Les parents hélicoptères

J’ai lu cet article sur les parents hélicoptères , et je le partage avec mes lecteurs !  J’ai été extrêmement étonnée par cette phrase  :

« le cortège des autres difficultés éducatives contemporaines comme l’hyperkinésie ou le haut potentiel  »  !

qui n’a pas de sens … En ce qui concerne le haut potentiel. Mais , mis à part cela, je suis assez d’accord avec l’article.  pour que les enfants soient autonomes et puissent vivre tout simplement, il est indispensable de les laisser faire leurs (mauvaises) expériences. Sinon, à l’adolescence ou à l’âge adulte, ils iront chercher leurs limites de façon bien plus inquiétante.

 

Début de l’article  :

De l’enfant non voulu à l’enfant souhaité, tout un chemin avait déjà été parcouru par la grâce d’une contraception de mieux en mieux généralisée. De l’enfant désiré à l’enfant programmé, la route s’est encore de nos jours poursuivie faisant de la procréation un acte de mieux en mieux maîtrisé. Or, des enfants désirés et programmés, c’est exactement ce qu’il fallait pour mettre d’emblée sous pression ces parents nouveaux qui, parce qu’ils doivent maintenant assumer la responsabilité totale de la venue au monde de leur enfant, se sentent, du même coup, responsables de tout ce qui lui arrive comme de tout ce qui pourrait lui arriver. Et ces parents hyper-responsables deviendront rapidement des parents oppressés présentant un ensemble de symptômes que nous désignons à travers le concept d’hyper-parentalité.

L’hyper-parentalité n’est pas, à proprement parler, une maladie ni même un désordre. A priori, cette forme d’éducation parentale désigne seulement une tendance, celle de parents très exigeants vis-à-vis d’eux-mêmes, qui ont décidé de mettre au monde non pas un enfant mais un enfant heureux et destiné à le demeurer jusqu’à la fin de leur vie.

Cette forme de parentalité hypertrophiée se manifeste généralement par l’apparition de trois symptômes qui ont tendance à se renforcer mutuellement en s’organisant en syndrome. Dans sa forme aggravée, l’hyper-parentalité fatigue l’enfant en même temps qu’il épuise son parent. Burn out parental et/ou de l’enfant, phobie scolaire, troubles de l’apprentissage multipliés par « dys » et tout le cortège des autres difficultés éducatives contemporaines comme l’hyperkinésie ou le haut potentiel viennent alors masquer le diagnostic en attirant l’attention sur un symptôme spectaculaire qui n’est en réalité que l’indice d’un trouble plus profond qui affecte la parentalité dès lors qu’elle met sous pression l’acte éducatif et ceux qu’il concerne.

Le paroxysme de cette symptomatologie est le plus souvent atteint à l’adolescence… »

le syndrome de l’hyper parentalité

Des livres à lire :

un enfnat heureux_

arthur

parents toxiques

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2 réflexions sur « Les parents hélicoptères »

  1. Merci Flaviia !
    je pense qu’il faut faire attention au stress que l’école (la société) et les parents peuvent engendrer, s’ils poussent leur enfant, ou si l’enfant est un « objet » pour eux . Mais comme vous le savez, il n’est pas facile d’éduquer des enfants, chacun fait au mieux!

  2. Merci pour cette nouvelle idée de livre. Je n’en avais point entendu parler même si connais, comme beaucoup, le terme de parent « hélicoptère » (apparu aux USA et au Canada,
    il me semble).
    Nous ne pouvons certes pas nier ce phénomène, qui est un produit direct de notre société occidentale.
    Nous sommes dans une course à l’excellence exacerbée et également dans une « hypermédiatisation » de l’insécurité:
    Ce marquage à la culotte des parents n’est donc guère surprenant. Il est tout à fait juste d’alerter les parents du risque d’étouffement et d’infantilisation des enfants.
    En revanche, je ne suis pas certaine qu’il soit judicieux de culpabiliser les seuls parents.
    La société entière participe aussi à ce phénomène de surveillance accrue : j’en veux pour preuve le système Toutatice de l’éducation Nationale:
    Ce logiciel, même s’il présente des avantages certains (information) permet le suivi en temps réel des notes des éléves (parfois en avant première avant même que les copies ne soient rendues par les professeurs !Vous pouvez imaginer le stress subi par les enfants (du moins par les moins bons).
    Quant à la grande difficulté d’éduquer des surdoués, je ne suis pas convaincue non plus.
    Un grand merci, Nadine, pour vos conseils avisés !

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