Aujourd’hui sort un livre intitulé « La femme surdouée » de Monique de Kermadec. Je ne l’ai pas encore lu évidemment, mais gageons qu’il soit comme les autres livres de cet auteur. La psychologue décrit les patients qu’elle reçoit, qui vont donc mal, (en général) en croyant et en indiquant au lecteur qu’il s’agit de toute la population des surdoués. Elle ne s’en cache pas, c’est écrit dans tous ses livres. On peut supposer qu’il en sera de même pour LA femme surdouée.
En tous cas, les deux auteurs qui sont dans cette démarche non scientifique sont en tête des ventes. L’effet barnum fonctionne à fond. Quant à Freud et la psychanalyse, en pool position, n’en parlons pas.
Mon livre Des femmes surdouées est paru pour la première fois en février 2014, et a été réédité par mon éditeur (via sa maison d’édition) en juin 2018. Il a changé de couverture à cette occasion. En 2014, je n’avais pas cherché d’éditeur, j’étais naïve. Je pensais qu’il suffisait d’écrire un bon livre avec des témoignages bien écrits et analysés, poignants et réels pour que les acteurs de monde de la douance s’en emparent. J’avais bien sûr vérifié les données des témoignages durant plus d’une année. Cela ne s’est pas passé exactement comme cela. Ce livre a été très injustement ostracisé, à cause d’un petit paragraphe (sur 226 pages) qui questionnait une théorie montante « l’arborescence » et ses fondements scientifiques, de façon pertinente.
La suite, ceux qui suivent mon blog la connaissent. Je n’ai pas le temps de tout réécrire. Quand on pense qu’il paraît que l’on reconnaît des surdoués à leur sens aigu de la justice, c’est comique.
Le concept fédérateur très négatif au sujet du haut potentiel va-t-il l’emporter ?
marche très bien, sans aucune publicité.