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réflexions

Historique

« Nabuchodonosor, roi de Babylone, commanda à son chef des eunuques d’amener quelques enfants hébreux des plus prometteurs pour qu’ils soient éduqués dans son palais. Ceux-ci devaient être : « … sans tares, de belle apparence, instruits en toute sagesse, savants en sciences et subtils en savoir, aptes à se tenir à la cour du roi… » (La Bible, chap. 1, verset 3)

 

Depuis  l’antiquité on repère les talents extraordinaires, on pensait  à l’époque qu’il s’agissait  d’un don des Dieux.  Pour Platon, l’existence de personnes plus douées que d’autres était indéniable. Ceci relativisait le rôle de l’éducation.

 « La cité idéale ne peut être organisée et dirigée que par des hommes parfaits, extraits peu à peu de la masse par une sélection progressive de l’élite formée au pur exercice de la raison ».

Il fallait une alliance entre le corps et l’esprit, d’où la célèbre phrase de Montaigne, « un esprit sain dans un corps sain ». Pour Platon, le pire de tous les vices, c’est l’ignorance. Pour une certaine élite, l’éducation doit se faire sans contrainte. En effet, les jeunes gens étaient choisis pour leurs capacités et leur goût au travail. Ainsi, la véritable éducation se faisait facilement.

Il y a 3000 ans déjà, à l’époque Shang, il y avait en Chine des écoles nationales pour les élèves les plus talentueux.

« Les romains pensaient ainsi que l’enfant doué était un vieillard ayant l’apparence d’un enfant, mystérieuse alchimie sans doute opérée par un dieu qui voulait s’amuser, ou bien installer sur terre un allié susceptible de le seconder dans ses desseins à venir ».

(Arielle Adda[1]. « Le livre de l’enfant doué ». Ed. SOLAR 1998.)

 


[1] ibid

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philosophie de l’éducation

 « Presque tous les enfants sont des poètes, c’est-à-dire qu’ils ont souvent un sens assez profond du mystère : ils sont dans un monde un peu comme des étrangers qui arrivent dans un pays où ils n’avaient jamais mis les pieds, et ils regardent  autour d’eux avec beaucoup d’étonnement. Le poète est essentiellement un homme qui a gardé au fond de lui-même le sens du mystère et la faculté de s’étonner.  Pour un grand poète, le monde est nouveau chaque matin. »
 

 

      De Koninck Thomas, Philosophie de l’éducation, Essai sur le devenir humain,  Paris, 2004, p. 14.

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