vivre avec une mémoire hors-norme

 

Vivre avec une mémoire hors-norme : Emission de 2010 prise directe présentée par Béatrice Schönberg, avec Daniel Tammet, asperger, auteur de « je suis né un jour bleu » (2009), Laurent Cohen, neurologue,  et  Olivier Lejeune, comédien doté d’une très grande mémoire.

Dans ce reportage, on voit une jeune pianiste, Anna-laure ,  un jeune à haut potentiel, Andréa,  et Josef Schovanec.

Anna-laure : on pourrait se dire qu’Anna-laure, 8 ans,  est vraiment poussée, mais quand il s’agit de la musique, cela ne semble gêner personne. On ne sait pas combien cette enfant fait d’heures de piano par jour.

Andréa :  Ce jeune homme a un Qi élevé et une très grande mémoire, comme beaucoup de personnes à haut potentiel, en général. Au sujet de la douance, contrairement à ce que l’on croit comprendre  dans le reportage, tous les surdoués n’ont pas d’hypermnésie et une impossibilité de hiérarchiser les idées, avec difficultés à se concentrer et des troubles de l’apprentissage. Beaucoup, au contraire, savent se concentrer sur un projet s’ils sont très motivés, savent extraire l’essentiel de données complexes. Son institutrice avait remarqué qu’il s’ennuyait en CP, mais on ne sait pas s’il a sauté des classes, en étant petit. Il n’a pas appris à travailler jusqu’au bac, et cela induit un manque de méthode pour les études post-bac. La mémoire ne devrait pas le pénaliser pour des études, s’il avait appris jeune à inhiber les éléments non pertinents de sa mémoire.

Puis on voit Josef Schovanec, asperger, auteur de plusieurs livres, dont « je suis à l’est » et a participé  à l’ouvrage « comprendre l’autisme pour les nuls ». Il a un doctorat en philosophie et en sciences sociales.

D’autres vidéos sont passionnantes sur la page asperger.

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Une réflexion sur « vivre avec une mémoire hors-norme »

  1. Bonjour,

    je confirme qu’on vit très bien avec une mémoire hors-norme. Je suis dans ce cas de figure.

    Evidemment, c’est un immense avantage de retenir un nombre très important d’informations par coeur.

    Mais ce don ne suffit pas pour réussir ses études si on ne le combine pas avec une excellente méthodologie (enfin celle requise par la société).

    Combien de fois ai-je entendu les profs au collège me dire :

    « Et si tu rangeais un peu tout ce que tu sais comme je dis de le faire ? ».

    J’avais pourtant l’impression de ranger mais à ma façon… et on sait combien cette originalité peut être pénalisante.

    Mon fils, qui est également doté d’une mémoire gigantesque, se le fait régulièrement reprocher par son professeur de piano.

    Il est capable de jouer un morceau par coeur très rapidement (il n’a plus besoin de regarder la partition après l’avoir joué deux fois).

    Son prof le gronde à chaque fois en lui disant qu’il se fie trop à sa mémoire.

    « Regarde ta partition, sois plus rigoureux et cesse de compter uniquement sur ta mémoire !! » lui dit-il plutôt sèchement à toutes les séances…

    Mon bonhomme a du mal à comprendre et l’autre fois, il est sorti du cours en pleurant.

    Quand on possède une grosse mémoire, on a tendance à penser que cela suffit et que ce n’est pas la peine de travailler…

    Néanmoins, je ne résumerais pas le problème à un soit-disant souci de pensée en arborescence mais plutôt à une difficulté particulière de reproduire le schéma imposé…

    On n’a pas toujours envie d’utiliser la méthode imposée pour trouver la solution !
    On aime être original…

    De plus, cette énorme mémoire est souvent sélective.

    Si la matière n’intéresse pas, « le robinet à mémoire » reste désespérément fermé…ce que les gens (les profs) ont du mal à comprendre. Ils prennent cela pour de la paresse.

    Merci pour cet article 🙂

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