harcèlement textuel ?

une semaine_

Comment prendre une claque avec un livre…J’avais pris à la bibliothèque trois livres dont un très très gros (1000 pages presque) et je n’avais pas encore lu le troisième : « une semaine de vacances «  de Christine Angot. Il est paru en 2012, je sais, je ne suis pas rapide mais qu’importe. Comme je devais rendre les livres, j’ai pris deux heures pour le lire, parce que je n’aime pas rendre les livres si je ne les ai pas lus, bref ! et là, la claque ! bien sûr, j’avais déjà lu « L’inceste » livre dans lequel on comprend ce qu’elle a subi cela de la part de son père, mais dans l’inceste, c’est suggéré. Christine Angot n’avait jamais vu son père, il avait quitté sa mère lorsqu’elle était jeune, et elle le rencontre vers 14 ans pour « une semaine de vacances ». Donc le livre que j’ai lu hier, sans me souvenir qu’il s’agissait du livre qui avait fait polémique lors de sa publication. J’avais écouté Christine Angot à « La grande librairie » en 2012 et je n’avais pas compris alors ces polémiques. Certains disaient qu’il était « horrible » d’écrire tout ça, que c’était trop…Et là j’ai compris, ou plutôt je n’ai pas compris qu’on ait pu l’accuser, elle, la traumatisée, elle, la victime, de raconter. Oui c’est trop, mais pas pour nous le lecteur, pour elle, enfant de 14 ans. Toutefois , ce n’est pas un livre à mettre entre les mains d’ados trop jeunes. Jusqu’à présent, il n’y avait qu’Eva Thomas qui avait osé raconter dans le « viol du silence » cet effroyable traumatisme.

le viol du silence_

Pour finir je ne suis pas d’accord avec le « harcèlement textuel », selon Frédéric Beigbeder au sujet de son dernier livre.

http://www.metronews.fr/culture/frederic-beigbeder-se-paie-le-dernier-christine-angot/moin!xni0eqfeB99vE/

On comprend dans le livre « l’inceste » que Christine Angot consulte assidument un psychanalyste. Dans les polémiques récentes sur la psychanalyse, on peut se dire, mais que peut la psychanalyse pour un cas d’inceste ? Il semblerait que Christine Angot s’en sorte en écrivant (très bien d’ailleurs). On apprend beaucoup par la littérature des comportements humains.

Je viens de lire sur un blog des extraits d’un livre de F Dolto

Extraits du livre: « l’enfant, le juge et la psychanalyste »; entretien entre F. Dolto et A. Ruffo; Gallimard; 1999.

page 11 (préface):  la juge:  « Ce jour là, Françoise Dolto nous a parlé avec l’assurance que lui donnait sa longue expérience clinique de psychanalyste, son respect des enfants »  page 33:  la juge:  « …ce que je veux dire c’est qu’il arrive souvent avec des enfants de douze, treize ans, qu’on nous dise: « Cet enfant a des troubles de comportement », parce qu’il a vécu un inceste, parce qu’il a été rejeté, parce qu’il a été méprisé. Mais moi je refuse de lui accorder la protection pour ses troubles. »

F.Dolto:   » mais vous avez tout à fait raison parce que l’important c’est: puisqu’il a survécu, qu’est -ce qu’il y a eu de suffisant pour y prendre son pied ? Si un être est vraiment traumatisé, il tombe malade; si un être n’a pas de quoi vivre, il ne continue pas. »

Blog : http://freixa.over-blog.com/article-les-enfants-de-dolto-ne-sont-plus-rois-121560632.html

 

Share

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *