Atout ou fragilité ?

Voici un extrait de l’émission « Les Maternelles » de France 5 du 14 mai 2013, avec Olivier Revol, spécialiste des troubles de l’apprentissage, à l’hôpital neurologique de Lyon:

 


Maternelles_14_05_2013 par nado1244

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5 réflexions sur « Atout ou fragilité ? »

  1. Revol il faut qu’il arrête les UV parce que cela lui crame un peu de son bon sens,il y a dix ans c’était un excellent pédopsychiatre maintenant c’est un homme des médias avant tout,fort dommage.

  2. C’est vrai qu’il y a une différence entre la « fierté » d’avoir un enfant surdoué (selon certains points de vue de parent, comme le critique une mère dans le reportage) et le fait de vouloir aider ces enfants à se sentir mieux.

    En fait, on se fiche du nom exact à donner à ces enfants, l’important est qu’ils comprennent leur fonctionnement et soient juste mieux dans leur esprit. Et si l’outil du QI peut les aider à comprendre comment ils fonctionnent et certaines de leurs difficultés (les dys-), pourquoi ne pas continuer?

  3. Que voulez-vous dire par « fonctionnement différent » ? les termes ont leur importance, mais il faut les définir. Pour attester qu’un enfant est surdoué, il faut tout un faisceau de caractéristiques. Le QI est actuellement, faute de mieux peut-être, une de ces caractéristiques. Certains surdoués se sentent à leur place dans la société, d’autres, non. Un surdoué peut briller dans une ou deux matières, mais souvent il est « bon en tout », comme le remarque A. Coriat. C’est complexe, et chaque personne à haut potentiel est différente, et surtout cela dépend de la petite enfance et de l’éducation(si celle-ci prend en compte la douance ou non). Ce qu’écrit Coriat est remarquable par toute personne qui rencontre des personnes surdouées.

    Coriat dans « les enfats surdoués » Paidos/Le centurion.1987
    « Nous savons que les surdoués peuvent être des individus d’intelligence générale élevée, des esprits « tout terrain » en quelque sorte, mais aussi des individus qui maitrisent remarquablement une matière spécifique, les mathématiques ou la musique par exemple, sans briller dans aucune autre. Notons au passage que les premiers sont plus nombreux que les seconds. Terman et Cox ont tentés de démontrer, à partir de leur recherche sur 300 génies, que l’excellence dans un domaine particulier s’accompagnait généralement d’un haut niveau d’intelligence générale. Autrement dit, c’est uniquement un choix que les génies en question ont opéré en optant pour tel domaine plutôt que pour tel autre ; et qu’en réalité, ils auraient tout aussi bien pu réussir en d’autre carrière que celle qu’ils ont suivie. De nombreux auteurs soutiennent cette idée et nous font remarquer que les sujets particulièrement doués en un seul domaine détiennent très souvent, en dehors de leur spécialisation, un savoir impressionnant et des intérêts variés. »

  4. Il faut arrêter de penser qu’un enfant est nécessairement surdoué quand il a des facilités ou est précoce.Ca ne suffit pas a dire qu’un enfant est surdoué.Le QI ne suffit pas non plus,ce nest pas la seule caractéristique..la douance est un fonctionnemnet différent de la « masse »des autres,est plus sensible,se pose plus de questions ou réfléchit tout le temps a l’age adulte,s’ennuie vite,se sent pas a sa place dans la société,est avide d’apprendre,et voit la société de facon médiocre..il ne se sent pas bien,pas a sa place.Il faut arreter avec le QI.Je préfère le terme HP ou haut potentiel plus réaliste car un surdoué peut briller dans deux trois matières et etre nul ou peu doué dans les autres..il sera aussi plus susceptible,plus sensible,plus rêveur..

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