L’injonction parentale

reine du silence

Dans mes articles concernant la psychanalyse et la douance, on pouvait penser (à tort) que je ne crois pas à l’inconscient…il n’en est rien évidemment. Pour s’en persuader, il faut lire le livre de Marie Nimier  « la reine du silence ».

extrait :

« Au fait, Nadine a eu une fille hier

Je l’ai immédiatement jetée dans la seine pour ne plus en entendre parler

à bientôt j’espère » 

p 121   « La reine du silence » de   Marie Nimier

Ce billet est griffonné par son père (le célèbre écrivain R Nimier) à un ami, au moment de la naissance de Marie Nimier.

25 ans plus tard, Marie Nimier se jette dans la Seine alors que tout va relativement bien pour elle, à cette époque. Elle ne comprend que beaucoup plus tard cette injonction, lorsqu’elle trouve ce billet lors d’une vente concernant son père .

On peut comme moi ne pas croire en la psychanalyse, érigée en « science » par des disciples de Freud, qui avait tout expliqué les maux des humains par le sexe (pour plus d’explications,  lire » le livre noir de la psychanalyse » et de  Michel Onfray  « le crépuscule d’une idole ») mais il n’empêche que, par cette littérature, on peut croire en la psychologie et croire en ce phénomène extraordinaire de l’injonction parentale et de l’inconscient. On peut croire à l’inconscient sans accepter la psychanalyse et ses méthodes, souvent archaïques.

On peut aussi penser que seule la littérature explique vraiment les humains.

lire aussi   mes articles concernant la psychanalyse et la douance

La psychanalyse et les surdoués     Les surdoués et la psychanalyse   et    inné-psys

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4 réflexions sur « L’injonction parentale »

  1. c’est à dire que, comme votre article est intitulé « L’injonction parentale » et que l’exemple cité fait un lien direct avec les paroles du père… j’ai effectivement orienté ma question en ce sens.
    En effet, Proust est un bon exemple à mon sens. il y a la reviviscence très forte des sensations, comme s’il était dans un revécu presque extatique de ce moment. Ce sont quand même des sensations qui le submergent et le surprennent, ce pourquoi il me semble qu’une part d’inconscient se trouve ici (même si part relative bien sûr)

  2. Ah c’est bien que vous remettiez en avant cet article sur ce livre. (histoire qui s’est passée réellement). Je crois vraiment que c’est par ou grâce à la littérature que l’on comprend les humains, et pas seulement avec les études scientifiques. Alors ma vision de l’inconscient …je suis assez pragmatique en règle générale. Mais pourquoi l’inconscient serait-il dû uniquement aux parents ? On peut avoir un inconscient forgé par des traumatismes qui ne sont pas dus aux parents. , premièrement, et deuxièmement , c’est selon moi, ce petit quelque chose qui nous fait faire des trucs que l’on ne voudrait pas faire ou que l’on ne devrait pas faire , mais que l’on fait « inconsciemment » , parce que…l’on a un petit ou grand traumatisme dans le fond de notre cerveau. Rien de scientifique, comme vous voyez, mais c’est ce que je pense, et je réponds , du moins j’essaie de répondre, à ce que vous m’avez demandé.
    Ah cet inconscient …Est-ce que c’est du souvenir non représenté à la conscience, cela serait une définition. Mais cela ne concerne pas que les traumatismes ou les malheurs. Cela peut-être aussi des souvenirs enfouis… de satisfaction. Comme la madeleine de Proust. Mais Proust en était conscient. Il faudrait des souvenirs inconscients.

  3. Ha, intéressant! Mais du coup j’ai une question: l’inconscient pour vous, c’est quoi exactement? quelque chose qui nous est transmis par nos parents à notre insu? (pas de bonne ou de mauvaise réponse, je veux vraiment votre vision)

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