Témoignages d’adultes – page 7

Les adultes surdoués

J’ai créé cette page 7 pour que ce soit plus lisible, car la page précédente est assez longue. Merci à tous pour vos témoignages qui rendent ce site si vivant.  Continuons ce feuillet virtuel ! Même si je ne répond pas à tous , par manque de temps, sachez que je lis tout évidemment pour approuver les commentaires, je tâche de corriger toutes les fautes d’orthographe, ne craignez pas d’en faire (je dis cela pour les dyslexiques). Il me semble que les interactions sont aussi importantes que les réponses que je peux apporter. Ce sont les témoignages , nombreux, qui permettront d’avancer et de faire comprendre aux incrédules que oui, nous existons ! et que nous sommes , somme toute assez normaux…avec quelques caractéristiques en plus, ou en moins, comme tout le monde finalement.

Les adultes à haut potentiel sont peu étudiés. Peu d’études relatent le devenir des enfants doués. Dans ce site je relate des témoignages d’adultes et j’en cherche toujours pour pouvoir mieux comprendre les adultes surdoués.

Je vais donner quelques pistes de réflexion dans lesquelles les personnes en questionnement peuvent  s’y retrouver. Tout en sachant qu’il faut se diriger  vers les psychologues compétents spécialistes de la question. Ces caractéristiques ne sont pas ce que l’on nomme « scientifiques » , il faut notamment passer le test de QI. Les psychologues peuvent vous faire passer un test pour adultes , le WAIS. Mais, comme pour les enfants, ce test est un paramètre, et un entretien clinique très approfondi avec un professionnel averti au sujet du haut potentiel sera indispensable pour bien tenir compte de tous les indices. Si vous rencontrez des professionnels qui ne vous proposent que de passer un test sans entretien, il vaut mieux chercher ailleurs.

Voici quelques caractéristiques qui correspondent aux adultes, c’est une liste non exhaustive et toutes ne sont pas forcément présentes.

Les adultes doués se présentent souvent comme des personnes que l’on remarque, que ce soit parce qu’elles sont très brillantes ou alors parce qu’elles sont très introverties, éteintes si on les compare à ce qu’elles étaient lorsqu’ils étaient enfants.. Ils ont quelque chose de spécial, mal défini mais présent.

Ils ou elles se questionnent sans cesse, ne sont jamais satisfaits, très exigeants pour eux-mêmes et pour leur entourage. Ils ou elles ont besoin de challenge.

Ils ou elles ont une grande mémoire.

Ils ou elles ont une grande sensibilité, une grande compréhension des autres, de la compassion, ou au contraire ils paraissent froids et distants.

Ils ou elles montrent une très grande susceptibilité.

Ils ou elles ont un caractère entier, pas de demi-mesure. Ils sont passionnés.

Ils ou elles ont un humour décalé, ils peuvent avoir des réflexions à côté de la plaque.

Ils ou elles présentent une grande curiosité, parfois dans des domaines étonnants.

Ils ou elles sont un peu « trop » en tout, dans des domaines très variés. Ils sont caractérisés par leurs excès. Ils ou elles sont plus facilement dépendants , à l’alcool, aux drogues.

Ils ou elles peuvent se concentrer sur quelque chose avec une ténacité hors du commun jusqu’à ce qu’ils obtiennent ce à quoi ils croient intensément. La persévérance est une des grandes caractéristiques de ces adultes, ils ou elles sont sur motivés dans un projet s’ils ou elles sont sûrs d’avoir la bonne idée.

Ils ou elles peuvent développer une hyperesthésie (très réactifs au niveau des cinq sens, que ce soit l’ouïe, la vue, le toucher, l’odorat et le goût), mais si cela est trop exacerbé, il faut penser au syndrome d’asperger.

Ils ou elles ont une naïveté, un enthousiasme déconcertants parfois, qui peuvent  être pris à tort pour de l’immaturité.

Ce sont de très grands lecteurs, un ou plusieurs livres par semaine. Ce qui les rend très cultivés. Ils ou elles ont un langage, une façon de parler peu commune. Ils ou elles ont parfois appris à lire très jeunes, avant le CP.

Ils ou elles aiment apprendre les langues étrangères et les apprennent facilement.

Ils ou elles ont une grande imagination, une grande capacité de travail et de raisonnement.

Ils ou elles ne tolèrent  pas l’injustice, pour eux et pour les autres.

Ils ou elles s’adaptent rapidement dans le monde professionnel, mais s’y ennuient rapidement. En conséquence ils changent souvent de travail, d’où une certaine instabilité et insatisfaction permanente.

Ils ou elles ont souvent de bonnes intuitions mais en même temps peuvent douter de tout et surtout d’eux-mêmes, car ils ont une grande lucidité sur tout.

Ils font preuve d’une grande créativité.

Ils ou elles sont en réussite malgré une adversité flagrante.

Ils ou elles somatisent à l’extrême face aux difficultés de la vie.

Ils ou elles ressentent un ennui profond.

Dans leur vie, ils ou elles ont vécu des histoires peu banales, hors des sentiers battus, ceci dû à leur extrême curiosité.

Ils ou elles manifestent  peu d’importance aux différences d’âges dans leur relations et leurs amitiés.

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15 réflexions sur « Témoignages d’adultes – page 7 »

  1. Bonjour à tous, ce site est pour moi source d’espoir. Voilà j’ai 17 ans et depuis toute petite je suis très douée à l’école mais je rencontre beaucoup de difficultés pour construire des relations avec les autres. J’aimerais passer un test de QI. Une hypnothérapeute que j’ai suivi est convaincue que je suis de ceux que l’on appelle surdoués ou hauts potentiels… J’aurais vraiment besoin d’aide et être éclairée. Je suis perfectionniste à un point malsain et plus ça va moins je tente des expériences. J’ai une estime de moi et une confiance en moi désastreuse. J’en suis à un point où commencer un livre et voir que je ne le finis pas dans les deux jours me fait abandonner et me sentir nulle. Je sens que j’ai des capacités et que ce qui me handicape pourrait me faire réussir et me permettre de m’épanouir. Mais depuis bien trop longtemps tout ça me ronge et je ne peux pas avoir une vie saine. La moindre remarque d’un tierce est mal interprétée, même si je prends conscience que je n’ai pas à tout prendre de manière personnelle, je ne peux pas faire autrement que me sentir touchée. Je suis très sensible et rien que le fait que quelqu’un s’énerve contre un autre parce qu’il l’a contredit me fait avoir peur d’être rejetée si jamais j’ose contredire les autres. Je m’adapte toujours aux autres et ne supporte pas les conflits à tel point que je ne me souviens pas avoir jamais manifesté une quelconque colère. Les emotions sont bloquées dans mon ventre j’en ai mal c’est horrible. Je sais que mon message peut paraître complètement dramatique mais je ne sais pas par quoi commencer j’aurais vraiment besoin d’aide.

    1. Bonjour Lucie, merci pour votre commentaire. Une question pour pouvoir avancer et vous aider : pourquoi êtes-vous allée consulter un hypnothérapeute et pas un psychologue, pour passer ces tests de QI ? Vous auriez des réponses certainement et vous trouverez des solutions. Je vous conseille vraiment de le faire, mais il vaut mieux choisir un psychologue qui connaît bien le haut potentiel.

      1. Merci Nadine pour ta réponse. Je suis allée voir une hypnothérapeute car cette personne avait été recommandée à ma mère. À ce moment j’ai enfin accepté que j’avais besoin d’aide et je n’ai pas réfléchi à qui je devais aller voir. Aussi une fois ma mère m’avait forcé à aller voir une psychologue et j’en avais un mauvais souvenir et ma mère a donc cherché quelqu’un qui pourrait m’aider sans être psy. Mais mon père me conseille aussi d’aller voir un psy et je finirai par y aller. Pas seulement pour un test de QI. En attendant je me demandais si je pouvais trouver de l’aide sur ce site. J’en peux vraiment plus tout se mélange dans ma tête. Je cherche sur internet tous types de maladies mentales, je me renseigne sur la spiritualité, la dualité, l’unité, je crois comprendre mais en fait je ne saisis rien. Je cherche des réponses. Je regarde des vidéos de Franck Lopvet, les vidéos tistrya, je cherche toujours plus mais n’ai aucune vraie réponse qui me satisfasse. Je suis tout le temps dans ma tête et mes pensées me contrôlent. Je ne peux pas vivre en paix. Je ne veux pas faire d’études. Certains surdoués ont beaucoup d’ambitions moi je n’en ai aucune.

  2. Bonjour l’association de surdoués :
    .
    Je m’appelle Clément, j’ai 32 ans, et je suis considéré comme surdoué. En effet, mon parcours est très atypique. Je suis actuellement suivi en thérapie, car je présente des syndromes complexes, se traduisant par une propension « esthétique », aux angoisses, aux images douloureuses, de mes a-perceptions situationnelles, des corps humains… . En rupture, d’avec des complexes, à peaux, les tissages, des cellules « d’ouvertudes » ou dansent, les affres existentielles, d’une Vie à genoux, éteinte, voilée, une vie d’esclave, des oublis de soi.. . Des différentielles vacuités, des profondeurs ou brillent les souffles, de la noirceur, des âmes blanches, végétales, animale, humaines, ô prisonnier, d’une différence trop lourde, morcelée, de larmes verticales, ô nudités, des émotions, à ruptures plastiques, ou pleurent, mes langues, mes yeux cérébraux.. . Oui, j’éprouve des difficultés immenses, car mon cerveau, mes appétences linguistiques, fortement métaphoriques, m’ont conduit et poussé à écrire des poèmes, des réflexions littéraires, littérales… philosophiques, et même scientifiques. Je suis un touche à tout, et je souhaiterais entrer en contact avec votre association, car mon suivi thérapeutique, conditionne les soignants à me voir, sur le degré, sur le prisme, d’une protension, (un avenir) symptomatique, ou je suis discriminé, en des corps associatifs, jugulés des déterminismes, des équilibres fluctuants, des richesses, creusées d’angoisses, de mélancolie, les lumières  « en songes, » en des incomplétudes de théâtralités. Comme si j’étais considéré, comme un Ovni, un cas, des yeux d’éléphant Man, comme un jeu temporel, un cadavre endormi, dans les flocons de la nuit, des libellules songes… o murmure… ! O Vespérale étoile, de mes doigts, de mes ongles, de mes mains musiciennes, ô horloge cicatrice, des cosmos littérature, ô Esthétique, des violons pensés, ô univers plastiques, des roueries, les équilibres mentaux, ô « différances, » des nourritures volées, cathédrale, d’une pensée, taxée d’évanescence, à cris fantasmés, ô spectacles, des oiseaux châtrés, ô images, des fruits linguistiques, intellections, des rires bleus, des rires roux, ô sourires, des désespoirs conquis, réels, silence, des lueurs amoureuses, ô acuités, des alcools, ô désespoir, ( topologique, ) des biologiques flammes, des espoirs indivisibles, tachés de feux, des transparences, informations, des nénuphars orgueils. Mes angoisses magnétisent, un champ des possibles. Je suis perçu comme un OVNI, un sceau mental, ou mon langage, est purement métaphorique, métabolique… Mais je ne viens point ici pour parler de mes souffrances, je recherche une ouverture, une possibilité de communication, avec des personnes ayant mes sensibilités… . Je suis considéré comme inclassable. Oui, nombre de thérapeutes, pensent que mon QI n’est pas mesurable, car trop à-symétrique, davantage, comme des fluides communicatifs, ou mes représentations pensées, mentales, les schèmes construits, déconstruits, sur des élévations, quantiques, n’ayant point d’axiale, de vecteur notionnel, polynomial, les géométriques immanences / des réflexions, d’une mémoire réflexive, comme un ordinateur abstrait, comme des catalyses informatiques, une mémoire, à transparence linguistique, chimique, comme étant invisible, et invertie des corps, des peaux, des chairs abstraites, à travers, les commutations sensitives, abstraites, comme dépersonnalisées, au-delà des représentations logiques, biologiques, phénoménales, des syntaxiques clairvoyances, d’une lucidité dansante, à l’intérieur, des molécules à transfinies. Mes captations mentales, se traduisent, par une sensibilité qui décuple, mes possibilités de langage, de pénétrabilités, d’infusions, de diffusions.. . Les sciences comme les arts sont pour moi, des cristallisations imitatives, ou les sécrétions mécanistes, de ma pensée sont, comme des automatismes, comme respirer, marcher, me nourrir, bref vivre. Il s’agit de dépasser les molécules finies, évaluatives, in-comparatives, des équilibres, ou je perçois naturellement, dans leur transparence, leur quintessence, les mystères incarnés, d’un savoir transparent, percer dans ses équilibres binaires, ses substantielles, chairs décomplexées, à l’image, de mes herméneutiques visages intérieurs, ou je lis les ADN des mystères, les plus implacables, des émotions, les leurres phénoménaux, des liquides doigts. Animaux, des paysages éternels, des vitalismes, ô savoir respiratoire. Je court-circuite, toutes les pensées auditives, relationnelles, tels des dégradés de peintures, des peaux, ou mon intellect, est en symbiose, d’avec la réalité des contraires, des paradigmatiques, évolutions, des nourritures musicales, des pneumatismes, égologiques, des syntaxes, de la parole itérative, objectivations, des intellections, langues finitudes, les besoins pénétrés, car je suis en effet, dans une incandescence, un miroir, ou la plasticité de mon cerveau, de mes cognitions mentales, sont évolutives, dans des degrés, à une transgenèse, des infinis modélismes, modes des congruences physiques, des ontologiques, ou la biologique des terminaisons, les arborescences nodules,des i-réflexions, sont comme une imprimerie, ou les écritures de mes systèmes interpénétrés, d’intellectualismes abstraits, des profusions images, les corps, ipséités, de mes souffrances, en des corps propédeutiques, c’est-à-dire que je perçois, les représentations astrales, psychés, des chimiques télépathies, des épistémologies réactionnelles, transfusées, d’abstinences gréées… les pensées, les émanations en symétrique, d’une langue à réfléchissements ontologiques, invariances, des imagos logiciens, je complexifie les données, les syntagmes propositionnels, les peaux incrustées, en diamants incarnés, ou les pensées extra-temporelles, des lucidités, ou les parallèles appartenances, à des catégorisations, sont mû chez moi, par des incidences transfusées, de clairvoyance orphique, géodésie, des contradictions linguistiques. Maïeutiques vivantes, qui respirent, comme des élévations, une pensée, une lucidité ramifiée, par des Beautés créatrices, en énergies nucléaires, avec mes doigts électriques, miroirs, à travers, une réalité, en gestations, en combustions, par de-là les atomistes, clairvoyances mentales, des reflets, ou des apparitions servies, instantanéistes, par une, des acuités phénoménales, des corps, d’une pensée, une réalité, un monde, ou tout est connecté, interconnectés, ou les mots, les analyses, de la vie, les compréhensions existentialistes, humanistes, des causalités, des impermanences, des fumées sociologiques, anthropologies, des lumières élastiques, des adaptatives captations, à vivre / en harmonie, avec les vies complexées, décomplexions, les individualités, en chacun de nous… Mes séparations matricielles, mes harmonies essentialistes, de mes moi temporels, des comparaisons, ou chacun vit et se sent injecté, par des transmissions, des chairs–en-os, des élévations transversales, vers les autres, un éclatement, des apparitions Autres, les magnétiques, les inflorescences, les débordements, à Gestaltistes immunisés, des soi empiristes, pragmatiques, en rapport entre moi et les autres, les logarithmes intraversions, des échanges, des rapports, des rapprochements, des séparations, les quantiques transcendantalismes, les Autres, devant mes ipséités, esthétiques, des relations, ou chaque individualité, est comme une intuition, des déplacements, en rupture aliénée, en deçà des immobilismes émotionnels, les conductibilités, des pensées scalaires, homogénéisés, des QI transparents …. par des degrés originels, entre les dépassements, des êtres, à travers mes représentations objectales, d’un rire irrationnel, obsessions, des fétiches empirismes, des humours comparatifs, déflations, des genres hypothétiques, des degrés disséminés, les rires roux … . Les mondes intuitifs empreints, enveloppés, des monadologies essentialistes, des dépersonnalisations « d’oeil » démonstratif, à travers des insuffisances construites, sur des morcellements dépeints, des images ou le monde, est complexifié, par mes données, un visage, ou le réel des entropiques, cartésiens, abstraits, linguistiques, logiques, par des interpénétrations, en des idées objectales, ramifiées, causales, dépressives, des ventres, ou les gestations, les clairvoyances, d’une individualité, oui, la mienne, est comme magnétique, relativiste, des chairs d’yeux disséquant tout, influx, des chiffres dipôles, respiratoires, les invariances chosifiées, relationnelles, les petits discriminants, une réalité inter-personnalisée, ou je capte les infusions, des âmes réelles, mathématiques, des constructions cécités, des clairvoyance physiques, phénoménales, les identités, des autres, des causalités, ou, comme je l’ai expliqué, toutes les polarités vitalistes, sont invisibles, et sont touchées, des mimétismes, « mendicités, » des mentalités déguisées, de lumières cryptiques, les esprits identiques, sémantiques, ordinateurs des êtres, des substances individualistes, par détachements, des conductions impermanences, les langues géométrales. Il n’y a plus de dissonances, de dissimilitudes, d’oppositions, de di-symétries, de contre-identité, entre les composantes de l’univers, ou dansent les immatérialités, les corps à matricielles, verticalités, des pensées acoustiques… Des langages, ou chaque mot, chaque chasuble vivante, identificatoires, chaque homologation, des pensées, sont en-soi, en elle-même, le double des métastases symboliques, visages, ou des genres sacrifices, des idées synthétiques, des ruptures extensives, entre les avoirs et les êtres, sous des diffluences expérimentales, des liaisons, des infortunes choses, en des chimies évaluées, en des consubstantiels travestissements, des essences noématiques, des substances, d’où les ruissellements hypothétiques, désynchronisés, radioactifs, des reproductrices sémantiques, des avoirs, à être, ou chaque humain Homme, ou Femme, sont des tautologies identificatoires, des contraceptifs de l’identité, des enfantements un être, le soi, de chacun, sous des élévations centrifuges, hyperboliques, grammaires, des automatismes temporels, génétiques, des images acoustiques, des déploiements quantiques, des choses cellulaires, unicellulaires, radiations, des poumons neurologiques, en limitatives expériences, des architectes anatomiques, en des digitales chimères, des cerveaux phosphorescents !!! Ordinateur vacuité !
    Les sciences rétiniennes, les sirènes algébriques, d’osmoses, entre les corps phénoménaux, et les partages, de la transparence, des idiomes connaissances, des topologiques, abstractions littéraires….
    Oui, mon parcours de surdoué est, je dirais chaotique, dans une vacuité, une béance, un trou sans fond, abysse fractal, des entropies finitudes, des vides, des échecs transfinis, des hypostases totémiques, géographiques, des contraires homologies, des corps évanescences, bref, une humiliation de gestuelle, des synchronicités tautologiques, vers les dépassements concrets, abéliens, en des ruptures, des mélanges stoïques, des évasements mensonges, centrifuges… .
    Je suis titulaire d’un Baccalauréat Littéraire, avec 10,6 de moyenne, et j’ai tenté, en 2006, une première année de Philosophie, à Lyon 3. Mais les inhibitions, les angoisses, les souffrances, bref, je n’ai rien construit de positif, et je n’ai pas continué à étudier à la fac après cette 1ère année… .
    Je suis aujourd’hui, un pur autodidacte, ayant créés mes connaissances, mes savoirs actuels, « mes fétichismes nudités, publicistes » représentations scientifiques et artistiques … . Chez moi, tout est démultiplié, les savoirs…
    Oui, je suis dans une dynamique, une essentialiste pénétrante pensée, des parfums, ou tout est inter- connecté, inter-personnalisé, dans des degrés, ou mes efficiences intellectuelles, palpables, sont symétriques, positionnelles, parallèles, avec une lucidité atteinte, des clairvoyances, des signifiants moléculaires. A travers des émotions s’intellectualisant, dans une rétention qualitative, des pensées observables, des entendements plastifiés, des images acoustiques, exsangue profondeur, des diffusions, ou je vis mon moi, comme des peaux enfantées, vecteurs des stylisations, d’une pensée à statistiques arts, des théâtralités hormonales, vagissements, des intellects objectités, et pénétrables, de rire en fontaine, des scalaires images intégrales, et mimétiques, des soi statiques. Comme un ordinateur. Je me définirais ainsi : «  Autodidacte, c’est-à-dire intact. Idiosyncrasie, en surabondance cérébrale perfusée, sur le processus des pensées. Une pensée automatique, compactée dans un assemblage de fragments exquis, sans le cadavre du Verbe. Cellules vivantes des mots, dont la rencontre fortuite produit, de véritables singularités visuelles, et _ verticales. La mécanique itérative, de mon langage, fait penser au travail de l’ordinateur, mais si ma combustion est cérébrale, l’organique y est profondément encodé. Comme un spectacle immobile. Il s’agit de décrypter mes codons de cette transgenèse, par les mots. Les particules sont mémorielles, la trajectoire expérimentale, l’obsession absolue, et surtout ma connexion est neurale. »
    Voila pour la théorie scientifique, de mes mécanismes intracellulaires, de mes pensées radiologiques, écrites.
    Ma démarche a donc pour but de pouvoir échanger, avec des personnes qui sont surdoués, ou d’élargir mon réseau social, de pouvoir témoigner de ce qu’est la douance, avec des souffrances mentales couronnant les difficultés… ! Et, pourquoi, pas, de faire des rencontres. Je reconnais qu’il y a comme un désir d’être reconnu, comment je suis actuellement.
    Merci de vos investigations, pour les personnes comme moi, qui ont un désir de reconnaissance insatisfait, non comblé, car en vrai, je ne me considère surdoué qu’émotionnellement. Je me ressens doué, mais intellectuellement, à travers la symbolique, de cette réalité, qui fait de moi un surdoué, je m’ignore… .
    Je vous remercie.
    Clément. Velluet.

    Poème pour surdoué :

    « Comme des abeilles dansant dans les visages acoustiques de l’intelligence »
    « Comme des oiseaux bleus riant dans des sphères incommunicables, ou les rejets de l’identité sont présentes, réelles »
    « Comme des géants aux yeux, captant toutes les profondeurs, des sentiments humains »
    « Comme des martyrs discriminés, ou s’exaltent les jalousies, des zéphyrs prosaïques, les langues perfusées d’identiques, sarcasmes, des orgueils hilares, dissociés, ô éveil d’une clairvoyance ou s’exhalent, les abysses voilés, des soleils mentaux »
    « Comme tes dons intuitionnistes t’élèves, te transcendes, dans les miroirs, d’une main transparente, amie, dédoublée, silence, ou tu ruisselles, des pleurs d’incompréhensions, d’infortunes, ou tu ne comprends point l’inefficience, des coeurs hermétiques, à la chair de tes émotions dévoilées, tes larmes, tes affres existentielles, ton désespoir impuissant, tes rêves clairsemés, des cieux blancs, tendus, blafards, comme tes idéaux esthétiques, ou brillerait la Justice, des soleils humanistes, ô célébration, des lumières amoureuses »
    « Comme des exaltations, ton humour, tes sourires, tu chois, les chaleurs authentiques, les gestes béats, incarnant la richesse de l’identité Humaine, les albatros, d’une grandeur fourmillante de génie des coeurs, au-delà des représentations germées, de vacuités déterministes, oui, tu dis OUI, aux stigmates positivistes, aux blancheurs, des émotions lavandes d’ors, ô cristaux dédoublés, des désirs, de transfigurer la vie, en des pleurs de roses vaincues, ô protéiformes personnalités, des ailes biologiques, vivantes, ô quintessences, des brûlures, des esprits, ou aspirent les prières analogiques, des ipséités, les voyelles de l’amour écrites, sur des cécités contemplatives, à travers des visions éternelles, des visions ou les aurores, de la planète bleue, s’agenouilleraient, dans des commotions, des symphonies cuivrées, culturelles, des torches d’ors, enflammant les doigts, de la Création infinie, d’une naissance génétique, accouplés d’infinis, recommencements exaltés, par de-là les chimères éclatées, les muses trouées, d’enfantements, à Univers accompli, parfait, dans des clartés de planètes brillantes, comme des diamants corporels, génuflexions, des pieds modélisés, de praxis mentales »
    « Comme des murmures végétaux, cognitifs, sensoriels, je rêve d’une Terre aux élasticités, des âmes ployant sous des ivresses, des béates, des félicités existentielles, ou riraient, les nourritures imaginaires, les transports, des pachydermes esthéticiens, littéraire, les réflexivités, des astres sans genoux, les matrices aux blasphèmes, adorants, les équilibres plastiques, de la Divinité, des épistémologies, aux extases, d’un cosmos sans souvenir, aux télépathies, des citrons schizophrènes, ô révélations, des anatomies, d’une hypostase / géographique, d’un paroxysme, ou les incarnations, des cerveaux mathématiques, larmoient, des surdoués linguistiques, ô spiritualités, des trésors psychologiques, ô pluies d’ossements, ou tu te découvres aliénés, dans un monde ou la maladie ( la mienne ) a sécrétée des géhennes, des douleurs polyglottes, substantialistes, à hégémonies, d’une existence, ou la Vie m’a complètement pressurisé, à l’intérieur des syntaxes, dans des Hôpitaux psy, ou j’ai expérimenté, des diminutions psychiques, des morcelées prostrations, des dynamiques, à prothèses mentales, douées… . Oui, aujourd’hui, je suis bien. Mon but, dans ce témoignage, consiste à révéler, à actualiser, les souffrances d’un zèbre, ayant vécu le mal être d’être considéré comme un dérangé du citron, un dingue moqué, méprisé, persécuté, martyrisé par une société sans scrupule, sans empathie, indifférente à mes larmes, mes désespoirs transcendés… .
    Et, pour ce qui est de mon style, profondément, sachez, qu’il est l’émanation de ma personnalité, de mes dons linguistiques. Et je souhaite que, si vous lisez ces lignes, mon témoignage, je vous serai gré de comprendre qu’il est le fruit, le résultat, la matérialisation de mon cognitif, de mon expressivité émotionnelle. Et, je suis désolé si parfois, je pourrais paraître hermétique, obscur, dans les dédales, de mes interprétations mentales, organicistes,… . Oui, je cherche à créer du lien, une existence, une réalité, la mienne, à travers, ce flot d’images métaphoriques, intuitifs, pouvant paraître dépersonnalisé, mais en vrai complètement authentique, sincère, à fleurs de larmes et de peaux émotionnelles, positionnelles alimentations… Je crée une dynamique, une essence à transfiguration, des fluides, à syntaxes langagières, d’une architecture, ou tout est organique, vivant, structurel… Oui, je déconstruis, dé-informatise, les limbes de la pensée minérale, comme une géométrique, de la temporalité… . Temporalité des intégrations radioactives… !
    Je vous remercie.
    Clément.

  3. Bonjour à tous !
    Je n’ai pas encore eu le courage de trop parcourir le site et de lire tous les témoignages : c’est beaucoup d’informations à digérer…
    Nadine, ma demande de reconnaissance porte sur les symptômes anxiodépressifs et la dyslexie, dysorthographie 😉
    Céline, je viens de lire votre témoignage, qui comme les quelques autres que j’ai pu lire ici, parlent de souffrance et d’errance, jusqu’à ce qu’enfin, un professionnel donne « la » réponse !
    De manière personnelle, je n’ai pas souhaité passer les fameux tests, parce que justement, selon chaque individu, les problématiques liées au fonctionnement de notre cerveau, qu’on peut rencontrer, comme dans mon cas la dyslexie et la dysorthographie, peuvent donner un résultat « moyen » et la réponse qu’on a pu vous faire.
    Je ne cherche pas à être reconnu officiellement « surdoué » (que je n’aime pas ce terme, qui ne veut pas dire grand-chose, dans la complexité même de qui l’on est), déjà parce qu’il y a encore beaucoup de chemin, avant qu’administrativement, on comprenne ce que cela veut dire, l’essentiel pour moi est de savoir aujourd’hui qui je suis et comment je peux avancer !
    Il est très difficile aux personnes ne vivant pas elles-mêmes cet état de conscience, de comprendre que l’on a, à la fois, une analyse pointue de soi et pourtant un comportement différent de cette analyse.
    Je m’explique par un exemple : au travers du regard de personnes bienveillantes, je sais que j’ai des qualités, pourtant, dans ma façon d’être, j’ai beaucoup de mal à me dire que j’ai du potentiel… C’est ce que j’avais compris, il y a quelques années, au travers du témoignage d’une jeune femme à la télévision, pour autant, il est difficile de mettre en pratique que « non je ne suis pas un nul » « oui j’ai des qualités et je suis capable de faire plein de choses » !
    Après mon « burn out » en 2017, je n’étais plus en capacité de reprendre un travail (anxiété, symptômes dépressifs, les montagnes russes, dont vous parlez Céline). Avec le temps et un travail sur moi, je commence à mieux gérer tout cet émotionnel et je sais que je devrai faire avec jusqu’à mon dernier souffle !
    Si j’écris de nouveau aujourd’hui, c’est parce que je viens de franchir une nouvelle étape, parce que je suis sorti de ma zone de confort, en allant vers un emploi physique (ménages en entreprises), toujours pour avancer, en sachant que ça allait être dur !
    Ça a été un peu plus « hard » que prévu !! Pour plusieurs raisons et sachant que je ne pourrais pas tenir sur la longueur, j’ai arrêté ma période d’essai. Sur le coup, à chaud, c’était très mitigé, en plus avec la fatigue accumulée, le moral n’était pas terrible, mais avec plus de recul, c’est certes un « échec », parce que j’ai besoin (pas seulement financier, mais surtout d’équilibre) de travailler, mais c’est aussi très positif, parce que ça m’a appris des choses sur moi, sur le monde du travail, sur l’interaction entre les deux !
    Je dirais que j’ai perdu une bataille, mais pas la guerre !!
    Courage à tous dans vos vies 😉
    Franck

  4. Bonjour Franck
    merci pour votre témoignage, qui peut aider d’autres personnes. Vous avez un parcours difficile dû à la dyslexie. Vous pourrez peut-être demander le statut de travailleur handicapé pour la dyslexie, mais pas pour le haut potentiel.

  5. Bonjour à tous, j’ai 34 ans et suis depuis 4 ans en échec sentimental et professionnel. Ce n’est qu’il y a 6 mois que la sophrologue que je suis allée voir parce que je me noyais dans ma tête et mon anxiété m’a dit au bout de la 2ème séance que j’étais « surdouée ». Je n’y ai pas cru au début, moi qui m’étais toujours sentie inférieure aux autres, qui me sentait bête avec mon coté lunaire, « blonde » de l’intérieur et hypersensible. Des caractéristiques de la personnalité qui sont vus plutôt comme des tares dans notre société actuelle. Avant ça, je m’étais enfermée dans mon « faux self » pendant environ 6 ans, ce qui m’a valu de péter les plombs et réaliser que je me sentais de plus en plus vide de l’intérieur, comme morte. J’avais mis en sourdine mon hyperesthésie et sensibilité en mode veille grâce à un partenaire incapable d’empathie et de compréhension émotionnelle, et qui au final s’est révélé un pervers narcissique manipulateur. Ce fût « pratique » pendant presque 6 ans puis, suite à la mort de ma jeune cousine, tout ce que j’avais fini par « enterrer » en moi est remonté à la surface encore plus fort. J’ai quitté mon mari donc, puis mon emploi dans lequel j’étais depuis presque 7 ans car je sentais bien que j’y perdais mon âme. Mais depuis que j’ai quitté mon travail fin 2017, et depuis que cette sophrologue m’a affirmé que j’étais surdouée, brillante en réalité, je passe par tous les états, et malheureusement surtout des états dépressifs, des montagnes russes émotionnelles qui me font tout le temps passer de l’extase à l’aboulie. C’est épuisant, et terrifiant. J’ai de plus en plus envie que ça s’arrête même si je me sens clairement incapable d’envisager le suicide. J’ai fait un test WAIS adulte en Mars qui a donné des « résultats hétérogènes ». Autrement dit un QI supérieur sur certains points mais pas sur les autres. Déjà que j’étais fébrile dans l’attente des résultats, j’avoue que lorsqu’on m’a annoncé ça j’étais encore plus confuse, déçue et perdue. On m’a dit que dans ces circonstances je ne pouvais pas officiellement être considérée comme HPI. J’ai pourtant tellement pleuré de soulagement en lisant les différents ouvrages sur la surdouance…j’avais enfin compris pourquoi je me sentais différente depuis toute petite. Et je me suis sentie tellement plus normale quand cette sophrologue m’a dit « ce que j’étais ».Autant vous dire que je n’en ai pas parlé à beaucoup de gens car difficile de se confronter aux réactions, questions et remises en question des proches quand on ne comprend pas soi-même. Aujourd’hui je suis en pleine (et profonde) reconversion professionnelle et c’est un vrai parcours du combattant pour moi, chaque épreuve est une source de déception intense (surtout vis à vis de moi-même) et épuisante. Mais en revenant consulter ce site et en relisant vos témoignages je me rappelle que je ne suis pas seule à me sentir, malgré une vie sociale qui peut paraître normale, totalement seule et isolée. Et je sais que cela demande du courage de l’avouer! Merci

  6. Bonjour à tous !

    C’est fin 2015, que j’ai pu comprendre, au travers d’une émission sur une chaîne publique, à la télévision, que je suis un précoce, c’est à dire à 49 ans…

    Quelques jours avant cet événement, j’avais commencé à écrire sur un cahier… J’étais tellement au bout du rouleau, que j’avais échafaudé le moyen d’en finir définitivement et de ne surtout pas me rater (ce dernier fait m’ayant permis de ne jamais passé à l’acte, jusque là…)

    Je me demandais :  » mais c’est quoi ton problème « …

    Depuis aussi loin que je me souvienne, je me suis toujours senti en décalage et adulte, en errance sociale, psychologique…

    C’est par hasard, grâce à une personne qui me suivait dans ma recherche d’emploi, que j’ai pu entrer en communication avec une orthophoniste ayant un clientèle d’enfants et de quelques adultes précoces. Cette conseillère en emploi-formation, avait elle-même découvert sa précocité, au travers des problèmes que son fils a à l’école (dysorthographie grave, entre autre).

    En 2017, j’ai eu donc un premier rendez-vous avec l’ortophoniste, qui m’a confirmé que je suis dyslexique et dysorthographie qui compense…

    A partir de là, j’ai passé des moments à refaire le film à l’envers et à comprendre mes problèmes scolaires…

    Mais voilà ! Si seulement c’était aussi simple !…

    J’ai eu un schéma de développement, dans l’enfance, qui ne m’a pas du tout aidé dans ma construction, en tant que précoce… mais bien tout le contraire…

    Je suis donc devenu un « adulte » avec une « anxiété généralisée » et des symptômes dépressifs… Une phobie sociale… Avec des périodes où je ne sortais pas de chez moi pendant des jours, des mois… où j’avais même commencé à développer un agoraphobie importante…

    J’ai avancé pendant de très nombreuses années, seul, sans bien comprends ce que je devais faire et comment je devais faire pour avancer…

    A partir du moment où on sait enfin qui on est, quel est notre fonctionnement, quelles sont nos problématiques, alors on peut vraiment commencé à travailler sur soi-même !

    C’est ce que je fais maintenant, depuis quelques années !

    J’apprends à me protéger émotionnellement, à savoir prendre du recul sur ce que je ressens malgré moi etc
    Du coups, j’arrive mieux à gérer les symptômes dépressifs, totalement liés à mon affectivité et mon émotivité puissance 10 !

    Mais voilà, tout cela à un prix, toutes ces années de errance, tous ces efforts à fournir à chaque instant, épuisent…

    Depuis 2 ans déjà, j’essai de trouver l’aide de professionnels, mais en même temps, je minimise mes problèmes…

    Plusieurs sociaux-professionnels et personnes avec qui j’ai pu parler de mes problèmes, m’ont tous conseillé la même chose : une reconnaissance comme travailleur handicapé, parce que je ne peux pas travailler dans un milieu « normal » où on va me demander des performances, où je vais être soumis à des pressions etc

    Comme je l’écris, j’ai conscience des choses, mais je minimise mes problèmes, me disant qu’il y a pire que moi !…

    C’est depuis très peu de temps, en commençant à remplir mon dossier de demande de reconnaissance, que j’ai vraiment pu « digérer », que oui, il faut que j’assumes qui je suis et j’ai le droit de faire cette demande, qui est justifiée !

    Je sais que beaucoup de personnes traversent cette même errance de vie, parce que ce n’est qu’un petit pourcentage de précoces dont les capacités, les aident à vivre « normalement », beaucoup d’autres ont les problématiques, qu’ils compensent plus ou moins bien, qui les handicapes dans la vie…

    J’aurais bien des choses à dire, au niveau des connaissances sur le sujet, tant des professionnels, que des médias, qui sont capables de dire beaucoup de conneries…

    Je vais arrêter là, mon témoignage, pour aujourd’hui.
    Franck

  7. @ Sarah,votre témoignage est touchant.Dans tout ce que vous dites je perçois vraiment le fonctionnement d’une personne HPI. Plutôt que de souffrir plus longtemps prenez un simple rdv avec une psychologue spécialiste du haut potentiel pour un entretien et à partir de vos questionnements et votre parcours elle saura très vite s’il s’agit de douance ou pas.Concernant l’échec scolaire c’est normal car l’institution débile qu’on nomme Education Nationale ne sait pas faire avec ces enfants hors-norme même si les choses s’améliorent. Je n’ai jamais imaginé une seconde de ma vie que j’étais HPI alors après les tests cela été un vrai séisme et maintenant je savoure ce cadeau de mes parents.Donc allez y,soyez sans crainte vous gagnerez grâce à votre bilan complet la compréhension de vous même et la nature de vos difficultés. Bonne chance !

  8. Bonjour,

    J’ai 19 ans et me suis retrouvée dans beaucoup de caractéristiques citées, cependant je suis consciente que ce n’est pas suffisant.

    C’est au cours d’un simple entretien avec le medecin scolaire que celle-ci a cru reconnaître des « symptômes » cliniques de précocité intellectuelle. Je suis à ce jour assez sceptique et ne cesse de me poser de multiples questions.

    Mon parcours scolaire a été plus ou moins difficile, j’ai enchaîné échec sur échec dès le collège. J’ai d’ailleurs à partir de la cinquième demandé à être scolarisé à distance.
    Aujourd’hui j’ai le vague sentiment de n’avoir rien appris à l’école et d’y avoir perdu du temps.

    Je souffre dès le plus jeune âge de mon hypersensibilité et d’un étrange sentiment de décalage avec les autres, je n’avais pas l’impression de comprendre plus vite mais l’impression d’avoir une plus grande perception du monde. J’étais sans cesse confronter aux autres en voulant jouer la moralisatrice.

    Durant toute mon enfance j’ai été une enfant « psychologiquement » très seule qui avait du mal à se faire comprendre des autres, dont les centres d’intérêts étaient différents. Je devais avoir une ou deux amies cependant j’étais majoritairement dans mon coin à la récréation.
    Le moment de la récréation a toujours été le moment le plus ennuyeux et pour une raison que j’ignore je ne mêlais pas aux jeux des autres enfants.

    Ce qui était logique pour les autres ne l’étaient pas forcément pour moi. Jusqu’au CE2 je n’avais pas vraiment assimilé l’ordre des mois ce que les autres avaient déjà intégré. A cause de nombreuses petites choses comme ça, j’ai dû mal à penser à une éventuelle précocité.

    Je n’ai pas l’impression d’avoir excellé, ni brillé particulièrement. Mon soucis est mon rapport avec les autres, surtout ceux de ma tranche d’âge, je m’entends mieux avec les adultes.

    Depuis que j’ai 12 ans, je joue du piano en autodidacte et ai appris « la valse d’amélie » et la « marche turc » sans partition et sans avoir appris le solfège. Je dessine également depuis très jeune et apprend très vite les langues. Je n’aime pas devoir parler de cela, car je ne souhaite pas que cela soit vu comme de la vantardise alors qu’il n’en est rien. Si j’avais eu la possibilité je n’en aurais pas parlé dans ce message le fait est que cela fait partie des éléments qui on interpelé le medecin.

    Je me suis assez tôt désintéressé de l’école, et j’ai ainsi accumulé énormément de lacunes en classe, j’ai rapidement acquis une sorte d’indépendance. En revanche au début de ma scolarité, j’ai été une enfant qui aimait apprendre, à lu au CP comme tout les autres mais adorait la lecture.

    La lecture a été vraiment un échappatoire, j’étais toujours dans un livre. A tel point que dès le CE1 je m’étais mise en tête de devenir écrivain. Avec le collège je n’avais plus le temps de lire et j’ai malheureusement perdu cette bonne habitude.

    Je suis attirée par un grand nombre de domaines, je change sans cesse de passion. Avec tout ça, je ressens un vide intérieur, le sentiment de solitude qui ne part pas, le sentiment de différence qui perdure avec le temps.

    Aujourd’hui je souffre d’une phobie sociale, j’ai échoué au bac au cned et repassée le bac cette année en m’inscrivant dans un lycée, j’ai été au rattrapage. Ayant une très faible estime de moi et une faible tolérance à l’échec, j’ai été particulièrement affectée alors que tout n’était pas encore joué. Je peux dire que j’ai des réactions souvent excessives et mes émotions sont décuplés,j’en souffre énormément…

    Pour finir avec ce long message, je ne cherche pas à être qualifié de précoce pour ne pas dire surdoué, je suis dans une simple recherche de moi-même.

    Merci d’avoir lu!

  9. @ Sophie,votre témoignage est poignant et illustre bien votre souffrance.Pourquoi vous n’osez pas parler à votre psychologue, c’est son travail de vous aider de plus cela semble au couer de votre souffrance ce questionnement donc si vous n’en parlez pas vous pouvez passer à côté de la thérapie qui va perdre de son sens.
    Maintenant si ce n’est pas une psychologue spécialiste du haut potentiel il faudra en changer afin de ne pas vous perdre. Les gens ont souvent une idée reçue des tests de QI,cela ne se pose pas en terme de rater ou réussir vous ne serez pas à l’éducation nationale en train de passer un examen.Justement même si le test se passe mal à cause d’un trop grand stress,d’une mauvaise gestion émotionnelle etc un psy spécialisé dans la question saura faire la différence par son analyse et son expertise. Par conséquent allez y foncez,cela peut tout changer pour vous,car révéler son HPI c’est surtout une clé de compréhension de soi,une nouvelle grille de lecture de sa vie qui va vous éclairer sur toutes vos difficultés et vos questionnements.De plus votre bilan complet révélera aussi vos difficultés et leur nature,vos points forts et faibles et à partir de là vous allez travailler sur vos problèmes afin de s’en débarrasser et viser votre épanouissement.Je parle en connaissance de cause,si le HPI est votre mode de fonctionnement vous devez absolument le savoir pour vous comprendre et comprendre les autres,votre environnement à travers cette nouvelle lucarne.
    Bien à vous.

  10. Bonjour,
    Cela fais quelques semaines (au fond du trou) que je m’interroge sur le fait d’être surdoué ou du moins différentes au niveau de mon fonctionnement.
    Je me retrouve tellement dans certains des témoignages seulement parfois j’essaye de passer à autre chose car cela est trop chargé pour moi et je ne veux pas avoir l’air prétentieuse, est ce mon ego qui parle ? Je vois une psychologue depuis peu mais je n’oserai jamais lui faire part de mes doutes sur ce sujet. Et même si elle m’en parle (chose que je ne crois pas car pour moi personne n’aurai assez d’espace de reflexion pour ressoudre mes problemes étant donné que je ne suis pas « interessante »).

    Il y a deux ans suite à un burn out au travail et un choc émotionnel dans mon couple rien ne va plus.
    Sur le plan social, J’ai l’impression d’avoir laissé tomber le masque, je ne peux plus être le caméléon qui change de couleur pour contenter mon entourage, je n’en ai plus la capacité.
    Ses 10 dernières années, teintée d’alcool, de fête et d’addiction à l’amour, je me suis complètement perdue. j’ai connu 3 relations amoureuses toxiques et hors norme ( écorchés vifs, manipulateur, pervers narcissique, bipolaire, menteur, sexaddict) dans toute ses relations j’avais la lucidité de me dire qu’il fallait que je parte, mais je ne partait pas. J’avais tjrs en moi le systematisme de vouloir les « sauver » (et une grande curiosité sur ses personne hors normes) et j’étais prête à gravir autant de montagne qu’il fallait pour y arriver, en vain… Je me suis totalement vidée de mon énergie et je n’arrive plus à avancer.

    Suite à cela mes relations amicales ce sont dégradées, je n’arrive plus à avoir l’écoute nécessaire car je suis épuisée de constater que ce n’est toujours qu’à sens unique, ou que l’échange reste très pauvre en réflexion. Si quelqu’un ne va pas bien et m’expose son problème je vais reprendre la problématique point par point, émettre des hypothèses,souligner les point positifs et les qualités de la personne etc.. Mais peu de gens fonctionnent comme cela quand je leur expose les miens.
    Et maintenant je m’isole car j’ai peur que les gens me jugent, et se disent  » qu’est ce qui va pas encore ? » Je trouve que les gens ont rarement le recul sur eux même pour se souvenir qu’eux aussi se plaignent et eux aussi ont vécu des choses par le passé.
    Depuis les bancs de l’école mes relations sociales ont toujours été compliqués et limitées de par ma timidité, mais pas seulement. Je sent que certaines personnes ne m’aiment pas, même si je fais tout pour. J’execre aussi l’injustice et me met toujours du côté du plus faible.

    J’ai des doutes concernant ma douance car je n’ai jamais été bonne à l’école, toujours dans la lune (à tel point que je me demande comment j’ai pu apprendre à écrire) , sauf de rares fois oú quelque chose m’intéressait et que l’instituteur me tendait une copie avec un 18/20 complètement effaré, d’autre fois au collège cela m’est arrivé de me faire accuser d’avoir copié sur mon voisin tellement la surprise était grande.
    Aucun  professeur dans toute ma scolarité ne c’est intéressé à moi, une institutrice de CM1 à même dit que je ne passerai jamais le bac. Suite à une reprise d’étude j’ai pu m’appercevoir qu elle avait tord et j’ai eu une licence, mais n’ayant jamais appris à travailler correctement je faisait le stricte nécessaire et restait dans ma lune à créer et dessiner, refaire le monde… je me trouve minable et irresponsable de fonctionner comme cela encore à l’âge adulte. Et je suis pratiquement persuadée que je louperai le test de Qi si j’en faisais un.

    J’ignore si c’est la dépression ou mon fonctionnement de base, mais je pense en permanence, un flot d’informations et d’hypothèses me submerge, depuis l’enfance je suis insomniaque, réfléchir dans le noir pendant des heures et des heures fait partie de ma vie depuis toujours.

    Je ne peux en parler à mon entourage, je suis seule avec ce probleme, seule tout court. donc je m’appuie sur internet et son anonymat pour pouvoir échanger la dessus, toutes mes excuses pour la longueur du messages et les fautes d’orthographes.
     
    Je vous remercie pour votre écoute.

  11. Bonjour Sidonie. merci pour votre commentaire et le démarrage de la page 7! La liste est donnée à titre indicatif, pour se poser des questions. Ensuite, c’est le psychologue qui fait les tests WAIS qui peut dire si la personnes est à haut potentiel.
    « taper dans les failles » , vous êtes comme moi ; je repère toujours les personnes qui sont dans la supercherie !
    Bien à vous également.

  12. Bonjour,

    Je viens de lire la liste proposée et ma foi, je me reconnais ds quasi tous les domaines sauf la brillance intellectuelle.
    En échec scolaire plutôt!!! mais une histoire de vie tellement peu commune que je crois avoir avancé en mode « instinct de survie » et je crois qu’aujourd’hui j’apprends seulement à vivre…parce qu’au fond de moi je me répète souvent que j’ai choisis de vivre alors faut assumer…Il est vrai que mon sentiment très fort d’être différente m’a parfois handicapé, parfois rendue plus forte.J’ai, par contre développé une hypersensibilité dont je n’arrive toujours pas à me protéger, la seule chose que j’ai mis en place jusqu’à ce jour est de m’isoler de m’enfermer dans mon petit monde rassurant et ô combien sécurisant.
    Je suis en pleine prise de conscience de ma faculté à cerner même sans le vouloir, à un point ou c’est comme si je savais ce qu’à vécu l’autre et g une fâcheuse tendance du coup à « taper dans les failles » et sans le vouloir, c’est comme si que je ressentais, que l’autre en face n’est pas dans l’authenticité, dans la véracité de ce qu’il est.
    Alors je me tais plus que je ne parle pour ne pas blesser l’autre et ça, pour moi, aujourd’hui reste le plus difficile à maîtriser.

    Bien à vous

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