L’enfance

enfance

 

J’ai trouvé cette image très « parlante » et je vais écrire un petit article ! Car cette image de pathologisation de TOUT ce qui constitue un enfant est un peu préoccupante, de nos jours. Cela rejoint le sujet de mon dernier livre « Les surdoués atteints de haut potentiel, l’intelligence malmenée » !  Même l’intelligence aujourd’hui serait « pathologique »… Allons-y !  Ce qui est étrange, c’est que plus c’est énorme, plus ça passe…

Je copie le début de la préface ultra pertinente que m’a écrite Jean-Charles terrassier:

« Avoir un enfant précoce : chance ou difficultés ?

Chance bien sûr, même si son éducation va soulever des questions spécifiques.

L’auteure, Madame Kirchgessner, s’étonne et s’indigne que l’Education Nationale ait reconnu leur existence en les classant dans la catégorie des handicapés.

Ainsi, le référent « élèves intellectuellement précoces » est le responsable MDPH dans quelques académies, ce qui peut signifier que ces enfants sont atteints de difficultés relevant de soins.

En réalité, c’est l’Education Nationale qui est en difficulté face à ces enfants et qui leur crée des difficultés en les plaçant dans un système éducatif qui répond difficilement à leur potentiel et à leurs besoins. »

 

J’espère vraiment que mon livre va être diffusé, et compris, mais je commence à m’apercevoir que sa diffusion même pose problème à certain(e)s… Evidemment, cette pathologisation leur « rapporte »… mais je crois qu’elle n’apportera que du (grand) malheur à notre société, et en premier aux enfants.

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3 réflexions sur « L’enfance »

  1. Merci lonnoy de nous rappeler ce jargon inintelligible et destiné à nous embrouiller. Pourquoi ? On ne sait pas… certaines personnes disent des mots incompréhensibles pour faire croire qu’elles sont malignes.
    Merci Flavie, j’espère que vous apprécierez ! Vous avez raison pour J C Terrassier ! Heure de gloire comme vous y allez… J’ai juste écrit ce livre pour « dire quelque chose d’important ». Je n’ai pas le culte de la personnalité. … Quand j’étais à l’école, je ne comprenais pas bien ce que cela voulait dire. Aujourd’hui, je sais…
    j’ai vu sur Amazon qu’il est en rupture de stock ! Et bien placé parmi les 100 premiers en psychologie clinique. On peut le commander aux EDN, pour contrer le géant Amazon, et faire marcher les librairies françaises.

  2. Nadine,

    J’ai commandé le livre il y a peu de temps et j’ai hâte d’en lire le contenu.
    C’est enfin la lecture qu’il nous fallait ! Je pense qu’il va rassurer grand nombre de parents, plus inquiets pour l’avenir de leur progéniture surdouée…

    Félicitations également pour la préface de ce grand Monsieur qu’est Jean-Charles Terrassier et que j’admire beaucoup.

    J’espère que ce livre vous apportera l’heure de gloire que vous méritez.

    Enfin, quoi qu’il en soit, merci pour votre travail, courage et ténacité.

    Le monde de la surdouance (il est malade et je ne parle pas des enfants…) a grand besoin de personnes comme vous !

    Bien à vous

  3. Bonjour,
    http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20150429.OBS8196/ne-dites-plus-nager-mais-se-deplacer-dans-un-milieu-aquatique-standardise.html

    C’est un problème général lié au monde de l’éducation, à l’instar de ce qui se passe dans le monde du travail. Les deux mondes communiquent, mais à l’évidence pas sur les bons sujets, au point que ce phénomène ressemblerait à de la contagion.

    L’enfant est une « ressource humaine brute à modeler pour répondre au cahier des charges de l’outil de production industriel et commercial »…. c’est de moi.

    L’enfant n’est plus vu pour qui il est mais pour ce qu’il représente. L’école devient une usine. Le tout a été confié a des penseurs qui essaient de donner du poids à leurs théories fumeuses en créant un jargon applicable à l’enfant, mais aussi à l’enseignement, et enfin à l’environnement scolaire.

    Le processus de scolarisation est placé, en quelque sorte, sous contrôle de gestion. Tout y est progressivement, et officiellement, normé, jusque dans le moindre détail (puisque des esprits puissants et habiles sont payés à plein temps pour le faire). Il ne faut pas s’étonner que ce genre de jargon et « d’analyse » apparaisse désormais au grand jour. Ayant pris le pouvoir dans le domaine de l’Education, comme des contrôleurs de gestion le font dans certaines entreprises, ces « penseurs » ne sont plus cachés. Ils ne se cachent plus. C’est leur heure de gloire. Leur approche émerge au grand jour sous la forme de ce genre de « réforme ».

    Présenté autrement, le raisonnement pourrait être le suivant : L’éducation scolaire est bien faite. C’est l’enfant qui pose un problème à l’image de l’homme qui, pour les mêmes raisons, est jugé dysfonctionnel dans le processus de production d’une entreprise.
    Ou encore : au départ le savoir était placé au centre de l’Education. Des fiévreux sont passés par là et ont décrété qu’il fallait placer l’enfant au centre du système. On voit le résultat. Plutôt que de remettre le savoir au centre, on met l’enfant en cause (surtout s’il sort de la « norme » qui, entre temps, a pris une autre dimension avec les nouveaux nouveaux fiévreux).
    Je vous rejoins alors sur l’idée de pathologisation du comportement et du caractère de l’enfant en milieu scolaire. J’utiliserais aussi le mot culpabilisation.

    Du coup, si les enfants se perdent, les parents qui le sont encore plus ne risquent pas de les aider. Bla bla…

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