Méthode stalinienne- suite

La Méthode stalinienne sur facebook continue, et elle touche une autre personne, qui a le tort de « penser différemment » surement. Son commentaire était critique peut-être envers la psychanalyse (je le suppose), car il était question de querelle de chapelles. Comme si la psychanalyse était une théorie acceptable. En tous cas, on peut constater que débat est impossible. Ceux qui sont ouverts d’esprit et attendent des réponses cohérentes et scientifiques ont leurs commentaires éliminés, sans ménagement. La méthode est violente.

Comme d’habitude, j’ai eu le temps de copier, car mon commentaire a été éliminé dès sa parution. Malvenu aussi, sans doute. Il a fallu être réactive. Il a été entouré de rouge immédiatement. Les lecteurs pourront se faire leur opinion et constater la violence subie.

VOICI :

Au final, voici ce qui est apparent ce matin. Les intervenants qui veulent discuter sont éliminés. On se demande pourquoi facebook se nomme un réseau social. Il s’agit plutôt d’un réseau de désocialisation.

MAJ  Marche arrière  il n’y a plus de débat. Tout a disparu.

c’est triste.

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« Heureux et surdoués »

Un podcast positif à écouter

Noël, un adulte surdoué, témoigne. Je le connais car il m’avait dit qu’il avait lu mon livre. Il a connu son haut potentiel assez tard, mais à l’armée, on l’avait déjà signalé. Il n’y a pas prêté attention.

« Heureux et surdoués »

Pour écouter, cliquer sur :

https://podcast.ausha.co/heureux-et-surdoues/episode-4-noel-marchisio-tomber-le-masque?fbclid=IwAR2LjYMDjTBuMt6Sh92ZXtz2zV-n4fJ7hJ_qo64GkJcJzUIRmrn5OuTSkLQ

AJOUT

 

La personne qui interroge Noël dans le podcast ne semble pas connaître l’historique du haut potentiel en France. Les pionniers en France sont J C Terrassier et A Adda, qui se sont emparés du sujet dès 1971. Le livre TIPEH (trop intelligent pour être heureux) est publié bien après, en 2008.

On peut écouter ma conférence en 2016 :

 

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Méthode stalinienne

Un évènement récent sur facebook a fait que j’ai réécouté la conférence de 2016 au grand Palais. Caroline Goldman y racontait qu’elle avait été agressée par une maman d’enfant HQI. J’ai donc réécouté en intégralité la conférence passionnante, à laquelle j’ai assisté, puisque j’en avait écrit un article avec cette conférence  en audio en 2016 (diffusée par le grand Palais).

Cycle génie du Grand Palais : Nos enfants sont-ils tous des génies ?

Comme je regardais ce matin si j’avais une réponse sur fb,  je m’aperçois que le post initial et tous les commentaires fb ont disparu. J’avais ajouté qu’il y a une différence entre se sentir agressé et être agressé réellement, car quand on écoute la conférence, on cherche vainement « l’agression ». Evidemment, c’est un droit d’enlever un post de sa page fb. Heureusement, j’avais eu l’idée de tout copier, car je suis habituée à ces méthodes staliniennes, qui déforment les informations et qui ne démontrent pas une volonté de débattre en bonne intelligence. Cela semble plus facile que de me répondre. Ces méthodes un peu puériles sont courantes aujourd’hui, on enlève des amis de sa liste d’amis facebook, en un seul click, dès qu’il existe un point de désaccord, on élimine les personnes qui ont des idées discordantes, on les fait passer pour ce qu’elles ne sont pas.

VOICI :

« Les méchants ont une vie de méchants » écrit Caroline Goldman, en réinterprétant les faits, à la manière des psychanalystes. Heureusement, on peut réécouter toute la conférence de février 2016, et les questions à la toute fin pour connaître la réalité des faits . On saura si, demander d’où vient l’idée (des psychanalystes dans leur ensemble) de « surinvestissement de la pensée » chez les surdoués est une « agression ». De même que ce n’est pas que Gabriel Wahl  « ne supporte pas que C Goldman cite Lébovici, il a simplement dit qu’il n’est pas sa référence. L’interprétation des termes par C Goldman sur son commentaire fb est étonnante. Les psychanalystes devraient plutôt se questionner au sujet de la théorie délétère et désuète que représente la psychanalyse. Mais le peuvent-ils ? Il semble qu’il soit difficile pour eux de se remettre en question. D’ailleurs Caroline Goldman indique dans la conférence qu’elle ne se préoccupe pas du QI lorsqu’elle reçoit ses patients (à 29 minutes).

Les questions sont peut-être « méchantes », mais la psychanalyse, elle, est cruelle.

Pour écouter, cliquer sur /

Cycle génie du Grand Palais : Nos enfants sont-ils tous des génies ?

Olivier Renet,  Grand-Maître international d’échec, à 50 minutes soulève la question des filles, soeurs du champion d’échec, qui ne seraient pas surdouées. Ses interventions décrivant le monde des échecs sont extrêmement intéressantes.

Quelques articles à lire ou relire :

Inné-psys

La psychanalyse et les surdoués

La pseudoscience des surdoués

http://www.scilogs.fr/ramus-meninges/enfants-differents-temoignages/

 

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 » Pas facile d’être un enfant précoce  » ?

« La maison des parents Emission du 10/11 – Pas facile d’être un enfant précoce « 
La pathologisation du haut potentiel sur le service public.
Bien sûr l’émission n’a pas interviewé l’association AFEAAS – Les hauts talents. Ils se sont concentrés essentiellement sur les surdoués qui ont des troubles.
 

Le titre  » Pas facile d’être un enfant précoce  » en dit long sur la négativité ambiante, et durant l’émission, les termes « diagnostic » ou « diagnostiqué » sont constamment employés.

Il faut rappeler que le test de Wechsler utilisé en France atteint un chiffre maxi de 160.

L’école « spécialisée » est montrée comme un idéal, alors que l’adaptation dans d’autres écoles ensuite est très difficile.

Olivier Revol continue de placer sur le même plan les enfants à haut potentiel, DYS ou TDAH. Comme si le haut potentiel était un trouble.

On peut relire également cet article du 15.09.2014. Pour Olivier Revol, le haut potentiel est un trouble d’apprentissage :

https://sciencespourtous.univ-lyon1.fr/les-enfants-precoces-cerveau-different/

L’hypersensibilité est montrée de façon excessive comme une caractéristique du haut potentiel.

L’idée de ne rien faire lorsque l’enfant va bien est très risqué, car les années passent et ensuite l’enfant ne pourra plus sauter une classe (ou deux) en cinquième. Pour les très HQI, il vaut mieux laisser avancer de classe quand ils sont jeunes, afin qu’ils aient un apprentissage progressif.

On pensait que l’année 2020 était une année différente…

En fait non.

La maison des parents

https://www.france.tv/france-4/la-maison-des-parents/2048851-10-11.html

Quelques articles à lire ou relire :

Ajout

Terry Tao « Un mathématicien normal »

La fabrique du surdoué déprimé

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L’école à la maison

Un article intéressant au sujet de l’école à la maison, écrit par

Jean-Paul Brighelli

extrait :

« tous les enfants qui justement ne s’identifient pas à la masse, tous les enfants quelque peu précoces, qui à huit ans ont des capacités de raisonnement adultes, tous les enfants qui apprennent à lire seuls et préfèrent les grands classiques à la contemplation béate de 22 mercenaires courant après une vessie pleine d’air sur un écran de télévision, tous ceux-là n’ont aucun intérêt à fréquenter l’école telle qu’elle est devenue. »

Jean-Paul Brighelli avait prévu la mort programmée de l’école.

 

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L’usage particulier des mots, suite

Rappel : j’avais écrit ceci sur facebook, à propos du titre d’une conférence de Nicolas Gauvrit, sur le haut potentiel intellectuel :

Comment stigmatiser des enfants qui ne demandent rien d’autre que d’avancer à leur rythme.
Personnellement , je n’ai jamais accepté cette expression
« élèves à besoins particuliers« .

Le message subliminal  serait, de mon point de vue, que les enfants surdoués sont « particuliers », puisqu’ils ont « besoin » de démarches éducatives « particulières ». D’ailleurs, si on y réfléchit davantage, le terme « besoin » est aussi très condescendant. Ces termes employés contribuent à victimiser les surdoués et à pathologiser la douance, alors qu’en fait , il s’agit la plupart du temps de demander un simple saut de classe.

Sur fb, il y a eu 129 commentaires, dont les commentaires constructifs de marie-Aude et de Karin :

« Comme le propose judicieusement Marie-Aude Visine, l’utilisation du terme « spécifique » éviterait à Nadine de se faire happer par la très vaste polysémie du terme « particulier » qui est effectivement plus chargé affectivement si on regarde les occurrences du terme, et amène à pointer les détails alors qu’on cherche une vue d’ensemble. Dans une « spécificité », le classement taxinomique l’emporte sur le jugement de valeur. Le saut de classe est bien une spécificité de l’enfant surdoué, qui constitue une sous-espèce de l’enfant neurotypique. Je suis sûre que Nicolas ne prendrait pas ombrage d’une légère rectification pour la prochaine occasion, si ça pouvait mettre tout le monde d’accord 😉« 

Eh bien si, malheureusement NG a « pris ombrage » (ce qui ne veut pas dire qu’il se soit mis à l’ombre) 😉 et il est impossible de discuter. je ne sais pas pourquoi, mais cela me fait penser à l’attentat de Charlie hebdo : des journalistes ont été tués à cause de dessins. Bon, je m’éloigne du sujet.

Je sais que ce que nous avons vécu avec nos enfants n’était pas facile à cause des réticences extrêmes envers les sauts de classe ; c’est heureusement résolu. Mais pour les générations futures, je crains que cela soit encore plus difficile. à cause de cette expression « élèves à besoins particuliers », les parents actuels se retrouvent à devoir faire face à 12 personnes de l’Education nationale pour un simple saut de classe. C’est ce que vivent les familles. Les enseignants qui n’aiment pas trop la douance (oui, il y en a) vont se ruer sur ce terme. Il faut regarder l’usage des mots.  Les enseignants qui ne veulent pas entendre parler de la douance vont s’emparer directement du terme « particulier » et de sa consonance négative, Cela va aussi à l’envers de ce que l’on nomme l’école inclusive, Alors que la plupart des parents d’enfants avec handicap réclament l’école ordinaire pour leurs enfants.

Aujourd’hui, si on n’est pas d’accord sur un point , c’est hop « je te cause plus » !…
L’argumentaire est inexistant, avec un refus de discuter sur le fond.
Exposer son point de vue c’est s’exposer à être banni…Je ne savais pas cela.  Mais je prends le risque , j’ai dit ce que je pense , et je crains VRAIMENT que dire dans une conférence que les enfants surdoués ont « des besoins éducatifs particuliers », les expose à subir la stigmatisation « tu es particulier ». Il me semble que l’on pourrait facilement l’éviter, en utilisant un terme moins négatif.
La conférence est reportée au mois de mai prochain pour cause de virus. Cela permettra à chacun de réfléchir aux conséquences sur les enfants surdoués, des mots employés dans des conférences pour des professionnels, faut-il le rappeler. Le terme « particulier » entraîne une idée chez les enseignants que l’élève est « particulier ». C’est cela qui est très choquant. On ne peut pas se satisfaire de cette situation.
Pour conclure sur notre sujet (des mots) avec Gisèle Halimi « les mots ne sont pas innocents » « Ils traduisent une idéologie, une mentalité, un état d’esprit. Laisser passer un mot, c’est le tolérer». Le terme « particulier » est inadéquat, stigmatisant et dénigrant pour les enfants surdoués.

On peut lire aussi cet article :

Et cet article de 2017 contradictoire avec le titre de cette  conférence :
« Si l’on en croit ce qu’on lit dans les médias et dans les livres spécialisés, les surdoués sont les véritables damnés de la Terre: ils sont en échec scolaire, inadaptés, hypersensibles, anxieux, dépressifs, dyslexiques, et plus si affinités. Comment est-ce possible, alors que le sens commun suggèrerait au contraire que les enfants les plus intelligents ont les meilleures chances de réussite dans tous les domaines ? Dans cet article, nous allons montrer que la plupart de ces allégations, sinon toutes, sont des mythes sans fondement. »
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L’usage particulier des mots

 

Une discussion sur facebook a propos d’un mot mérite que j’écrive un article. Je ferai quelques copies d’écran pour expliquer la situation aux lecteurs qui ne suivent pas ce réseau social..

Comme chacun le sait, les mots ont une définition, mais ils ont aussi un usage. Aussi, lorsque Nicolas Gauvrit décide du titre de sa conférence prochaine avec le mot « particulier », pour désigner les besoins des élèves surdoués, j’ai tiqué.

Chacun le sait, lorsque l’on dit d’une personne « il est particulier », ce n’est jamais bienveillant ni positif. Or, si on dit que les surdoués ont des besoins particuliers, le glissement sémantique interviendra facilement et rapidement pour certains et deviendra malheureusement « les surdoués sont particuliers ». Pour passer de l’un à l’autre, il n’y a qu’un pas, que ceux qui veulent nier la douance vont franchir. Quelle aubaine !

On sait que les enfants veulent « être comme les autres » , ils sont conventionnels, et ils supportent mal d’être discriminés. D’ailleurs, la politique actuelle bienveillante en éducation consiste à n’exclure aucun enfant. Alors, pourquoi exclure des enfants qui sont seulement « intelligents »?  La douance n’est pas un trouble,  faut-il le répéter ?

Pour info sur les enfants qui ont vraiment besoin d’aide, (mais certains se débrouillent très bien ) je copie ce texte :

 « Qui sont les enfants aux besoins particuliers?
Les enfants aux besoins particuliers présentent des caractéristiques variées. Il peut s’agir d’enfants avec une déficience physique (ex. : un enfant amputé), une déficience sensorielle (surdité, cécité) ou une déficience intellectuelle (ex. : trisomie 21). Cela comprend aussi les enfants qui ont un trouble du développement (ex. : paralysie cérébrale, syndrome de Gilles de la Tourette, trouble du spectre de l’autisme), un trouble du déficit de l’attention (TDAH) ou un trouble d’opposition de même que les enfants qui ont un trouble de langage ou un trouble d’apprentissage, comme la dysphasie ou la dyspraxie.  » https://naitreetgrandir.com
Avant, (il y a très très longtemps) , on laissait les enfants avancer à leur rythme à l’école, avant « intello » n’était pas une insulte et objet de harcèlement scolaire, et avant on n’écrivait pas que l’intelligence a des  « besoins éducatifs particuliers » .
Nicolas Gauvrit d’ailleurs dans beaucoup d’articles refuse la victimisation des surdoués :
« NG: Indubitablement, le thème de surdoués est tout à fait « juteux ». De bonne foi ou non, beaucoup se sont engouffrés dans ce business, par exemple en victimisant les surdoués »
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Alors, oui, victimiser les surdoués et pathologiser la douance, ce n’est pas une approche acceptable et employer certains mots a des conséquences.
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Les tests de QI sur le net

Les tests de QI sur le net ne sont pas du tout fiables pour savoir si l’on est surdoué. On trouve sur youtube des vidéos en tous genres sur le sujet, éditées par des gens qui n’ont pas fait d’études de psychologie. Je pense qu’il faut être extrêmement circonspect avec ces nombreuses vidéos qui proposent pour certaines des pseudo tests avec des questions niaises. Je ne cite pas les vidéos pour ne pas faire de publicité.

Je rappelle que pour savoir si l’on est surdoué ou si un enfant est surdoué, il faut passer un test de QI chez un psychologue. Les études de psychologie durent 5 années, et les étudiants apprennent à interpréter les différents tests (ils sont nombreux selon les problématiques) et étudient les statistiques dès la L1.

Quelques articles à lire ou relire :

L’auto-diagnostic

https://www.cerveauetpsycho.fr/sd/psychologie/leffet-barnum-lillusion-du-soi-1907.php

La pseudoscience des surdoués

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