Surstimulation

Je regarde « les Maternelles », cette émission de France 5  de temps en temps et depuis longtemps. Cette semaine,  une émission concernant la surstimulation des enfants et des bébés m’intéressait, alors je l’ai visionnée. De très grosses allusions à la précocité y ont été faites, comme « les parents qui veulent un enfant précoce, les parents qui veulent faire un surdoué etc… ». je ne me souviens pas des mots exacts…des sujets sur la précocité ont déjà été faits dans cette émission et il semblait que le message y était bien compris…par les journalistes…les parents d’enfants précoces le savent bien, ils freinent bien souvent leur enfant plutôt qu’ils ne le sur stimulent !

Pour couronner le tout, on nous apprend qu’une émission sera projetée la semaine prochaine au sujet de la GPA , Gestation pour Autrui, interdite en france, en présence des deux hommes du documentaire « naître père »…Ce documentaire , je l’ai vu deux fois…avec toujours la même révolte, devant l’arrachement à leur mère à la maternité aux USA des deux bébés. J’aurais pu crier « stop ! arrêtez ! pourquoi faire subir cela à un enfant ? » devant mon écran…mais cela ne sert à rien …Alors j’écris cet article, dicté par ma révolte, devant tant d’inconscience…On sait aujourd’hui , d’après les expériences récentes en psychologie du développement, que les bébés interagissent avec leur mère dès 6 mois in utero… et que l’interaction mère-enfant est très importante durant la première année…mais dans ce documentaire , seul le désir d’enfant des deux hommes est primordial…alors , plus on apprend sur la psychologie de l’enfant , plus on fait n’importe quoi ?

Mais pour un bon nombre de personnes, il faut être moderne, accepter l’inacceptable, c’est à dire , « arracher » des bébés tout juste nés à leur mère.  Mais il me semble que c’est une forme de maltraitance. On ne se pose pas la question des enfants aînés de cette femme qui assistent à « l’abandon » par leur mère de ses deux bébés, ce qui doit quand même être très compliqué à gérer pour des enfants. Que ressentent-ils ? On le devine losque la petite fille de la mère porteuse dit très pertinemment : « il n’aura pas de maman le bébé ? ».

Après la femme-objet, l’enfant-objet !

Alors ma conclusion , Les Maternelles France 5 sont décevantes

Et je ne vais plus dorénavant de regarder cette émission…il vaut mieux lire un bon livre…

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2 réflexions sur « Surstimulation »

  1. bonjour,
    Le titre de cette article étant la surstimulation parlons en !! il est impossible freiner un enfant dans sa stimulation ( a moins de l’enfermer dans une salle). La quantité stimulation ne doit pas différer d’un enfant à haut potentiel et d’un enfant au développement normal.
    En vous lançant dans ce débat sur la GPA vous remettez en cause l’adoption. En effet les enfants adoptés peuvent très bien se développer, bien qu’ils n’ai pas tissés de liens avec le « mère » in vitro. Vous avez raison il y a bien chez les bébés interaction avec la mère dès 6 mois in utero ( voir dés 4 mois) mais ces interactions ne suffissent pas. Le père a toute sa place dans le développement de l’enfant il n’y pas que une interaction mère enfant mais aussi une interaction père-enfant durant les premières années de la vie. Je suis bien d’accord la GPA peut être une forme de maltraitance et de marché mais cela ne vous autorise pas à dire que un enfant ne peut pas vivre avec seulement son père ou avec deux père ( voir premier commentaire).
    « La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres”
    alors votre liberté s’arrête au ici et celle des parents monoparentaux et des couples homosexuelles commence

  2. Bonjour Nadine,
    Je réagis au sujet du deuxième sujet de votre article, à savoir la GPA et ses conséquences sur l’enfant.
    Je partage votre révolte.
    « La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres » formulait Jean-Jacques Rousseau.
    La liberté, si elle est liée à la notion de droits (je ne m’y connais pas), il est peut-être possible d’extrapoler en « les droits des uns s’arrêtent lorsqu’ils entravent les droits des autres ».
    Le droit des parents (qu’ils soient du même sexe ou pas) à avoir des enfants ne doivent pas entraver les droits de l’enfant, si j’ose dire, car dans ce cas c’est une nécessité, à grandir avec ses parents biologiques, et surtout celui qui est sans doute le plus important à sa naissance : sa maman biologique.
    L’individualisme ne peut être dans certains cas compatible avec un respect des droits fondamentaux de tout être humain. Et souvent, c’est celui qui est le plus faible qui est oublié, même si ce n’est pas du tout la bonne solution pour les principaux intéressés à long ou à moyen terme (lorsque les parents non biologiques devront faire face aux névroses et souffrances endurées par leur enfant arraché à sa mère biologique dès sa naissance).

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