Archives de catégorie : Tribulations d’enfants trop vifs

Tribulations

Je continue le parcours scolaire de mes deux ainés.

Le troisième n’ayant pas terminé ses études, je n’en parlerai pas pour ne pas les perturber.

CM2

L’année de CM2 pour notre fils aîné s’est bien passée. Nous ne disions pas à l’école qu’il était surdoué. De même pour notre fille.

 

CM1

L’année sautée de CE2  pour notre fille a été  reprise durant le mois de juillet en travaillant un peu tous les jours,  (une demi-heure par jour).

L’année de CM1  s’est bien passée.

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tribulations

CM1

L’adaptation au CM1 s’est faite en un mois. Il était très fatigué mais tellement heureux que cela valait la peine. A 7 ans, il prenait les transports scolaires, il quittait la maison à 7h30 pour 45 minutes de route, et il avait l’étude le soir , donc retour à la maison vers 19h ! Cela peut paraître un peu dur, mais il revivait , on le retrouvait de nouveau joyeux.

 

CE1

Notre fille pendant ce temps avait 6 ans, elle était toujours dans la même école. Elle s’ennuyait aussi mais ne se plaignait pas. Mais elle s’ennuyait aussi. Nous avons donc pensé à ce qu’elle saute le CE2 également. C’est ce qui s’est passé l’année suivante.

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Tribulations

CE1

Pour le CE1, ils ont rechangé d’école, car l’école a fermé. Donc, nous nous sommes retrouvés dans la première école. Le CE1 de notre fils a été aussi chaotique, il avait deux enseignants à mi-temps. L’un d’eux était le directeur. Il travaillait beaucoup sur l’éveil de l’enfant et ne faisait pas trop attention à la rigueur. Ceci a été inadapté pour notre enfant. Nous avons discuté avec l’enseignant et directeur, il nous disait de prendre un précepteur. Notre fils  s’ennuyait toujours, il n’était pas scolaire et écrivait n’importe comment. A ce moment, nous avons décidé de lui faire sauter une 2e classe, et de changer d’école.  Nous nous sommes dirigés vers le privé, car le directeur du public ne voulait pas à cause des autres parents d’élèves.

A la fin d’année, il est allé dans une classe de CE2 inconnue, faire les tests de fin d’année . Il a bien réussi, et la directrice l’a donc inscrit en CM1. Et il avait un petit frère depuis 15 jours, ce qui ne l’a nullement perturbé, il le réclamait.

 

CP

Notre fille a démarré le CP, tout s’est formidablement bien passé cette année pour elle ! Elle avait une bonne maîtresse, une bonne méthode, la méthode Ratus.

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Tribulations

CP de l’aîné

On pourrait croire que , ayant sauté une classe, tout se passerait bien ! eh bien , non ! Comme il savait lire avant le CP, évidemment, il s’est très vite ennuyé ! Et , là, reproblème, car sauter une classe , ça passe, mais alors, sauter deux classes, ça ne passe pas du tout bien dans le milieu scolaire. Et dès avant les premières vacances, donc fin Octobre, il n’avait déjà plus l’enthousiasme du début, et il voulait faire des Maths ! je n’ai pas parlé des chiffres jusque là, mais il savait bien compter, lire l’heure. comme c’était le début des cycles , GS, CP , CE1, nous pensions qu’il pourrait facilement naviguer entre les niveaux . Eh bien , non ! Donc, nous avons de nouveau fait appel au RASED, avec qui nous étions toujours en contact pour ma fille, cette fois. Il est allé un peu en CE1, pour faire les Maths. Mais la maîtresse n’était pas du tout d’accord. Elle a donné des exercices de très haut niveau, ( niveau  CM1) ! Comme il les faisait, elle a tout simplement fait disparaître les feuilles ! J’ai un grand regret, c’est de ne pas les avoir photocopiées. Elle disait aussi qu’il trichait ! Alors qu’à 5 ans, il ne savait même pas ce que c’était.

Moyenne section de ma fille

Avec toute les péripéties de mon fils , il fallait s’occuper de la petite soeur, qui commençait à montrer des signes de malaise. Avec sa maîtresse, ça n’allait pas , du fait que nous avions fait sauter  son frère. ma fille avait de l’énurésie tous les jours d’école. Nous avons rencontré Arielle Adda pour la faire tester à 4 ans. QI élevé aussi ! Elle ausi, ne montrait rien à l’école, elle ne faisait même pas les puzzles de 10 pièces !

On a demandé à ce qu’elle saute la grande section de maternelle.

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la maternelle

Moyenne section  de l’aîné

C’est la classe la plus délicate.  Et, j’ai eu aussi des difficultés avec ma fille qui elle entamait la petite section. Je la raconterai après.

Nous avions déménagé mais dans la même ville , et notre réputation de parents « embêtants » avait circulé.

A la réunion de parents d’élèves , on indiquait l’objectif de la classe, il avait acquis les objectifs de cette classe.  J’écoute ensuite l’objectif de la grande section, car il était encore dans un double niveau. Les objectifs aussi étaient atteints. J’ai eu une inquiétude , à juste titre. Je pensais qu’il pouvait faire les mêmes choses que ceux de grande section, mais il n’en avait pas le droit. Sa vivacité et son enthousiasme s’amenuisaient petit à petit. De nouveau, il repleurait énormément, alors que durant les grandes vacances, il ne pleurait pas. Pendant ces vacances , d’ailleurs, il nous a débité l’alphabet, d’un trait, comme ça , sans prévenir ! Sans que personne ne lui ai appris.

Je redemande donc à rencontrer le RASED. Mais la directrice était absente le premier trimestre,  il fallait l’attendre.  Cette directrice avait ma fille en petite section, et elle l’a prise en grippe, au 2e trimestre, à cause de cela. Mon fils a vu le RASED très tard,  en mai. Et là,  QI très élevé ! La psychologue scolaire n’avait jamais vu ça, On avait enfin une explication, et j’ai expliqué à mon enfant qu’il était un peu en avance. De suite, il s’est senti beaucoup mieux ! il avait lui aussi l’explication de ses pleurs. mais il était plus déterminé que jamais à aller en CP !

 

petite section de ma fille

La petite section pour sa petite soeur s’est passée à peu près sans trop de heurts. Nous étions très préoccupés avec son frère, et elle ne semblait pas poser autant de problèmes. Ils jouaient toujours ensemble et s’entendaient à merveille. Elle le suivait toujours dans ses jeux, mais c’était lui qui avait souvent les idées. Elle aimait les puzzles. Elle parlait très bien  et très tôt, elle s’interrogeait sur les maladies. Quand on regardait la télé, si elle voyait un personnage mourir, elle s’interrogeait, sur l’avenir, sur des questions existentielles qui n’étaient pas de son âge.  Elle avait une compréhension émotionnelle étonnante, plus que son frère, bien qu’il soit plus âgé. 

 L’été  entre la petite section  et la moyenne section , elle faisait des puzzles. A 3 ans et demi, elle faisait des puzzles de 150 pièces. Elle ne levait pas la tête tant que le puzzle n’était pas terminé. Ça durait à peu près 45 minutes. C’est assez long pour un enfant de cet âge de se concentrer si longtemps. Par contre, elle ne dessinait pas spécialement bien.Ils s’endormaient tard aussi le soir. Il fallait toujours raconter des histoires. Ils se posaient toujours des questions philosophiques à des heures tardives.

C’est à ce moment, qu’on a lu le livre de  J.C.Terrassier, « Les surdoués ou la précocité embarrassante » et que je lui ai téléphoné. Il m’a dit de ne pas louper le cp et la 6e. et il m’a conseillé  de rencontrer Arielle Adda qui était plus proche géographiquement.

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Tribulations

La maternelle.

Je vais raconter la maternelle de mon fils aîné. C’est le début de nos mésaventures avec l’école. La maternelle a été une catastrophe , surtout pour les 2 aînés.

maternelle , petite section.

Il s’engageait vers l’école dans un esprit très confiant, nous aussi. Nous lui avions dit que ce serait bien ! Je pense que la déception était à la hauteur de ses espérances. Durant l’été avant la maternelle , il écrivait les lettres  , « en bâtons », et il me demandait , « qu’est-ce que j’ai écrit ? ». Il avait déjà bien capté le passage de l’idée , de ce qu’il voulait dire, à l’écrit. Il dessinait aussi bien pour son âge. A ce moment, je ne m’en rendais pas trop compte, puisqu’il était mon premier enfant. mais je connaissais bien les enfants, ayant fait énormément de baby-sitting durant mes études. je me disais  qu’il était très malin !

Premier jour d’école, je récupère un enfant hurlant, à tel point que je me demandais si on ne l’avait pas battu ! j’étais très étonnée, car il ne pleurait pas facilement. il ne savait pas me dire ce qu’il avait. ce n’était pas des pleurs « normaux ». Je n’ai jamais vu un enfant pleurer comme cela., même depuis. Il ne pleurait pas dans l’école, il attendait d’être à la maison pour qu’on ne le voit pas .  Il me disait  « les autres, ils sont bêtes ! ».  Une semaine se passe comme cela, avec des pleurs qui pouvaient durer une ou deux heures. Après , ça se passait, et il rejouait normalement.

Il n’allait à l’école que le matin, car il ne voulait pas faire la sieste. Donc, dès le début, voyant ces pleurs qui commençaient à m’inquiéter, je le gardais l’après-midi. Avec moi, il jouait, il dessinait, et il écrivait toujours ses lettres, et je répondais à ses questions. Une fois, je me souviens, sur la route de l’école, je lui dit : « tu sais, si c’est trop dur, tu n’es pas obligé  » et il me répond : « Si, si, j’y vais, je joue à l’école avec mes copains, et je travaille à la maison « ! A la première réunion de l’école, j’ai vu ce qu’il y faisait : des gribouillages ! Il avait dû se dire , « tiens à l’école, ils font des gribouillages, je vais faire comme eux. ». Quand je lui ai demandé pourquoi il ne montrait pas à la maîtresse ses beaux dessins et ses lettres, il me disait qu’il ne savait pas. Il n’a JAMAIS  MONTRE en maternelle, tout ce qu’il savait faire, malgré mon insistance.  J’ai demandé à la directrice pour  voir le RASED, elle a refusé, me disant qu’ils connaissaient bien les enfants et leur travail !.   Donc, nous avons écrit à l’inspecteur de l’Education nationale, en demandant à ce que notre enfant voit le RASED. Nous avions joint à notre courrier quelques dessins, en expliquant qu’il faisait des gribouillages en classe. Et il s’est passé cette chose qui nous a définitivement classés dans le camp des parents  « embêtants » !  Il est allé dans la classe voir mon fils. et nous avons reçu un courrier disant que notre enfant allait très bien.et qu’il était dans la norme. Il n’avait regardé que les dessins faits en  classe. c’est tout juste s’il ne croyait pas que c’était moi qui dessinait.  Vers fin octobre, j’en ai parlé à mon medecin traitant, parce qu’il pleurait toujours énormément, et j’ai montré ses dessins. Mon médecin qui avait une fille de 2 ans de plus, me dit que sa fille ne dessine pas aussi bien. Il m’a donné l’adresse d’une psychologue-psychanalyste qui a trouvé bien sûr que le problème venait de moi. je suis donc allée chez elle quelques mois, au lieu de m’occuper de la précocité de mon enfant.

Il était dans une  classe petits -moyens. Un remplaçant a terminé l’année, et il a remarqué son avance , et il l’a mis  avec les moyens. Cette année de petite section, nous n’avons jamais pu voir le RASED.

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Avec ma fille , cela a été très différent. Elle était un bébé qui pleurait énormément,il fallait toujours s’occuper d’elle, et parfois , je donnais le biberon aux deux en même temps, car mon fils a été un peu jaloux, normal !   j’ai été très vite dépassée . Donc on ne peut pas dire que je me suis bien occupée d’eux à ce moment là. J’étais totalement débordée avec deux enfants très rapprochés. Elle bougeait énormément, elle est tombée 7 fois de sa chaise haute, alors même que j’étais à côté, je ne pouvais pas faire un geste. Il fallait qu’elle regarde ce qu’il y avait par terre ! À un an, elle avait cassé un verre et regardait et hop, tombe sur le sol tout prés du verre !  Et on était tous les deux prés d’elle ! Elle grimpait partout et très agilement. Nous faisions énormément  les parcs d’attraction. Ils adoraient tout ce qui était manèges et autres amusements et toboggans. Toujours prêts pour tout ça ! Ce qui les caractérisait était un enthousiasme débordant. Je me souviens que les gens les regardaient souvent lorsqu’on se promenait, on les prenait pour des jumeaux. Ils s’entendaient très bien. Et ils étaient très amusants et très fatigants.

Mon fils aîné parlait très bien, une fois nous étions au parc Astérix, nous regardions un spectacle de chevaux, une femme l’entendait parler. Et elle m’a dit « qu’est-ce qu’il parle bien ! »

Mon fils aîné a tenu un crayon très tôt. Je ne me souviens pas de l’âge exact, mais je sais que c’était avant 2 ans.

Il a toujours énormément dessiné, sans arrêt, il ne faisait que ça. Des feuilles et des feuilles une production  énorme.

Il inventait des jeux avec sa petite sœur qui suivait toujours bien sûr, il avait une imagination débordante

A 3 ans, il connaissait les lettres, il les écrivait aussi en grandes lettres

 Il écrivait plusieurs lettres, et il me demandait ce qu’il avait écrit. Il avait déjà acquis  la correspondance entre l’écrit et la signification du mot. Avant la maternelle. Ce qui est normalement le but de l’école maternelle pour attaquer le cp. On pourrait dire qu’il était prêt pour le cp en entrant en maternelle. Il n’avait aucun problème d’écriture, et le fait qu’il dessinait bien nous a aidés . Il attendait énormément de l’école, moi je disais que ce serait bien, persuadée qu’une institutrice qui verrait ce qu’il savait, serait bluffée.

Cela ne s’est pas passé du tout comme ça

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tribulations

Le stade nourrisson et bébé se passait bien, Mon fils aîné était un bébé qui ne pleurait pas souvent, très sage, très éveillé. Il souriait à tout le monde losque je le promenais au square. Heureusement, car j’ai été de nouveau enceinte de ma fille , lorsqu’il avait 7 mois. Et comme j’étais très nauséeuse toutes les matinées, il jouait seul dans son lit pendant que j’avais des nausées. Il se tenait bien assis et il jouait avec des jouets que je mettais dans son lit, pour qu’il ne tombe pas car je ne pouvais absolument pas le prendre et  m’en occuper le matin !  Je lui expliquais que j’étais malade et il le comprenait très bien . J’explique bien cela pour dire que durant ces 3 premiers mois de grossesse, de ses 7 mois à ses 10 mois, je ne l’ai pas surstimulé,  bien au contraire, je culpabilisais de ne pas m’en occuper assez.

La fin de grossesse également a été difficile, j’ai dû être allongée le plus possible le dernier mois. Avec un enfant de 14-15 mois qui commence  à explorer partout, c’était pratique !  J’ai donc fonctionné énormément à la parole, et il comprenait parfaitement tout ce que je disais. Je me souviens que la sage-femme qui venait pour ma grossesse avait remarqué combien il était vif.

La naissance de ma fille s’est bien passée, sans transfusion. Il était convenu que mon fils irait chez les voisins. Il avait 16 mois. Il était très à l’aise avec les adultes et il est allé chez eux sans problèmes. Une anecdote que les voisins avaient remarquée. Ils étaient persuadés qu’il se tromperait d’appartement sur le palier. (nous étions sur le même palier). eh,bien non . Après qu’il soit venu nous voir  et voir sa petite soeur avec nos voisins  , il savait parfaitement qu’il fallait se diriger vers la porte des voisins et pas dans notre appartement.

Il était très aimé des enfants du square et à 18 mois, il a été invité à l’anniversaire d’une petite fille de 3 ans. Cela s’est bien passé, il a joué avec les autres enfants et nous n’étions pas là. Avec le recul, je me rends compte que c’est étonnant.

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tribulations

Je démarre l’histoire par mon fils aîné, puisque c’est mon premier enfant, logique ! Je démarre aussi dès sa naissance , pour expliquer son éducation dès le début . Grossesse ordinaire , mais accouchement envisagé avec peu de plaquettes, donc menace d’hémorragie. On m’a fait accoucher près de l’hopital Saint-louis pour être près de l’hématologue.

Les choses se sont compliquées après l’accouchement, puisque je perdais énormément de sang, mais je ne me rendais pas compte de la quantité , car c’était mon premier. Je commençais à être fatiguée, je ne portais pas mon bébé, car j’avais peur de le laisser tomber. Je le portais uniquement quand mon mari venait l’après-midi, pas très tôt, car nous n’habitions pas tout près. Je me souviens que mon fils  écoutait très vivement les battements de mon coeur losque je le mettais sur moi. Il ouvrait de grands yeux avec un air de dire « Tiens, que se passe-t-il, ce n’est pas comme d’habitude ! » Et comme je ne pouvais pas le prendre, je lui parlais parfois dans son berceau près de mon lit, et il me souriait, donc déjà à la maternité.

J’explique cela pour dire que je ne l’ai pas surstimulé, étant quasiment exangue sur mon lit ! Je n’ai été transfusée qu’au bout de 6 jours, l’anasthésiste étant venu enfin constater que j’avais mon coeur qui battait à 120, allongée, et à 150, lorsqu’il me mettait debout !

Ensuite, après la transfusion, je me suis remise doucement. L’enfant a été vu et a eu des examens de sang pour être sûr que tout allait bien.  C’était l’évènement d’avoir un enfant après une aplasie médullaire et d’accoucher avec 80000 plaquettes !

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