réflexions

Je vais écrire quelques extraits de mon mémoire.

préambule

Je m’intéresse au surdouement depuis de nombreuses années, depuis exactement les 3 ans de mon fils ainé lorsqu’il a présenté des troubles à l’entrée en petite section de maternelle. Nous étions persuadés que cela se passerait bien, étant donné que nous n’avions aucun problème avec cet enfant et qu’il connaissait déjà les lettres. Il était très éveillé, très vif et sociable, il aimait jouer avec d’autres enfants. Aussi nous avons été très surpris lorsqu’il s’est mis à hurler toute la première semaine d’école. C’était des hurlements de douleur extrême très dérangeants et surtout très inquiétants. On pourrait presque dire sans exagérer qu’il hurlait à la mort … En réalité, il pensait et voulait apprendre à lire dès cette première semaine. Mais comme il ne pouvait exprimer sa déception et son désarroi, il hurlait. Je dois dire  que j’ai même pensé qu’on le battait à l’école.

Mais je ressentais profondément les difficultés de mon enfant et je pense que cela faisait écho en moi avec mon enfance et mon vécu scolaire, bien que je n’aie pas de souvenir de ma maternelle. Surtout ce qui nous a alertés, c’est le décalage entre les dessins qu’il réalisait à la maison et à l’école. Dans cette dernière, il régressait pour se mettre au niveau de la classe et toujours avoir des copains. Il  faisait preuve ainsi d’une intelligence sociale, mais qui était très chère payée, et c’est pourquoi, les pleurs étaient l’expression de ce décalage. J’ajoute qu’il ne pleurait jamais à l’école, il pleurait à la maison après l’école, comme pour décharger un trop plein d’émotions négatives.

Share

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *