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réflexions

Extrait de mon mémoire :

Selon le Livre de Aaron Coriat[1], « Les enfants surdoués, approche  psycho dynamique et théorique  » éditions du centurion  Paris.1987., Terman[2] voulait  contrer le mythe de l’enfant doué et mal dans sa peau.  Coriat a fait ses études à Tel Aviv et à paris. Il est psychologue et psychanalyste.  Il a réalisé l’essentiel de ses observations en Israël, pays qui a établi des structures pour les précoces.

Page 22 : Psychologie et adaptation sociale.

« Terman a soutenu que les surdoués jouissaient non seulement d’une supériorité sur le plan intellectuel, mais aussi en de nombreux autres aspect de la personnalité et du comportement social. Dans le même sens, l’étude conduite par Haier et Denham à l’université J.Hoppkins sur des enfants fortement avancés en mathématiques, les a menés à conclure qu’une démarcation entre les versants affectifs et cognitifs ne peut être qu’arbitraire, et qu’en réalité un bon niveau intellectuel est le témoignage implicite d’une bonne adaptation psychologique et sociale. D’après leurs analyses, les surdoués en mathématiques sont socialement mûrs, ont d’excellentes relations avec leurs camarades, sont très indépendants, et ont une grande flexibilité d’esprit, ce qui leur permet une adaptation remarquable. Leur image de soi est moins négative que celle des autres adolescents de leur âge……..

 

Bref, une confirmation du dicton anglais: « Good things go together ». Sur la foi de ces affirmations, nous avons l’impression que le surdoué bénéficie d’un équilibre psychique a toute épreuve.

En fait, il convient de nuancer quelque peu ces conclusions, il faut dire tout d’abord que Terman voulait détruire certains mythes qui régnaient de son temps, selon lesquelles le haut niveau intellectuel s’accompagnait le plus souvent de troubles affectifs et sociaux…..

Ils reconnaissent eux même le caractère biaisé de leur échantillon dont les sujets sont tous ou presque issus de la classe moyenne. » 

 

 

Le mythe que Terman voulait contrer à cette époque est  réel en France actuellement. Le travail des associations depuis une quinzaine d’année entretient cette idée, au point que certaines familles ont réellement des craintes d’avoir un enfant précoce.  Avec le travail certes très utile des associations, nous sommes passés d’un extrême à l’autre, ces quinze à vingt  dernières années. Ou plutôt, les deux extrêmes cohabitent. D’un côté, certains pensent qu’il est facile d’avoir un enfant très doué, et d’autres au contraire, redoutent cette éventualité.  Pas de juste milieu ! 

Didier pleux [3]et quelques autres dénoncent ces dérives. Pour Didier Pleux, le terme surdoué doit être réservé à ceux qui réussissent, uniquement. Cette démarche me semble aussi excessive, car il est reconnu qu’un tiers de surdoués est en échec scolaire profond.

 


[1] ibid

[2] ibid

[3] Didier Pleux est psychologue, auteur de  « L’enfant-roi »,

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réflexions

Extrait de mon mémoire:

Le terme surdoué est employé pour la première fois par  Julian Ajuriaguerra [1]en 1970. 

« On appelle enfant surdoué celui qui possède des aptitudes supérieures qui dépassent nettement la moyenne des capacités des enfants de son âge. »[

R. Chauvin [2]a vulgarisé ce terme dans le grand public, en 1975.

Mais les premiers tests dits  « d’intelligence »  ont été mis en place par  Binet[3] et Simon[4] en France en 1905, pour repérer les enfants en difficulté. On les a appelés les tests  Binet- Simon, qui ont été transformés ensuite en  QI, nommé « quotient intellectuel ». Binet était  psycho pédagogue et Simon  philosophe et politique.

A la même époque aux Etats-Unis Terman étudie aussi les tests d’intelligence et le phénomène de la douance. Terman[5] est  professeur de psychologie à Stanford. En 1921 il a étudié les surdoués sur le long terme. .Des sujets, 1528 enfants de la Californie avec un QI supérieur à 140, ont été examinés et ont été décrits  en termes d’intérêts, des résultats scolaires, de livres lus.  Il a poursuivi cette recherche jusqu’à sa mort 35 ans après, il a voulu prouver que les personnes douées avaient une vie plus saine et plus stable que la moyenne.

Selon le Livre de Aaron Coriat[6], « Les enfants surdoués, approche  psycho dynamique et théorique  » éditions du centurion  Paris.1987., Terman[7] voulait  contrer le mythe de l’enfant doué et mal dans sa peau.  Coriat a fait ses études à Tel Aviv et à paris. Il est psychologue et psychanalyste.  Il a réalisé l’essentiel de ses observations en Israël, pays qui a établi des structures pour les précoces.

 


[1] Neurologue et psuchanalyste

[2] R. Chauvin est l’auteur du livre  « Les surdoués »  1975

[3] A.Binet  est un pédagogue et psychologue français

[4] T.Simon  est médecin

[5] Terman est  professeur de psychologie à Stanford

[6] ibid

[7] ibid

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Réflexions

La pensée en arborescence

 Ce nouveau concept de « pensée en arborescence »  me questionne.

J’ai posé la question à Léo à ce sujet, voici sa réponse  (extrait de la page  étude)

Est-ce que tu es d’accord avec J.S.Facchin lorsqu’elle parle d’un « autre rapport au monde » ?

Je suis d’accord avec  « avoir un autre rapport au monde », on pourrait dire ça, en tous cas, je vois que j’ai une autre façon d’apprendre. [Et une autre façon de ressentir aussi, profondément. J’ai l’impression d’être beaucoup plus empathique et beaucoup plus sensible. De vivre de façon totale de toutes petites choses.  

Et la pensée en arborescence ?

C’est quoi, ça ?

 

C’est le fait d’avoir plein de pensées dans la tête, des associations d’idées en même temps.

 

La pensée en arborescence, je ne sais pas, mais j’ai un ami qui est comme ça. Un peu comme sur wikipedia. Je voulais dire que mon ami décrit ça comme ça : « imaginez une page de wikipédia, où tout les liens vers les définitions des mots employés seraient ouverts et où tout les liens vers les définitions des mots employés dans les définitions seraient ouverts aussi. Voilà comment j’écrirais, spontanément ». J’ai exactement la même tendance dés que je cherche à expliquer quelque chose. Mais à mon avis cela a plutôt un rapport avec la façon dont fonctionne la pensée : Quant on parle, on emploie un langage, tout un tas de termes qui sont autant de conventions. Un mot n’est pas neutre, il a une signification qui est susceptible de dériver. Si on accepte pleinement la façon de penser de l’autre, on partage donc les mêmes significations sous-jacentes de ses mots, donc pas de problèmes. Mais si on a une pensée un peu différente (mais profondément), alors pour se faire comprendre il faut aussi expliciter « nos mots à nous » toutes les significations sous-jacentes qui supportent notre pensées, ainsi que les significations sous-jacentes derrière ces pensées etc etc …

Si je dis par exemple « il n’y a pas d’art dans l’art contemporain », cela pourra paraître un contre-sens absurde. Pour me faire comprendre, il faut que j’explique ce que j’entends par le mot « art » et le mot « art contemporain ». Et puis dans ma définition d’art, il faudra que j’explique ce que j’appelle « créativité » ou « vision », etc etc … Au final, la plus petite idée nécessite de mobiliser d’immenses racines. Peut-être est-ce cela qu’on appelle « une pensée en arborescence ». Dans ce cas, notre particularité ce serait de penser AVEC cette arborescence, d’en avoir (plus ou moins) conscience. Mais toute utilisation du langage repose (au moins de façon passive) sur une structure de ce type.

Voyez ? Pour répondre à la question tout ce qu’il a fallu remonter ?

 

 

 Nous venons d’inventer  « la pensée  wikipedia « .

 

Pour moi, c’est ce qui reflète le plus  ma réalité.

J’ai posé la question également à mes 3 enfants :

Question : Que pensez-vous du concept d’arborescence , des pensées  qui arrivent  toutes en même temps dans la tête ?

Voici leurs réponses  :

1   Parfois, un ou deux mots en même temps, mais pas plus.

 

2    Non, c’est plutôt fluide dans ma tête. Je ne comprends pas bien ce que veut dire la pensée en arborescence, cela ne correspond pas à mon fonctionnement

 

3   Ah oui, et aussi je suis l’envoyé de dieu !

 

 

Comme dit  Catherine Weismann, il n’y a pas  le surdoué mais  des  surdoués, tous sont différents.

 

Personnellement , je sais que je fais beaucoup d’associations d’idées, sans arrêt.  Mais , pour moi , je pense qu’il ne faut rien exagérer,  ce n’est pas une autre manière de penser.  je ne pense pas dans tous les sens .  je trouve ce terme  « une autre maniére de penser   » péjoratif.

la pensée  wikipedia   me plait  décidément bien  !

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tribulations

En sixième, cela ne s’est pas bien passé pour l’aîné.  Il s’ennuyait de nouveau.

Des enfants disaient  « salut le surdoué », il avait du mal à s’endormir.

Nous avons changé de collège après 3 mois et nous les avons mis tous les deux dans un collège qui prenait en compte la précocité. Mais, il y a un grand Mais, cela n’a pas été miraculeux.

L’année suivante, ils sont allés de nouveau dans un autre collège privé sans dire aucunement qu’ils étaient en avance, et cela s’est passé…sans trop de heurts.

Il y a eu un petit harcèlement pour notre aîné en cinquième, mais qui a été bien géré par les enseignants et le CPE. Les années collèges peuvent être difficiles avec des précoces.

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Tribulations

Je continue le parcours scolaire de mes deux ainés.

Le troisième n’ayant pas terminé ses études, je n’en parlerai pas pour ne pas les perturber.

CM2

L’année de CM2 pour notre fils aîné s’est bien passée. Nous ne disions pas à l’école qu’il était surdoué. De même pour notre fille.

 

CM1

L’année sautée de CE2  pour notre fille a été  reprise durant le mois de juillet en travaillant un peu tous les jours,  (une demi-heure par jour).

L’année de CM1  s’est bien passée.

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