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Le harcèlement scolaire

Aujourd’hui est une journée consacrée au harcèlement scolaire. J’ai parlé plusieurs fois du harcèlement scolaire sur ce site, et il faut en parler. Des confusions sont entretenues régulièrement entre les conséquences d’un harcèlement scolaire et les caractéristiques du haut potentiel, lorsque des enfants surdoués sont harcelés.

De nos jours , il n’est pas bien vu d’être « intello » et c’est devenu une insulte. Le nivellement par le bas a fait son œuvre, les enfants précoces sont de plus en plus empêchés de sauter une ou deux classes, ou de passer en CP anticipé. Ces faits entraînent de nombreuses difficultés pour les enfants très en avance, que certains attribuent un peu vite au haut potentiel seul. Les enfants qui savent lire très tôt et qui ont peu de centres d’intérêts avec les enfants de leur âge peuvent être harcelés par ces derniers. Mais tout autre enfant peut être harcelé, à cause de particularités physiques, par exemple. J’ai pu observer par moi-même du harcèlement dans une école pour surdoués, donc avec que des enfants surdoués. Ce n’est pas la panacée. Les adultes doivent être très vigilants, car les harceleurs cachent bien leurs méfaits, et les enfants harcelés n’en parlent pas, la plupart du temps, par honte.

Quelques articles à lire :

Marion , 13 ans, pour toujours – Nora Fraisse

Phobie scolaire

Harcèlement scolaire La détresse d’Emilie

Le harcèlement scolaire France 2

Le harcèlement scolaire des surdoués

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Haut Potentiel Intellectuel : une vraie fausse pathologie ANAE

Enfin on avance. J’ai le plaisir de diffuser cet article de la revue ANAE

Approche Neuropsychologique des Apprentissages chez l’Enfant

Le directeur de la publication est Edouard Gentaz ( CNRS et qui est très connu des étudiants en psychologie du développement) et le directeur adjoint  Léonard Vannetzel, psychologue, qui signe cet excellent article. Léonard Vannetzel a aussi été interviewé par le blog de presse  Planète douance  en février 2017  :

La précocité intellectuelle : Un handicap bien français ?

 

 

Cet article d’une Revue sérieuse et professionnelle et qui s’adresse aux professionnels, confirme ce que je diffuse dans mon blog depuis des années. J’avais démarré en 2012 par cet article :

Penser différemment, à manier avec précaution…

continué dans  Des femmes surdouées , et insisté surtout dans mon deuxième livre en 1016 :

Les surdoués atteints de haut potentiel

 

 

Début de l’article de ANAE :

« Le Haut Potentiel Intellectuel : une vraie fausse pathologie à la française !
ou comment un ensemble de neuromythes sont en passe d’être déconstruits

 

Une histoire vraie…
Le psychologue : Allo ?
Une maman : Bonjour, je vous appelle pour prendre un rendez-vous afin de faire passer un bilan à mon fils. Je m’inquiète beaucoup pour lui. Je pense qu’il est autiste ou HPI.
Le psychologue : (silence) d’accord. Quel âge à votre fils ?
La maman : 3 mois…

Cette anecdote, invraisemblable et pourtant bien réelle, illustre à merveille l’étrange phénomène qui accompagne depuis quelques années l’épineuse question du HPI en France et dans certains pays francophones limitrophes : quel embarras d’être précoce ! Quel drame toute cette intelligence ! »

L’anecdote est exemplaire et la conclusion excellente.

Conclusion de l’article de ANAE  :

 » Pour conclure, on ne le répètera jamais assez : oui, on peut être très talentueux, hyperdoué, génial même et avoir des problèmes, des inquiétudes, des maladies ou des pathologies mentales. C’est possible…

Mais lier, dans des raisonnements de corrélation, voire de causalité, la précocité, à un ensemble de spécificités mentales, de problèmes psychologiques, de drames scolaires ou de souffrance sociale constitue, en l’état des connaissances, au mieux, un biais de jugement..

Depuis bientôt trente ans, ANAE Revue et ANAE Formations s’efforcent d’accompagner l’évolution des idées vers le mieux-être des familles et des professionnels concernés avec une rigueur et une éthique conceptuelles avec lesquelles nous ne négocierons jamais.

Dans le domaine du HPI tel qu’il va actuellement, il est urgent d’avancer collectivement dans cette voie : cultivons les potentiels, recherchons avant tout et systématiquement les forces de nos enfants, leurs ressources, les leviers de développement, les points positifs, cultivons une philosophie du verre à moitié plein !

C’est notre optique à ANAE. Et nous vous réservons d’ailleurs, dans nos formations et prochainement dans un numéro spécial de la revue, bien des surprises, à Haut Potentiel bien sûr… »

« LE LECTORAT D’A.N.A.E. SE PRESENTE EN UN LARGE EVENTAIL :

des médecins
pédiatres, neuropédiatres, psychiatres, phoniatres, médecins scolaires, de l’Education Nationale et de PMI, médecins rééducateurs, généticiens,

des rééducateurs
orthophonistes & logopédes, psychomotriciens, ergomotriciens, phoniatres, orthoptistes,…

des psychologues
neuropsychologues, cliniciens, psychologues scolaires, psychologues thérapeutes ou institutionnels, psycholinguistes,

des pédagogues
professeurs des écoles, responsables d’enseignements et de classes spécialisés, psychopédagogues, professeurs d’IUFM, Inspecteurs EN,

les « familles »
qui constituent un partenaire essentiel, de la prise en charge et de l’accompagnement quotidien »

Pour lire l’article, cliquer sur    Le Haut Potentiel Intellectuel : une vraie fausse pathologie à la française !

Quelques articles à lire pour approfondir :

La terre est ronde ?

les bonnes intentions

arboré-sens

Haut Potentiel Intellectuel  Un champs de recherche miné  Nicolas Gauvrit

Les biaiseux

 

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Vladimir Voïevodski

Avant de lire cet article de La Recherche, je ne savais pas qui était Vladimir Voïevodski ; peut-être que je ne suis pas la seule à l’ignorer, c’est pourquoi je partage cet article :

La recherche de ce mois contient aussi un article sur l’IA

L’intelligence artificielle transforme les sciences.

Le mathématicien visionnaire Vladimir Voïevodski disparaît à l’âge de 51 ans

 

http://www.larecherche.fr/math%C3%A9matiques-n%C3%A9crologie/le-math%C3%A9maticien-visionnaire-vladimir-vo%C3%AFevodski-dispara%C3%AEt-%C3%A0-l%C3%A2ge-de-51-ans

« Les amis de Voïevodski se souviennent de lui comme étant foncièrement incapable de compromission avec la vérité – une qualité qui l’a conduit à produire quelques-uns des résultats mathématiques les plus importants du XXe siècle.

En mathématiques, comme dans la vie, Vladimir Voïevodski suivait ses propres règles.

Dans les années 1990, Voïevodski, prodige mathématique né en Russie, a eu une série de vision pénétrante qui ont révolutionné l’un des principaux champs des mathématiques, et qui l’ont porté au sommet de sa profession. Les répercussions de son travail se font encore sentir aujourd’hui. Le 30 septembre 2017, Voïevodski est mort à Princeton, dans le New Jersey. Il avait 51 ans.

Selon son ex-épouse, Nadia Shalaby, la cause de son décès est un anévrisme… »

Pour lire l’article cliquer sur :    Vladimir Voïevodski 

 

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La fabrique du cerveau

Pendant que des « spécialistes du haut potentiel », ceux qui généralisent d’après les hauts potentiels qui vont mal, ceux que j’ai appelé  les biaiseux se perdent avec la fabrique du surdoué déprimé, ou en sont encore à l’ère de la psychanalyse, en se gaussant de la solitude ou de l’hypersensibilité des surdoués, ou de l‘arborescence de la pensée, d’autres chercheurs étrangers s’intéressent au cerveau humain, de façon plus pragmatique et innovante. En France, on préfère laisser les enfants surdoués être harcelés et traités d’intellos, pour ensuite dire que le haut potentiel est un handicap, car il est très mal vu d’être intelligent dans notre pays.

Je ne dis pas que l’Intelligence artificielle (IA) soit une bonne chose, nous n’avons pas encore imaginé toutes les possibilités. Mais en tous cas, cela pose des questions humaines et philosophiques.

On peut encore revoir le reportage :

https://www.arte.tv/fr/videos/057415-000-A/la-fabrique-du-cerveau/

En ligne du 21 octobre au 20 décembre 2017

« Dans les laboratoires du monde entier, la course au cerveau artificiel a déjà commencé. Enquête sur ceux qui tentent de transformer l’homme en être digital afin de le libérer de la vieillesse et de la mort.

La science-fiction a inventé depuis longtemps des robots « plus humains que l’humain », mais ce fantasme n’a jamais été plus près d’advenir. Aujourd’hui, des neuroscientifiques et des roboticiens se sont donné pour objectif de créer un cerveau artificiel capable de dupliquer le nôtre. Leur but : extraire l’ensemble des informations « programmées » dans notre cerveau pour les télécharger dans une machine qui nous remplacera et vivra éternellement. Rêve ou cauchemar ? Du Japon aux États-Unis, pionniers en la matière, Cécile Denjean (« Le ventre, notre deuxième cerveau ») enquête aux frontières de la science et de la fiction, sur des recherches aux moyens démesurés.

Éternité digitale

La « brain race » (« course au cerveau ») a aujourd’hui remplacé la « space race » (« course spatiale »). Après le séquençage du génome, la cartographie complète des connexions neuronales humaines, le Connectome, constitue le nouvel horizon de nombreuses recherches en cours. Cette « carte » du cerveau, récemment esquissée, comporte encore beaucoup de zones inexplorées. Pourra-t-on un jour « télécharger » les données d’une conscience individuelle comme on installe un logiciel ? Les enjeux diffèrent considérablement selon les acteurs. Dans le cas de grands projets scientifiques financés par les gouvernements, il s’agit de mieux comprendre le cerveau. Pour les transhumanistes, le but avoué est d’atteindre l’immortalité. Quant à l’empire Google, qui s’y intéresse également de près, il ambitionne de créer une intelligence capable d’apprendre et d’interagir avec le monde. Cette quête insensée, si elle aboutit un jour, offrira-t-elle l’éternité digitale à quelques milliardaires ? Donnera-t-elle naissance à une intelligence artificielle mondiale et désincarnée ? »

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Article numéro 4

« C’est un devoir de faire profiter les autres  de sa propre expérience »

George Sand

Je continue mon tour d’horizon des articles de mon site ; j’avais écrit cette citation le 3.11.2009

Le lendemain j’écrivais un article au sujet de la maturité  :  Maturité

L’étude que je citais était celle-ci, je pense :

https://planetesurdoues.fr/index.php/publications-scientifiques/l-vaivre-douret-2004/

A l’occasion de cet article, je rappelle pourquoi j’ai créé ce site. J’ai été adhérente de L’AFEP (au début ANPEIP) durant de nombreuses années, lorsque mes enfants étaient plus jeunes. Lorsque je me suis mise « au net », j’ai voulu donner de bonnes nouvelles de mes enfants sur leur livre d’or. Sur ce livre d’or de l’AFEP, je ne lisais que des commentaires de détresse, de douleur, de tristesse, je voulais donner un peu d’espoir aux parents d’enfants surdoués, en racontant notre histoire. Par deux fois, mes commentaires ne sont jamais apparus…

Aussi, je me suis dit que je raconterai notre expérience à travers un site personnel. J’ajoute que, et c’est tout simplement incroyable, jamais aucune de ces deux associations ne m’a demandé de témoigner, lorsque mes enfants étaient grands. Sophie Cote, la créatrice de l’AFEP, me le demandait lorsqu’ils étaient plus jeunes, mais je refusais, pour ne pas leur mettre la pression ; de toutes façons, ils ne le voulaient pas. Il aurait été intéressant pour les adhérents de savoir comment nous avions fait pour que cela se passe bien

Sans commentaire.

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De l’enfant roi à l’adulte tyran D Pleux

De l’enfant roi à l’adulte tyran

D Pleux était hier l’invité de France Inter pour une émission très intéressante et pleine de bon sens, pour son livre Le complexe de Thétis écrit par Didier Pleux (Odile Jacob).

Mes lecteurs savent que je tiens au bons sens pratique en matière d’éducation. Avec D Pleux, nous ne sommes pas déçus. Quand on observe tous ces enfants éduqués par ces « parents-hélicoptères« , qui ne leur laissent aucune autonomie ni initiative à leur enfant ou adolescent, on peut être inquiets pour leur avenir et l’avenir de leur entourage.

« Selon Didier Pleux, psychothérapeute et auteur de référence sur les sujets d’éducation, c’est une carence éducative qui entretient et renforce leur toute-puissance et leur intolérance aux frustrations. Sans contraintes ni interdits, les enfants rois deviennent des adolescents roi, qui engendrent des adultes roi… que le comportement narcissique menace de transformer en tyrans. C’est en apprenant à équilibrer les plaisirs et déplaisirs que les êtres humains deviennent plus forts face à la réalité. »

Pour écouter le podcast cliquer sur :    De l’enfant roi à l’adulte tyran

 

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Article numéro 3

Gandhi nous donne une leçon de persévérance :

D’abord, ils vous ignorent

Puis ils se moquent de vous

Puis ils vous combattent

Puis vous gagnez.

GANDHI

https://planetesurdoues.fr/index.php/2009/10/30/culture/

J’avais écrit cet article le 30 octobre 2009, il y a très exactement 8 ans.

et aussi, la veille,  cette citation :

« C’est le travail de la philosophie de comprendre ce qui existe« 

Hegel

Et je contemple, quasi impuissante, ce qu’il se passe dans ce monde de la douance. Des associations diffusant des erreurs sur le haut potentiel, remplissent des salles, les gens croient ce qui est dit dans les associations.

par exemple    :  Le haut potentiel est un trouble de l’apprentissage

Dernièrement circule depuis quelques jours sur fb cet article qui comporte des biais puisque les participants sont issus de MENSA USA. Ils ne représentent donc pas tous les surdoués, et les études internationales disent le contraire de cet article. J’avais remarqué ce biais, puisque les personnes surdouées ne vont pas toutes dans une association, surtout les personnes qui vont bien. Franck Ramus a donné des indications et des études que je signale sur mon site, pour ceux que cela intéresse, et qui veulent lire les études en entier.

Voici l’article incriminé écrit par Léa Marie  le 19.10.2017, indiquant qu’il y aurait une forte corrélation entre QI élevé et troubles :

http://www.slate.fr/story/152717/gens-intelligents-exposes-maladies-mentales

signalé sur    Un article pour le florilège  

Franck Ramus a anticipé les conséquences de la diffusion en partageant cet article :

“Hyper Brains”? High Intelligence and Health

Traduction de la conclusion de Neuroskeptic :

« En d’autres termes, les Mensans représentent environ 0,8% des QI élevés, et Karpinski et al. ont des données de moins de 10% de Mensans, de sorte que l’échantillon est sérieusement non représentatif.

Les données de comparaison de la «moyenne nationale» ont toutefois été tirées d’échantillons américains représentatifs à l’échelle nationale. L’âge, le sexe et la démographie ethnique des répondants de Mensa diffèrent considérablement de la moyenne nationale.

Même si nous prenons les résultats de cette étude à leur valeur nominale, la théorie «hyper-cerveau / hyper-corps» est plutôt horriblement simpliste. Cela me rappelle l’humour grec ancien, ou le discours de la neurologie du XIXe siècle sur «l’excitation nerveuse». Le cerveau n’est pas une glande qui excite simplement l’excitation quand elle est excitée. »

Je copie ce que F Ramus a écrit sur fb sur le sujet :

Franck Ramus Pour recentrer un peu sur les faits. Des études portant sur la relation entre QI, santé, maladie et mortalité ont été conduites depuis belle lurette, sur de très grands échantillons représentatifs. Elles trouvent toutes que le QI a une influence positive sur la santé (y compris mentale), et négative sur quasiment toutes les maladies et sur la mortalité. Ce numéro spécial de la revue Intelligence en 2009 en donne un aperçu:
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0160289608001050

Intelligence in childhood and risk of psychological distress in adulthood: The 1958 National Child Development Survey and the 1970 British Cohort Study

« In both cohorts, participants with higher intelligence in childhood had a reduced risk of psychological distress. »

Traduction : Dans les deux cohortes, les participants ayant une intelligence supérieure dans l’enfance avaient un risque réduit de détresse psychologique.

Autres articles à lire :

http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0160289608001669

En conclusion, comme de très nombreuses études le démontrent, les hauts QI sont plutôt protégés par leur intelligence. C’est le message positif qu’il faut diffuser, plutôt que de paniquer les parents ou les adultes qui découvrent un haut potentiel.

Quelques articles à lire pour compléter :

Tribune Allo docteurs Franck Ramus /Nicolas Gauvrit 2016

La pseudoscience des surdoués (Franck Ramus/Nicolas Gauvrit) 2017

La fabrique des imposteurs

Hystérie collective 2

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Article numéro 2

J’ai entrepris de revisiter mon site dernièrement, et je redécouvre des articles vraiment extraordinaires. Cela apporte le recul nécessaire à toute réflexion approfondie. Je me lance un peu des compliments. Cela fait toujours du bien. Ca, c’est pour l’humour décalé, si on peut dire. 😀

Ce qui me fait moins rire, c’est cette discussion que j’ai eue lundi au téléphone avec une personne qui me disait que mes articles étaient (très /trop) virulents. Tiens donc. J’ai recompté, sur 938 articles certains sont virulents, effectivement. Mais ils ne sont pas nombreux (une bonne dizaine) et toujours pour une bonne raison, c’est-à-dire en défense, face aux erreurs et chiffres faux qui circulent sur le haut potentiel et/ou face à des blocages de mes commentaires. Rien d’anormal. J’apporte simplement un peu de bons sens. Je ne demande pas mieux que de ne pas devoir signaler de très graves dysfonctionnements scientifiques dans le monde de la douance.

Je reprends mon article d’octobre 2009 :

cliquer sur     Loi Delaubier 2002

On peut constater l’extrême différence de termes et de discours entre 2005 et Aujourd’hui :

« Des aménagements appropriés sont prévus au profit des élèves intellectuellement précoces ou manifestant des aptitudes particulières, afin de leur permettre de développer pleinement leurs potentialités. La scolarité peut être accélérée en fonction du rythme d’apprentissage de l’élève. » 2005

Aujourd’hui, les EIP (Enfants intellectuellement précoces) sont considérés comme des « presque handicapés » comme on peut le lire en novembre 2016 par ci  , en 2013 par

On peut remarquer aisément, sans être un grand spécialiste des statistiques, que ces médecins /psychologues interviewés confondent la réalité de leur consultation avec la population générale des surdoués. Imaginons un ophtalmologue révélant le concept de vision à un grand nombre de journalistes et de personnes, à partir des patients qu’il voit, c’est à dire les myopes ? Tout le monde crierait au scandale. Eh bien, dans le monde de la douance, enfin dans un certain monde de la douance (restreint et franco-français), c’est ce qu’il se passe.

Mais comment en est-on arrivés là ? Je posais exactement la même question à propos de la psychanalyse. Etonnant, non ?

Nous le verrons dans les prochains épisodes 🙄

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Un ancien article

J’ai créé ce site et blog en 2009. Aussi, je vais faire un petit bilan, et reprendre les anciens articles, car certains sont vraiment passionnants.

Alors voici le premier, (j’ai écrit 938 articles), qui concerne la créativité et contient des vidéos. Je m’intéressais déjà au phénomène « asperger ». Effectivement, j’avais remarqué que des familles avaient à la fois des enfants surdoués, et un enfant autiste. En 2009, c’était assez nouveau de placer des vidéos sur un blog, alors qu’aujourd’hui, avec youtube, cela paraît banal. Mon blog a été l’un des premiers à placer des vidéos sur le sujet, j’enregistrais les émissions :

Les surdoués de la créativité

 

 

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Les débats sur twitter

En lisant cet article de Raphaël Enthoven, je me réjouis de ne pas être sur twitter. Je savais bien que ce mode de communication n’était pas du tout pour moi. Aussi, je ne m’y suis jamais intéressée. Pour réfléchir à des questions importantes, surtout s’il s’agit de « polémiques », il faut prendre suffisamment de recul. Sur le sujet qui nous intéresse sur ce site et blog, la douance, des polémiques sont prégnantes, insistantes sur les réseaux sociaux, et les réflexions sur twitter sont, selon moi, trop vives, trop emplies d’émotions et d’instantanéités. Cela ne veut pas dire que je n’aime pas l’instantanéité et l’esprit d’à propos, qui sont pour moi un signe d’intelligence. Alors oui, sur twitter, il faut avoir l’esprit vif et affuté, mais on peut aussi y lire d’énormes bêtises. On pourrait dire un peu la même chose de certaines discussions sur Facebook. Mais d’autres discussions sont passionnantes. Il faut juste savoir les trouver 🙂

Voici l’article qui a suscité mon intérêt et poussée à écrire cet article :

http://www.huffingtonpost.fr/raphael-enthoven/le-parti-unanime-regne-en-maitre-sur-twitter-et-il-tue-le-debat_a_23251510/

Des extraits :

« Le parti unanime (que Tocqueville appelait « Tyrannie de la majorité » dans De la Démocratie en Amérique) n’est pas le parti de la pensée unique. »

« Le paradoxe est que l’écrasement (fatal au débat) d’une parole sous l’identité présumée de son locuteur prend sa source dans un geste libératoire qu’on trouve dans L’idéologie allemande de Marx et Engels. »

« « Ce n’est pas la conscience qui détermine la vie, c’est la vie qui détermine la conscience » écrivent-ils. Autrement dit: les idées que nous croyons avoir tout seuls nous sont, en réalité, dictées par notre situation dans le monde et les rapports de force auxquels nous sommes exposés. Nos idées sont inséparables de nos conditions d’existence. »

« En fait, les membres du Parti Unanime ne jugent jamais: ils préjugent. Ils ne discutent pas: ils décrètent. Et le préjugé est au jugement de droit ce que l’épuration sauvage est au procès, ou ce que la polémique est au dialogue: un lynchage qui n’assume pas sa vraie nature. »

Voici un autre article, lu ce matin, qui est hyper passionnant aussi, plus long, à lire calmement, au sujet de la sociologie :

http://mondesensibleetsciencessociales.e-monsite.com/pages/articles/sociologie-et-sciences-sociales/emile-et-max-sont-dans-le-meme-bateau.html

de ce blog  que je découvre : Monde sensible et sciences sociales

Cet article explique les différents courants de la sociologie à l’occasion de la publication de ce livre :

Le danger sociologique de Gérald Bronner et Etienne Géhin

Evidemment, les mouvements de groupe sont à analyser pour comprendre la psychologie sociale, cours qui m’a passionnée durant mes études de psychologie. La sociologie est autre mode d’entrée, mais finalement, il existe beaucoup de recoupements.

J’ai eu une conversation avec une personne au sujet du haut potentiel et de la situation confusionnante actuelle dans le monde de la douance ; cela m’a fait penser à cet extrait de cet article :

« Il est en réalité bien des cas où les acteurs cherchent à modifier les règles du jeu elles mêmes. Une bonne partie du travail d’Erving Goffman repose sur cette idée. Les individus sont engagés dans des interactions dangereuses dans lesquelles ils risquent de «perdre la face ». »

(je dois préciser qu’il ne s’agit pas de cette personne)

J’ajoute ce dessin qui m’a fait beaucoup rire (surtout le titre : Bestialité)

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