Article de « la voix du nord » sur la précocité

 

http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Villeneuve_d_Ascq/actualite/Secteur_Villeneuve_d_Ascq/2011/08/19/article_la-precocite-n-est-pas-un-privilege-c-e.shtml

 

 

Cet article est intéressant mais je ne suis pas d’accord sur plusieurs points importants, car il ne montre pas la réalité de tous les surdoués..

Parler de « symptômes » de la douance est inadapté, il faudrait plutôt parler de caractéristiques. Mais il existe tellement de différences entre les personnes surdouées qu’il est très complexe de les définir.

Il est dit dans cet article que « L’enfant est en décalage avec son évolution physiologique, affective, psychomotrice »

Ceci n’est pas toujours vrai. Certains surdoués sont au contraire très très en avance sur le plan affectif et psychomoteur. La dyssynchronie peut se produire mais n’est en aucun cas une généralité.

La première personne à parler de surdoué pour mon fils ainé a été la professeur de piano. Il avait dessiné la clé de sol à 4 ans parfaitement, et  elle n’avait jamais vu ça.

Mais il est vrai qu’une proportion de personnes douées se montre gauche et malhabile dans les gestes de précision, dans leur manière de marcher, comparé à leur niveau intellectuel. Mais ce ne n’est pas la réalité pour tous les surdoués. D’ailleurs il serait intéressant de tester le QI des sportifs de haut niveau.

 

« Que penser des classes réservées aux surdoués ? »

 De mon expérience, nous avons testé ces classes une année, cela  a été une catastrophe. Concentrer ces enfants, les laisser entre eux , n’est pas, à mon avis, toujours bénéfique. C’est concentrer les problèmes et les exacerber. Une expérience en Allemagne est relatée dans le livre de  G Weigand et R Hess « la relation pédagogique ». Leur expérience a été difficile également, pour les enfants et les enseignants.  Ce n’est pas leur apprendre ce qu’est la vraie société et, à un moment, il leur faudra bien réintégrer les classes « ordinaires ». Ce peut être une solution de la dernière chance, pour des enfants en très grande souffrance mais certainement pas pour des enfants testés « juste pour savoir qu’ils sont doués », et qui vont relativement bien dans leur système scolaire.

Il n’y a pas d’idéal, chacun agit selon le cas spécifique, le contexte scolaire  et l’environnement familial. Il vaut mieux dans un premier temps discuter avec les enseignants de façon très discrète et mesurée.

Dans notre cas, nous avons toujours très peu parlé aux enseignants de la douance, car cela s’est mal passé à chaque fois. Aujourd’hui, il semble que cela soit plus possible, car les enseignants sont plus informés, notamment grâce au travail des associations. mais ce n’est pas toujours le cas. parler de la précocité de son enfant avec l’enseignant peut être  mal perçu., car perçu comme étant de la prétention.

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