Une personne m’a demandé si j’avais écouté hier soir la saison 2 du webinaire sur le haut potentiel, organisé par J Siaud-Facchin. Il voulait un petit compte-rendu, alors je vais l’écrire même si j’ai abandonné avant la fin, étant épuisée. C’était curieux, j’étais en pleine forme juste avant. Je me suis dit que si j’avais aujourd’hui un enfant de 5 ans surdoué, comme je l’ai eu il y a quelques années, et que j’écoutais cela, je serais vraiment paniquée.
Michel Habib avait fait remarquer dans sa présentation lors de la saison 1 du 29 avril que souvent, aujourd’hui, les parents ou enseignants pensent que si un enfant a des difficultés, c’est qu’il est haut potentiel ! (dit-on, de façon très peu pertinente, à cause de toutes les fake-news).
J Siaud-Facchin et Olivier Revol on trouvé la parade à la demande faite par Franck Ramus de « distinguer les HQI qui consultent et les autres » : ils affirment que toutes les personnes qui viennent les voir ne vont pas mal, il y en a même qui vont bien. Imparable. C’est vrai que quand vous ou votre enfant allez bien, vous vous dîtes « tiens, on va aller consulter un psy » ! Surréaliste.
La saison 2 du webinaire était consacrée aux questions organisées par Coralie Laubry , J Siaud-Facchin et Olivier Revol y répondaient, enfin tentaient d’y répondre. Ils se sont autocongratulés mutuellement et déclarés « experts » sur le sujet. Tout en disant qu’ils ne s’autoproclament pas experts, non.
QUESTIONS
QI
hétérogénéité ?
J Siaud-Facchin indique que la communauté scientifique dit que si on a un seul indice supérieur on peut considérer que c’est un haut potentiel.
Déjà, mon mal de tête démarre. Je me mets à la place des parents qui découvrent le sujet. Surtout avec ce paradoxe éminemment paradoxal :
« saut qualitatif
fonctionnement cognitif particulier à 130
mais il y a un continuum » J Siaud-Facchin
Je vous livre mes notes telles quelles :
« A 120 on peut être plus précoce qu’à 130 » O. Revol
« Mais être haut potentiel le QI c’est 130
pour la recherche. » J Siaud-Facchin
Ensuite , J Siaud-Facchin et Olivier Revol ne parlent que des troubles et pas du haut potentiel en fait, puisque ce sont les questions posées. Puis, J Siaud-Facchin a raconté la commission pour le texte de eduscol, ils en sont très fiers de la médicalisation du texte pour l’Education Nationale, et déclarent que c’est une « révolution ».
Puis j’ai stoppé, car je ne pouvais plus suivre, ma patience a certaines limites.
Je partage l’article de Franck Ramus d’aujourd’hui, qui a trait à ce sujet. Le webinaire avait invité des chercheurs : http://www.scilogs.fr/ramus-meninges/cliniciens-et-chercheurs/#comment-9190
Quelques articles pour approfondir le sujet :
Vous écrivez : (=quand j’étais harcelé). En général, quand on est harcelé, on ne va pas très bien ! Ai-je mal compris ?
Oui les enseignants ou parents peuvent faire tester pour un saut de classe. Mais pour cela, on se se rend pas à l’hôpital.
En fait, il faut définir la notion de « aller mal ».
Pour le blocage, oui, je suis cela de près, on y travaille.
Il y a aussi des blocages avec Avast (l’anti virus).
Bonjour (désolé si je réponds tard)
je voulais dire que la période où j’étais harcelé (et donc où je n’allais pas bien) n’était pas celle où je voyais un psy. peut-être que c’était mal formulé.
Il faut définir la notion de « aller mal »: je n’aurais pas mieux dit. (ici je parlais de problèmes externes, la différence avec les problèmes internes n’est pas assez souvent évoquée concernant le hpi)
Thomas
Surréaliste? Pas tant que ça. Les périodes où j’ai vu un psy dans ma vie n’étaient pas les périodes où ça allait mal (=quand j’étais harcelé). Je ne dis pas que c’est courant mais peut-être que quand un enfant a l’air « un peu trop » en avance, certains profs recommandent à ses parents d’aller voir un psy, problème ou pas problème.
Sinon, votre site est souvent bloqué par malwarebytes (pour cause de cheval de troie), sauriez-vous résoudre ce problème?