cela que Wechsler en 1939 a élaboré un test qui contenait des questions verbales et non verbales. Pour évaluer la douance , les psychologues utilisent le plus souvent les échelles de Wechsler, mais pas seulement. Ces échelles sont élaborées et surtout révisées d’après le modèle CHC  (Cattell-Horn-Carroll) de l’intelligence, modèle qui bénéficie d’un consensus relatif dans le milieu scientifique actuel, car il tient compte du côté multidimentionnel de l’intelligence.  Le modèle unidimensionnel de l’intelligence des travaux de BINET et de SPEARMAN  a été abandonné pour tendre vers les modèles multidimensionnels d’aujourd’hui.

La méthode d’évaluation de Wechsler compare les scores d’un enfant avec sa population de référence (en fonction de son âge réel).  La moyenne des Q.I. est de 100 , avec un  écart-type de 15. Un Q.I. de 100 est une performance moyenne. Statistiquement , les QI se répartissent sur la courbe de GAUSS (en forme de cloche). Pour parler de douance , on définit arbitrairement le QI > 130 ,  (2.5 %  de la population) et un très haut QI >145  (1 pour 1000 )  (pour Wechsler , maxi 160).   Le QI situe le sujet dans la population uniquement au niveau du test de QI et rien d’autre.  On peut également donner le résultat en pourcentage. cela se nomme : le rang percentile. Pour un QI de 130, on considère que vous avez environ 98 % de la population qui a un QI inférieur au vôtre.

Mais le QI n’est pas le seul moyen de détecter la douance, il est un instrument parmi d’autres. Il ne détecte pas notamment, la créativité, la sociabilité des individus, la sensibilité intellectuelle, la rapidité d’apprentissage, la personnalité, la motivation, l’endurance,  toutes caractéristiques de douance. Il existe des tests de pensée créative (Torrance), une échelle de développement de la pensée logique (EPL). C’est le psychologue qui conclut à la douance  dans un compte-rendu , après des tests qu’il choisit en fonction du sujet, du questionnement  et des entretiens.

Je détaille ci-dessous les tests de Wechsler parce qu’ils sont les plus utilisés. Les tests sont régulièrement mis à jour, pour tenir compte des évolutions de langage, de culture, etc…

« L’intelligence est la capacité d’un individu à initier des actions dirigées vers un but, à penser de manière réaliste et à interagir efficacement avec son environnement »
David Wechsler, 1944

W.P.P.S.I. III (2004)  – Wechsler Preschool ans Primary Scale of Intelligence (1967-1972) teste l’intelligence des enfants d’âge pré-scolaire (dès 2 ans 6 mois à 7 ans 3 mois).

W.I.S.C.IV (2005)– Wechsler Intelligence Scale for Children (1949-1958) teste l’intelligence des enfants d’âge scolaire (de 6 ans à 16 ans et 9 mois): W.I.S.C.-R (1982), W.I.S.C. III (1991) et W.I.S.C. IV (2005).

la W.A.I.S IV. – Wechsler Adulte Intelligence Scale (dernière version 2011)  (de 16 ans à…)

Le QIT est  calculé à partir de quatre Indices : Indice de Compréhension Verbale (ICV),  Indice de Raisonnement Perceptif (IRP), Indice de Mémoire de Travail (IMT), Indice de Vitesse de Traitement (IVT).

Le Quotient Intellectuel Total (QIT) n’est pas la simple moyenne des notes obtenues à chaque indice. Les indices peuvent être homogènes ou hétérogènes. L’hétérogénéïté des indices explique souvent les difficultés, qui peuvent être contournées lorsqu’on les connaît. C’est l’un des intérêts (et non des moindres ) de passer le test.

Il faut savoir que le QI n’est pas la mesure de l’intelligence, car on ne peut la mesurer parfaitement. Mais il peut apporter une aide dans bien des cas.  Passer des tests sans entretiens, sans compte-rendu, dans de mauvaises conditions ou sur le net n’a aucun intérêt.

 

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Amertume

Je viens de lire cet article sur un site ami consacré aux surdoués que je lis régulièrement

http://www.lepays.fr/territoire-de-belfort/2013/01/23/enfants-precoces-l-importance-de-la-detection

L’AFEP voudrait une formation initiale des maîtres, oui mais,  lorsque j’ai informé l’AFEP que, à L’université Paris VIII, ils préparent un Master européen en Sciences de l’Education, sur le sujet des EIP, et notamment avec l’Allemagne et l’Autriche, cela n’a pas intéressé l’AFEP (en 2009…ce n’est pas vieux …je n’ai pas eu de réponse…et je n’ai pas plus d’informations sur ce Master).  J’avais travaillé aussi pour mon mémoire de Master avec Gabrielle Weigand , professeur en Sciences de Education à Karlsruhe.   Gabrielle Weigand  avait initié une classe pour surdoués en Allemagne.  (lire   « la relation pédagogique  » G. Weigand- R. Hess.  éd Anthropos).   Ce Master semblait hautement intéressant pour les  EIP … Comprenne qui pourra…

lire à ce sujet  sur la page  témoignages

Günter Schmid, pédagogue autrichien.

Rémi Hess , professeur en Sciences de l’Education à Paris VIII, m’a communiqué une conversation rédigée et commentée avec Günter Schmid, qui a initialisé un projet éducatif en Autriche pour les enfants surdoués.

Voici quelques extraits :

« Une histoire de vie pédagogique , recueillie et commentée par Rémi Hess.

Cette histoire de vie d’un proviseur, fondateur et animateur du lycée public expérimental viennois Karl Popper, ouvert à destination des enfants doués, pour les aider, par une pédagogie adaptée, à se développer, non seulement au niveau de leurs apprentissages intellectuels, mais aussi sur le plan de la construction de leur personne, est une réflexion sur l’itinéraire d’un innovateur…

 

 suite sur la page   témoignages
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M. F. Hirigoyen « le harcèlement moral »

Un commentaire m’a rappelé l’excellent livre de M. F. Hirigoyen « le harcèlement moral »  au sujet des enfants ayant un parent pervers narcissique, et le harcèlement moral en général… dans  la vie quotidienne, en amour, en entreprise, beaucoup d’adultes surdoués sont aux prises avec des pervers narcissiques.  Les adultes surdoués sont des gens brillants et parfois naîfs, ainsi ils sont une proie idéale pour les pervers narcissiques. Ces derniers recherchent des personnes très  intelligentes , ouvertes, avec parfois des failles, mais pas toujours, dans lesquelles ils s’engouffrent.  Ils sont souvent des gens très intelligents. Ils manipulent leur victime pour parvenir à leur fins , sans aucun état d’âme. J’indique ce livre dans la biblio et aussi le livre de B Cyrulnik  « un merveilleux malheur »  pour ceux qui ont vécu des traumatismes. B. Cyrulnik nie l’existence des surdoués , mais en matière de traumatisme , il est très au fait du sujet dans ce livre.

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Emma, mère d’un enfant surdoué

Un nouveau témoignage :  Emma l’a écrit et je le dépose sur le site. Elle me fait des compliments et je voudrais en faire aussi car dans cette histoire, elle a été et est une maman attentive, capable  de décrire ce que faisait son fils  très précisément. Il en faisait des choses à trois ans.  Il avait compris la notion du zéro à 2 ans. j’ai vite compris qu’il fallait absolument le faire tester. J’ai dû insister un peu d’ailleurs et répondre aux «  vous croyez ? vous êtes sûre ? »

Voici :   

«  Bonjour,

Je lis très régulièrement  ce magnifique blog et voudrais à présent écrire mon propre témoignage de mère d’enfant surdoué.

 

Je suis la maman d’un petit garçon de 6 ans, G…, que nous avons fait tester vers l’âge de 5 ans, par un psychologue spécialisé dans les enfants précoces.

Dès sa naissance, notre entourage nous fit remarquer combien il se montrait particulièrement éveillé. Cependant, comme  il s’agissait de notre premier  enfant (et qu’il y a d’autres surdoués dans la  famille),  nous n’avions pas vraiment de comparatifs.

Il est vrai que je fus déjà étonnée à la maternité. A peine posé sur mon ventre, il se redressait déjà sur  ses bras. Il me regarda très  intensément puis tourna la tête autour de lui,  semblant se demander « Mais où suis-je ? »

Sa première phrase, vers 1 an, fût « C’est quoi ça, maman? . A partir de ce moment, G… ne cessa de nous poser des questions… »

Suite  cliquer Emma

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Le harcèlement scolaire

Emission bouleversante sur France 2  « Toute une histoire »

Le harcèlement scolaire est un grand fléau méconnu, surtout au collège. Les enfants précoces sont souvent une cible car ils sont « intellos »  terme qui aujourd’hui est très mal vu !

Mon fils aîné a subi beaucoup de harcèlement , surtout en 5 e.  je me rends compte  , que peut-être il ne m’a pas tout dit, bien qu’il m’en parlait souvent et que nous n’avions pas hésité à changer d’école .

Parents d’enfants précoces , soyez vigilants .

 

http://toute-une-histoire.france2.fr/?page=emission&emission=40410

 

la video est disponible vers 16 h

 

 

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