Pour les enfants DYS

planetedouanceJ’ai découvert cette maison d’édition et cet article sur le site  planete douance :

Le Miroir aux Troubles est une société d’édition qui a fait sienne les spécificités de lecture des enfants, grands et petits. La société de part sa Présidente Laurence Dufour, propose des livres et BD, mais aussi des œuvres numériques, spécifiquement pensés et adaptés, dans leur présentation, mais aussi la rédaction (espacements doublés entre les mots et les lignes) et la police de caractère employé (open dyslexique), aux difficultés des enfants dys.

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Le Miroir aux Troubles et les dys

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Une réflexion sur « Pour les enfants DYS »

  1. Petit témoignage personnel, pour soutenir cette initiative pour les enfants dys !!!

    L’éducation nationale a aggravé ma dyslexie en dysorthographie, avec l’apprentissage par la phonétique.
    Étant jeune surdoué, j’étais très timide, c’était mon caractère et puis, les adultes me rabâchaient à longueur de temps (pour éviter de répondre à mes questions): que j’étais trop petit pour comprendre. Donc, je ne me faisais pas entendre quand j’avais un problème d’adaptabilité, j’appliquais, subissais et m’adaptais bêtement à la norme.

    À cause de ce problème d’orthographe (officialisé seulement à partir de la 8ième par orthophoniste, lors de mon passage en première scientifique), et parce qu’on diabolise l’erreur dans notre société (et dans l’école). Très tôt, très jeune, cela a créé chez moi « une honte », que j’ai essayé de cacher en développant une écriture (graphique) illisible.
    L’incompréhension à mon égard, des enseignants incompétents (j’étais bon élève, mais je faisais plein de fautes d’orthographe. C’était paradoxal, donc pour eux, je faisais exprès de faire des fautes, j’étais coupable de mon problème et donc condamnable par des notes sévères qui ne jugent que mon orthographe) n’a fait qu’aggraver ma situation.

    Heureusement, j’ai eu des proches assez aimants et des enseignants assez intelligents, pour croire en moi et m’aider à devenir un adulte confiant et bien dans sa peau, malgré ces problèmes.
    Même si aujourd’hui, il y a l’informatique et ces nombreuses corrections orthographiques. Cela ne fonctionne pas tout le temps. Même si je connais les règles d’orthographe par-cœur, même si je me relis 10 fois d’affilé.

    Aujourd’hui encore, je subis une dévaluation de ma personne, à cause de mon orthographe. Les cons et les sophistes jugent uniquement la forme, et oublient le fond de mes propos.
    Et je suis défavorisé dans le milieu professionnel, car je suis mal vu par mes fautes, et je perds beaucoup de temps (donc de l’argent) en essayant de les corriger.

    Les gens parlent de ce problème comme d’un handicap, mais pour moi, cette différence neuronale qui ne m’empêche pas d’être un surdoué, et qui délégitime la diabolisation de l’erreur orthographique, n’est pas un handicap. Je vis très bien, ce que je suis.
    Ce sont les autres qui ne supportent pas mes fautes, ou qui ne supportent pas de me voir l’assumer sans problème.

    J’espère depuis longtemps un remaniement de l’éducation nationale, pour donner ses chances à chaque enfant, plutôt que de les conditionner à une norme dévaluée continuellement et non adaptée au surdoué, comme le dirait si bien Jean-Charles Terrassier. C’est pourquoi je soutiendrai toujours ces projets, associations, société qui aident les enfants dys.

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