Epuisement

Normalement les vacances doivent être des moments où on recharge les batteries…la batterie de notre voiture était à plat quand nous sommes arrivés, c’est un symbole….

Nous avons passé les vacances avec nos enfants et je suis littéralement épuisée…nous n’avons plus l’habitude de vivre ensemble, ceci explique peut-être cela, mais …je crois que mes enfans sont épuisants. Il faut toujours être en mouvement, ne pas s’ennuyer une minute, qu’ils fassent tout ce qu’ils veulent , que je fasse bien à manger…(objectivement je fais très bien la cuisine), que je sois parfaite, que je ne dise pas un mot de travers…je ne suis pas parfaite moi…qui veut des enfants surdoués, je vous le demande ?

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5 réflexions sur « Epuisement »

  1. C’est la solution que j’avais imaginée : ne pas leur donner de chiffre. Je vous remercie de votre retour qui me conforte dans cette option. Et ça me rassure de voir que ça existe dans d’autres familles 😉 En effet, mes deux enfants sont très différents. L’un est très émotionnel et plutôt complexe tandis que l’autre est très bien intégré socialement mais beaucoup dans la négociation avec nous.

    Concernant cette notion de « pensée différente », je pense que ça dépend comment on la comprend (j’ai pris le temps de relire votre article, très intéressant d’ailleurs comme beaucoup d’autres où vous avez abordé la question). A vrai dire, je suis mal à l’aise avec cette question d’intelligence en général : comment expliquer rapidement un HP ? Et je ressens cette complexité dans tous les articles qui abordent le sujet.

    Je ne peux pas dire que je pense plus vite ou mieux que les autres car cela a une connotation de supériorité que je ne ressens pas du tout. En revanche, le fait de faire des associations inhabituelles de pensées (mon quotidien) me permet souvent d’arriver à des solutions ou des conclusions auxquelles mes interlocuteurs n’ont pas pensé. Alors oui, j’ai le sentiment de penser différemment. Mais ça ne m’empêche pas de m’adapter (dans la mesure du possible) aux règles du monde dans lequel je vis, et c’est vrai pour mes enfants aussi à l’école. C’est ce que je leur ai expliqué et je pense qu’ils l’ont bien compris mais c’est plus fort qu’eux, c’est tellement tentant de prendre la notion « sociétale raccourcie » du HP : être « super-intelligent » et en plus ça se mesure !
    Merci en tout cas pour la richesse de ce blog !

  2. Je suis d’accord avec Nadine, ne pas entrer dans le jeu malsain de la compétition entre QI !!

    Je connais bien le problème… puisque dans ma famille, on a osé faire remarquer qu’il y avait des petits et des grand surdoués selon que l’on se trouvait plus ou moins à droite de la courbe de Gauss !!

    Alors, le chiffre, à manier avec beaucoup de précaution si vous ne voulez pas la guerre entre les enfants…

  3. @belladone, merci pour ce commentaire très amusant et sympathique. ils sont si mignons !

    la compétition…s’ils sont comme cela, je conseillerais de ne pas donner de chiffre ! Vous pouvez dire « la psychologue a dit que vous étiez dans le même ordre de grandeur », le QI est donné généralement dans un intervalle de confiance. Et que « vous êtes tous les deux à haut potentiel », (c’est selon les résultats) il faut absolument éviter cette compétition de QI qui n’a pas de sens. Ils sont tous les deux intelligents pour vous, et différents, car chaque enfant est unique et important. Des compétitions de résolution d’exercice, c’est différent, ça c’est de la stimulation intellectuelle.
    Pour le « penser différemment « vous pouvez relire cet article
    https://planetesurdoues.fr/index.php/2012/09/17/penser-differemment-a-manier-avec-precaution/

  4. Je partage tout à fait vos expériences.
    Je rajouterais aussi chez nous une forme de compétition particulière et permanente entre les deux aînés sur celui qui a résolu en premier l’exercice ou trouver la réponse à la question culturelle du papa …
    Ils sont actuellement en cours de test pour définir leur « HPitude » et j’appréhende vraiment beaucoup le résultat. J’ai eu beau leur expliquer qu’être zèbre c’était penser différemment, ils sont dans les starting blocks pour se balancer leur QI à la tête… Si vous avez des conseils, je prends 😉

  5. C’est tout à fait ce que je ressens. Laissez-moi 10 min de répit!
    – Ne posez pas de question (j’ai osé leur dire « maman ne vous écoute plus, les choux » – #mère indigne).
    – Ne me reprenez pas si jamais il m’arrive d’être légèrement imprécise. Je suis en burn out maternel, je vais au bureau pour me reposer.
    – Obéissez – ne discutaillez pas les consignes, ne négociez pas. Par pitié, juste une fois (réponse de ma fille de 3 ans: d’accord maman chérie d’amour, ne sois pas triste) #Kommandant
    – N’inventez pas de jeux de rôle; rien que d’entendre jusqu’où mènent ces discussions, j’ai parfois peur.
    – Ne me demandez pas s’il y a 5, 7ou 11 vaches dans le champ derrière nous. Je tentais de piquer un somme derrière mes lunettes de soleil.
    – Acceptez que la réponse à « c’est quelle couleur » soit « orange » et non pas « du noir avec du brun, un peu de jaune, de l’orange, et du rouge, …  » etc. Pensez global, oubliez le détail!
    – Ne racontez pas l’histoire avant même que j’ai ouvert le livre sous prétexte que mamy l’a déjà lu une fois, pft, on connait tout (à 3 ans). #spoiler
    – Ne me demandez pas d’inventer des histoires – mon cerveau est en berne.
    – Ne m’achevez pas en me demandant si les chats ont des mamans et s’ils sont tristes quand elles meurent au moment où j’éteins les lumières.
    – et surtout, dormez!! Toute une nuit (quand ma fille se réveille la nuit et pleure, je lui demande: mais qu’as-tu?, pensant à un cauchemar Réponse: rien, je voulais juste être un peu avec toi. Mais pourquoi tu fais ça? pourquoi tu pleures? Comme ça, je suis sûre que tu viens). #tant d’amour 🙂

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