L’autisme, une intelligence atypique ? France inter

 

Une autre émission très intéressante sur l’autisme, et notamment l’autisme asperger, est en podcast. David Gourion et Séverine Leduc sont reçus pour leur livre

Eloge des intelligences atypiques

« Les termes péjoratifs sur le trouble du spectre autistique pullulent…

Ali Rebeihi vous propose de découvrir l’intelligence atypique des autistes, particulièrement dans ses formes les moins sévères… »

 

Pour la première fois j’entends dire aussi clairement en deux minutes, dans cette émission, ce que j’essaie de dire et d’écrire depuis si longtemps.

10 : 45   une question posée a été la motivation du livre : association du haut potentiel avec les personnes atteintes d’autisme.

La réponse de David Gourion en résumé :

  • du marketing autour du diagnostic de haut potentiel
  • idée fallacieuse de l’échec scolaire ou anxiété, ou de difficultés de relations sociales, c’est que l’enfant est à  haut potentiel
  • mais le haut potentiel ne donne pas de difficultés
  • les hauts potentiels qui consultent ont une prévalence sans doute relativement élevée de trouble du spectre autistique, (autour de 40 %, peu étudié) d’avoir un trouble associé. Pas juste dire « t’es trop intelligent pour pouvoir fonctionner ».

C’est la première fois que j’entends dire cela si clairement, mais avec d’autres termes, ce que j’essaie de dire et d’écrire depuis des années.

En 2014, dans mon livre « Des femmes surdouées » j’avais écrit un paragraphe, qui a valu la mise sous le boisseau de ce livre quasi immédiate par un certain courant négatif du monde de la douance, livre pourtant bien référencé, et lu. Ce livre a été réédité en juin 2018, avec une nouvelle couverture.

EXTRAIT :

p26
J. Siaud-Facchin a choisi le mot  « zèbre » qui a un côté animalier sympathique pour dédramatiser la chose. Depuis on connait la notion d’arborescence pour essayer d’expliquer le fonctionnement des « zèbres ». Grâce ou à cause de son livre « Trop intelligent pour être heureux » (2008) on dresse parfois aujourd’hui ce constat en France : être intelligent, trop intelligent, serait un problème.
p27

, c’est comme si on inventait une théorie sur la vision en décrivant le fonctionnement des myopes. Il est simple à comprendre que cela ne convient pas, c’est une erreur intellectuelle.

« Etre surdoué ne signifie pas être plus intelligent que les autres, mais fonctionner avec un mode de pensée, une structure de raisonnement différente. L’intelligence de l’enfant surdoué est atypique. »

J. Siaud-Facchin, « L’Enfant surdoué, l’aider à grandir, l’aider à réussir.

Ces affirmations un peu péremptoires sont non conformes avec la réalité de tous les surdoués. Elles portent surtout sur des surdoués qui vont mal,
.
C’était aussi le sens de l’article de Ramus et Gauvrit : La pseudoscience des surdoués
.
Les termes péjoratifs sur le trouble du spectre autistique pullulent écrit France Inter, mais il est étrange que les termes péjoratifs sur le haut potentiel (qui pullulent aussi) ne dérangent pas grand monde.
Nous avons créé cette association pour soutenir le monde du haut potentiel avec des références scientifiques :  Les hauts talents-AFEAAS
Pour écouter le Podcast, cliquer sur :  L’autisme, une intelligence atypique ? France inter

Quelques articles de planète surdoués  à lire ou relire :

Penser différemment, à manier avec précaution…

arboré-sens

Adulte surdoué : accepter le diagnostic tardif

http://les-hauts-talents.fr/

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