la maternelle
Moyenne section de l’aîné
C’est la classe la plus délicate. Et, j’ai eu aussi des difficultés avec ma fille qui elle entamait la petite section. Je la raconterai après.
Nous avions déménagé mais dans la même ville , et notre réputation de parents « embêtants » avait circulé.
A la réunion de parents d’élèves , on indiquait l’objectif de la classe, il avait acquis les objectifs de cette classe. J’écoute ensuite l’objectif de la grande section, car il était encore dans un double niveau. Les objectifs aussi étaient atteints. J’ai eu une inquiétude , à juste titre. Je pensais qu’il pouvait faire les mêmes choses que ceux de grande section, mais il n’en avait pas le droit. Sa vivacité et son enthousiasme s’amenuisaient petit à petit. De nouveau, il repleurait énormément, alors que durant les grandes vacances, il ne pleurait pas. Pendant ces vacances , d’ailleurs, il nous a débité l’alphabet, d’un trait, comme ça , sans prévenir ! Sans que personne ne lui ai appris.
Je redemande donc à rencontrer le RASED. Mais la directrice était absente le premier trimestre, il fallait l’attendre. Cette directrice avait ma fille en petite section, et elle l’a prise en grippe, au 2e trimestre, à cause de cela. Mon fils a vu le RASED très tard, en mai. Et là, QI très élevé ! La psychologue scolaire n’avait jamais vu ça, On avait enfin une explication, et j’ai expliqué à mon enfant qu’il était un peu en avance. De suite, il s’est senti beaucoup mieux ! il avait lui aussi l’explication de ses pleurs. mais il était plus déterminé que jamais à aller en CP !
petite section de ma fille
La petite section pour sa petite soeur s’est passée à peu près sans trop de heurts. Nous étions très préoccupés avec son frère, et elle ne semblait pas poser autant de problèmes. Ils jouaient toujours ensemble et s’entendaient à merveille. Elle le suivait toujours dans ses jeux, mais c’était lui qui avait souvent les idées. Elle aimait les puzzles. Elle parlait très bien et très tôt, elle s’interrogeait sur les maladies. Quand on regardait la télé, si elle voyait un personnage mourir, elle s’interrogeait, sur l’avenir, sur des questions existentielles qui n’étaient pas de son âge. Elle avait une compréhension émotionnelle étonnante, plus que son frère, bien qu’il soit plus âgé.
L’été entre la petite section et la moyenne section , elle faisait des puzzles. A 3 ans et demi, elle faisait des puzzles de 150 pièces. Elle ne levait pas la tête tant que le puzzle n’était pas terminé. Ça durait à peu près 45 minutes. C’est assez long pour un enfant de cet âge de se concentrer si longtemps. Par contre, elle ne dessinait pas spécialement bien.Ils s’endormaient tard aussi le soir. Il fallait toujours raconter des histoires. Ils se posaient toujours des questions philosophiques à des heures tardives.
C’est à ce moment, qu’on a lu le livre de J.C.Terrassier, « Les surdoués ou la précocité embarrassante » et que je lui ai téléphoné. Il m’a dit de ne pas louper le cp et la 6e. et il m’a conseillé de rencontrer Arielle Adda qui était plus proche géographiquement.