L’enfer d’être surdoué

Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas lu un article traitant le haut potentiel avec catastrophisme. Etonnant. Ce jeune homme de 21 ans parle de « diagnostic » et écrit que la douance est un enfer. Ce qui est fâcheux, c’est qu’il généralise à a tous les surdoués, d’après son cas.

Ce qui est pathétique, c’est qu’il répète tout ce que dit J.Siaud-Facchin, dans les grandes lignes. depuis 15 ans…Nous sommes en présence d’un cas de prophétie autoréalisatrice…. des pseudo-experts ont dit que le haut potentiel était un enfer, alors ça l’est pour certains , qui en ont été persuadés. Mais dans ce cas précis, il faut explorer d’autres troubles, ce n’est pas la douance qui fait cela. Il croit que tous ses problèmes viennent du haut potentiel. Or il est écrit que « le test a surtout révélé de nombreuses disparités de niveau : par exemple entre mon aisance motrice (repères dans l’espace…) et mes capacités de calcul ou du mental. » Ce jeune homme ne sait pas expliquer ses raisonnements car il n’a pas appris de méthodes pour cela, ayant été testé assez tardivement au collège.

Enfin la difficulté à avoir des relations sociales est un signe de trouble du spectre autistique. Il devrait explorer  cette piste plutôt que généraliser ses difficulté au haut potentiel. L’erreur est assez courante. Mais avoir QI de plus de 145 entraîne aussi une raréfaction des personnes ayant le même niveau de QI. C’est possible aussi. mais de nombreux surdoués ont des relations sociales.

Pour lire l’article, cliquer sur  l’enfer

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Décryptage d’une vidéo de J Siaud-Facchin (mars 2016)

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2 réflexions sur « L’enfer d’être surdoué »

  1. « avoir QI de plus de 145 entraîne aussi une raréfaction des personnes ayant le même niveau de QI. C’est possible aussi. mais de nombreux surdoués ont des relations sociales. » Je ne sais pas quel est mon QI : j’ai bien passé un test quand j’étais enfant, à cause de tensions extrêmes avec mes parents dès ma naissance, mais ils l’ont relégué aux oubliettes, pensant que, de toute façon, j’étais fou et les psys également. Toujours est-il qu’aujourd’hui, j’en perçois trop bien l’arbitraire pour en repasser : comment faire pour ne pas voir les bases idéologiques sous-jacentes ? L’épistémologie est la grande absente des réflexions, des débats et de la littérature sur le sujet, qui s’en trouvent complètement tronqués ! Bref. Toujours est-il qu’effectivement, les relations sociales sont possibles : je suis bien intégré socialement ; j’ai de bonnes relations avec mes voisins, mes collègues, ma boulangère ; j’ai non seulement un travail qui me plait, mais une famille aussi, femme et enfants avec lesquels je suis très heureux. Mais à quel prix ? Dans l’impossibilité de partager le meilleur de soi-même. C’est une souffrance réelle : car les relations purement sociales, sans intimité profonde, ne peuvent absolument pas suffire. Cela dit, c’est le revers de la médaille : car c’est aussi, et d’abord, une chance d’accéder à des possibilités, des perspectives et une intensité de vie extraordinaires.

  2. Une personne sur facebook m’a montré cet article. En fait, ce n’est pas la douance le problème mais le harcèlement scolaire, qui est un véritable fléau
    Comment peut-on laisser un enfant en CP , alors qu’il sait lire ?

    https://www.letudiant.fr/lifestyle/Sante-mutuelle-et-assurance/hugo-martinez-le-harcelement-m-a-detruit-je-me-suis-reconstruit-par-le-harcelement.html?fbclid=IwAR34c3_Dv_lfMnd5gzO5NdjmiiejothL9eYpnLxDXDzuJElm1c6vOmCFZ_o

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